Il s’agit de Pindare1, poète grec (Ve siècle av. J.-C.). Pausanias rapporte « qu’étant tout jeune et s’en allant à Thespies pendant les grandes chaleurs, Pindare fut surpris du sommeil vers le milieu de la journée, et que s’étant mis hors du chemin pour se reposer, des abeilles vinrent faire leur miel sur ses lèvres ; ce qui fut la première marque du génie que devait avoir Pindare à la poésie »2. Car cette merveille, qu’on dit être aussi arrivée par la suite à Platon et à saint Ambroise, a toujours été regardée comme le présage d’une extraordinaire habileté dans le discours. Plutarque cite Pindare plus d’une fois, et toujours avec éloge. Horace le proclame le premier des poètes lyriques et se sert de cette comparaison énergique3 : « Comme descend de la montagne la course d’un fleuve que les pluies ont enflé par-dessus ses rives familières ; ainsi bouillonne et se précipite, immense, Pindare à la bouche profonde ». On peut dire que Pindare était très dévot et très religieux envers les dieux, et l’on en voit des preuves dans plusieurs de ses fragments, comme quand il dit « que l’homme ne saurait, avec sa faible intelligence, pénétrer les desseins des dieux »4. Et ailleurs : « Les âmes des impies volent sous le ciel, autour de la terre, en proie à de cruelles douleurs, sous le joug de maux inévitables. Mais au ciel habitent les âmes des justes dont la voix célèbre, dans des hymnes, la grande divinité »5. Platon qualifie Pindare de « divin » (« theios »6) et rappelle, dans le « Ménon », ses vers sur l’immortalité de l’âme : « Pindare dit que l’âme humaine est immortelle ; que tantôt elle s’éclipse (ce qu’il appelle mourir), tantôt elle reparaît, mais qu’elle ne périt jamais ; que pour cette raison, il faut mener la vie la plus sainte possible, car “les âmes qui ont payé à Proserpine la dette de leurs anciennes fautes, elle les rend au bout de neuf ans à la lumière du soleil” »7. Hélas ! ce beau fragment appartient à quelque ode de Pindare que nous n’avons plus. De tant d’œuvres du grand poète, il n’est resté que la portion presque la plus profane. Ses hymnes à Jupiter, ses péans ou chants à Apollon, ses dithyrambes, ses hymnes à Cérès et au dieu Pan, ses prosodies ou chants de procession, ses hymnes pour les vierges, ses enthronismes ou chants d’inauguration sacerdotale, ses hyporchèmes ou chants mêlés aux danses religieuses, toute sa liturgie poétique enfin s’est perdue dès longtemps, dans la ruine même de l’ancien culte. Il ne s’est conservé que ses odes célébrant les quatre jeux publics de la Grèce : les jeux pythiques ou de Delphes, les jeux isthmiques ou de Corinthe, ceux de Némée et ceux d’Olympie.
Il n’existe pas moins de dix-huit traductions françaises des odes, mais s’il fallait n’en choisir qu’une seule, je choisirais celle de Faustin Colin.
« Ἐν δ’ ὀλίγῳ βροτῶν
Τὸ τερπνὸν αὔξεται· οὕτω δὲ καὶ πίτνει χαμαί,
Ἀποτρόπῳ γνώμᾳ σεσεισμένον.
Ἐπάμεροι· τί δέ τις ; τί δ’ οὔ τις ; σκιᾶς ὄναρ
Ἄνθρωπος. ἀλλ’ ὅταν αἴγλα διόσδοτος ἔλθῃ,
Λαμπρὸν φέγγος ἔπεστιν ἀνδρῶν καὶ μείλιχος αἰών. »
— Ode dans la langue originale
« En un moment s’élève le bonheur de l’homme. Il croule de même dans la poudre, ébranlé par une volonté ennemie. Nous vivons un jour. Que sommes-nous ? Que ne sommes-nous pas ? Le rêve d’une ombre, voilà l’homme.8 Mais quand survient la gloire, présent de Jupiter, les hommes sont entourés d’une vive lumière et d’une douce existence. »
— Ode dans la traduction de Colin
« En peu de temps la joie
Des mortels grandit ; ainsi choit-elle aussi à terre
Par une volonté renversante abolie !
Éphémères ! Être quelqu’un ? N’être personne ? Rêve d’une ombre
Est l’homme. Mais quand un rayon dieudonné survient
Un vif éclat plane sur lui, et un âge enchanté. »
— Ode dans la traduction de M. Jean-Paul Savignac (éd. La Différence, coll. Minos, Paris)
« La fortune des mortels grandit en un instant ; un instant suffit pour qu’elle tombe à terre, renversée par le destin inflexible. Êtres éphémères ! Qu’est chacun de nous, que n’est-il pas ? L’homme est le rêve d’une ombre. Mais quand les dieux dirigent sur lui un rayon, un éclat brillant l’environne, et son existence est douce. »
— Ode dans la traduction d’Aimé Puech (éd. Les Belles Lettres, coll. des universités de France, Paris)
« Cependant si un court instant accroît ainsi le bonheur de l’homme, la plus légère faute en un instant aussi l’ébranle et le renverse. Ô homme d’un jour ! Qu’est-ce que l’être ? Qu’est-ce que le néant ? Tu es le rêve d’une ombre, et ta vie n’a de jouissance et de gloire qu’autant que Jupiter répand sur elle un rayon de sa bienfaisante lumière. »
— Ode dans la traduction d’Alexandre Perrault-Maynand (XIXe siècle)
« Il obtient de son opulence
Un bonheur que rien ne balance
Et qui grandit en peu d’instants ;
Mais l’arrêt que le sort lui lance
L’atteint et le renverse en aussi peu de temps.
Race due à l’Empire sombre,
Qu’êtes-vous ? Que n’êtes-vous pas ?
Le rêve éphémère d’une ombre ;
Mais qu’un dieu dirige vos pas,
Pour vous, quel sort doux et prospère ! »
— Ode dans la traduction d’Alphonse Fresse-Montval (XIXe siècle)
« Le bonheur des mortels grandit aussi vite qu’il tombe à terre, renversé par une puissance ennemie. L’homme ne vit qu’un jour. Qu’est-il ? Que n’est-il pas ? Il n’est rien que l’ombre d’un songe. Mais lorsque Jupiter lui fait don de la gloire, c’est une brillante lumière, c’est un rayon de joie qui éclaire sa vie. »
— Ode dans la traduction de Constant Poyard (XIXe siècle)
« Mais en un moment s’élève la prospérité des mortels, et aussi vite elle s’écroule sous les coups d’une volonté contraire. Êtres éphémères ! Qu’est-ce qu’un homme ? Et que n’est-ce pas ? Le rêve d’une ombre, nous voilà ! Mais quand nous vient la gloire, présent du ciel, un vif éclat l’accompagne, et l’existence n’est que douceur. »
— Ode dans la traduction de Jean-François Boissonade (XIXe siècle)
« La gloire des mortels en un jour a grandi,
Mais un jour suffit au contraire
Pour qu’elle soit jetée à terre,
Frappée par le destin qui n’a jamais fléchi.
Être borné par un seul jour.
Qui est-il ? Et qui n’est-il pas ?
L’homme est le songe que fait l’ombre…
Mais quand un rayon dieudonné
Est venu sur lui et le touche,
Une lumière claire en naît,
Et soudain, la vie lui est douce. »
— Ode dans la traduction de M. Robert Brasillach (dans « Anthologie de la poésie grecque », éd. Stock, Paris)
« Ainsi s’élève en un instant la félicité des mortels, et l’instant qui suit la renverse par terre. Êtres d’un jour ! un nom, point de nom : quelque chose ou rien… le songe d’une ombre, voilà l’homme ! Mais cette ombre, si la faveur céleste l’embrase du feu de ses rayons, c’est un astre ; toutes les voix parlent de sa gloire, et tous les biens de la vie se rassemblent à sa lumière. »
— Ode dans la traduction de Jean-François Vauvilliers (XIXe siècle)
« Mais si un moment élève le bonheur de l’homme, l’orgueil en prépare la ruine, et un autre moment le met dans la poussière. Qu’est-ce que l’être et le néant ? Nous ne vivons qu’un jour. Le songe d’une ombre, voilà l’homme. Mais si Jupiter le couvre de ses rayons, son front brille et s’éclaire, ses jours coulent dans les plaisirs. »
— Ode dans la traduction de Michel-Paul-Guy de Chabanon (XVIIIe siècle)
« Et toutefois, la joie des mortels qui a pris des accroissements si rapides est rarement de longue durée ;
Elle s’évanouit à la moindre secousse et tombe à terre.
Ô homme d’un jour ! Qu’est-ce que l’être ? Qu’est-ce que le néant ?
Celui-là seul brille d’un éclat durable
Et mène une vie vraiment heureuse,
Sur lequel Jupiter verse un rayon de sa splendeur. »
— Ode dans la traduction de Pierre-Louis-Claude Gin (XIXe siècle)
« Mais hélas ! des humains la joie est mensongère ;
Elle naît, croît et meurt. Ô fragile destin !
Le plaisir laisse à peine une trace légère,
Le cœur se lasse et change, et le rire s’éteint.
Nous ne vivons qu’un jour, un jour furtif et sombre ;
La vie est un éclair entre être et n’être pas ;
C’est l’éclair du néant, c’est le rêve d’une ombre,
C’est le seuil du trépas.
Si pourtant Jupiter, dans cette courte vie,
Sur le front d’un mortel répand son rayon d’or,
Au doux espoir qui le convie
Le front de ce mortel brille et s’éclaire encor. »
— Ode dans la traduction d’Adolphe Mazure (XIXe siècle)
« Mais si un court moment a pu élever sa fortune, un moment aussi l’ébranle et la renverse. Hommes éphémères ! Simulacres d’une ombre vaine ! Qui peut dire ce que vous êtes, ce que vous n’êtes pas ? Votre vie n’a d’éclat durable qu’autant que Jupiter répand sur elle les rayons de sa bienfaisante lumière. »
— Ode dans la traduction de René Tourlet (XIXe siècle)
« Mais si la fortune de l’homme s’accroît vite, une faute, une imprudence, suffit pour l’abattre dans la poussière. Ô homme d’un jour ! Qu’est-ce que l’être ? Qu’est-ce que le néant ? Tu n’es que le rêve d’une ombre ; pour que le bonheur et la gloire accompagnent ta vie, il faut que Jupiter t’accorde un rayon de son éclat immortel. »
— Ode dans la traduction de … Muzac (dans « Lyriques grecs », XIXe siècle)
« La fortune de l’homme grandit en un moment ; en un moment elle tombe par terre, renversée par une volonté ennemie. Nous ne vivons qu’un jour. Que sommes-nous ? Que ne sommes-nous pas ? Le rêve d’une ombre, voilà l’homme. Mais quand vient la gloire, quand Jupiter la donne, une vive lumière nous entoure, et notre existence n’est que douceur. »
— Ode dans la traduction d’Édouard Sommer (XIXe siècle)
« Ce qu’un moment avait vu naître,
Un moment le voit disparaître
Dans les abîmes éternels.
Que sont le néant et la vie ?
Où sont-ils ? Quel est leur séjour ?
L’homme est la fleur épanouie
Qui tombe avant la fin du jour :
Semblable au vain rêve d’une ombre
Qui glisse à travers la nuit sombre
Et produit mille illusions ;
Et pourtant, quelle est sa lumière
Dès que le maître du tonnerre
L’éclaire d’un de ses rayons ! »
— Ode dans la traduction de Jean-Louis Vincent (XIXe siècle)
« Un seul petit moment de temps
Rend les mortels plus que contents,
En les comblant d’heur et de joie ;
Comme l’instant qui suit après
Les met par terre et donne en proie
Au dur outrage des regrets ;
Si cette divine puissance
Qui leur riait auparavant,
Contre eux tout à coup se levant,
Renverse le sujet de leur réjouissance.
L’homme, le jouet du destin,
Ne dure pas plus d’un matin.
L’incertitude de son être
Fait douter s’il est ou n’est pas,
Parce qu’au point qu’il sort de naître,
Il tombe aux pièges du trépas ;
Ce n’est que le songe d’une ombre
Dès que son corps enseveli
Perd son nom dans un tel oubli,
Qu’on doute avec raison s’il fut jamais du nombre
Des vivants dont il est, par la mort, aboli.
Toutefois, alors qu’un grand heur
Qui met les mortels en splendeur
Procède de Jupiter même,
Leur gloire luit de tels éclairs
Que le soleil est triste et blême
De n’avoir pas des rais si clairs ;
Et tous les plaisirs de la vie
Les abreuvent d’un si doux miel,
Que le nectar qu’on boit au ciel
Ne leur saurait donner, en terre, de l’envie. »
— Ode dans la traduction du sieur de Lagausie (XVIIe siècle)
« (lacune) Éphémères !
Qu’est l’homme ? Que n’est pas l’homme ? L’homme est le rêve
D’une ombre… Mais quelquefois, comme
Un rayon descendu d’en haut, la lueur brève
D’une joie embellit sa vie, et il connaît
Quelque douceur… »
— Ode dans la traduction de Mme Marguerite Yourcenar (dans « La Couronne et la Lyre : poèmes », éd. Gallimard, Paris)
« Modico vero tempore mortalium oblectatio crescit, sic et rursum humi decidit præpostero consilio conquassata. Diurni sunt homines. Quid vero quisquam ? Quid vero nullus ? Umbræ somnium. At quando a Jove datus splendor accesserit, lucidum adest lumen mortalibus ac mansuetum ævum. »
— Ode dans la traduction latine de Johann Lonitzer (XVIe siècle)
« Verum ut sæpe brevi tempore suavia
Rerum proveniunt, sic procul avolant,
Mutante in lacrimas lætitiam Jove.
Umbrarum levium somnia inania,
Vixque uno stabiles sole volubili :
Mortales miseri, dicite quis grege
In vestro est aliquid, quisve hominum nihil ?
Nonne atris nebulis terrigenæ obsiti
Immisso rutilant lumine cælitum ? »
— Ode dans la traduction latine de Nicolas Le Sueur (XVIe siècle)
« Sed brevi mortalium oblectatio crescit, itidem vero et cadit in terram, infausto consilio concussa. Diei unius sunt homines. Quid est aliquis ? Quid vero nullus ? Umbræ somnium homines. Sed quum lux a Jove data accesserit, splendidum est lumen hominum et suavis vita. »
— Ode dans la traduction latine d’Henri Estienne (XVIe siècle)
« Sed ut brevi temporis spatio mortalium voluptas crescit, sic etiam cadit humi, infausto consilio concussa. Nam diei unius sunt homines. Quid enim est aliquis ? Quid vero nullus ? Umbræ somnium sunt homines. Sed quum victoriæ lætæque fortunæ splendor a Jove datus accesserit, splendidum adest lumen hominum et suavis vita. »
— Ode dans la traduction latine d’Æmilius Portus (XVIe siècle)
« Exiguo autem tempore durat felicitas et rursus decidit in terram quassata stulta mente. Vivimus uno die. Quid est aliquis ? Quid est nullus ? Sumus umbræ somnium homines. Sed quando divinitus affulget lux, tunc splendet hominum vita et grata est. »
— Ode dans la traduction latine de Philippus Melanchthon (XVIe siècle)
« In brevi vero tempore ut mortalium voluptas crescit ; sic brevi tempore vero etiam cadit humi, infausto consilio quassata. Diei unius sumus. Quid enim est aliquis ? Quid vero nullus ? Umbræ somnium homines sunt. Sed quando splendor a Jove datus venerit, splendidum accedit lumen hominum et suavis vita. »
— Ode dans la traduction latine d’Erasmus Schmied (XVIIe siècle)
« At enim brevi mortalium felicitas crescit ; sic vero etiam (brevi) procidit humi, infesto decreto (fato) quassata. Diei unius (nos) ! Quidnam est quis ? Quid non est quis ? Umbræ somnium homines. Cum tamen splendor a Jove datus venerit, fulgens adest lumen hominum et suavis vita. »
— Ode dans la traduction latine de Christian Gottlob Heyne (XVIIIe siècle)
« At brevi mortalium felicitas crescit ; sic autem etiam procidit humi, infesto decreto quassata. Diem unum viventes ! Quid tandem est quis ? Quid non quis ? Umbræ somnium homo. Sed quando splendor ab Jove datus venit, fulgens lumen adest hominibus et suavis vita. »
— Ode dans la traduction latine d’August Böckh (XIXe siècle)
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- Dix odes de Pindare dans la traduction d’Alexandre Perrault-Maynand, lues par René Depasse [Source : Littérature audio].
Consultez cette bibliographie succincte en langue française
- François Blondel, « Comparaison de Pindare et d’Horace » (XVIIe siècle) [Source : Google Livres]
- Alfred Croiset, « La Poésie de Pindare et les Lois du lyrisme grec, 3e édition » (XIXe siècle) [Source : Google Livres].
- En grec Πίνδαρος.
- « Description de la Grèce », liv. IX, ch. XXIII.
- « Odes », liv. IV, poème 2.
- p. 299.
- p. 310.
- En grec θεῖος.
- « Ménon », 81b. Correspond à p. 310.
- C’est cette même expression que Sophocle imite dans son « Ajax », où il fait dire à Ulysse : « Je vois que tous, sur cette terre, nous ne sommes que des fantômes ou une ombre vaine » (« Ὁρῶ γὰρ ἡμᾶς οὐδὲν ὄντας ἄλλο πλὴν εἴδωλ’, ὅσοιπερ ζῶμεν, ἢ κούφην σκιάν »).