Il s’agit de « La Poésie » (« Melê »1) de Sappho de Lesbos2 (VIIe siècle av. J.-C.), la poétesse la plus renommée de toute la Grèce par ses vers et par ses amours, et l’une des seules femmes de l’Antiquité dont la voix ait traversé les siècles. Strabon la considère comme « un merveilleux prodige » et précise : « Je ne sache pas que, dans tout le cours des temps dont l’histoire a gardé le souvenir, aucune femme ait pu, même de loin, sous le rapport du génie lyrique, rivaliser avec elle »3. J’ajouterais aussi les mots que l’auteur du « Voyage du jeune Anacharsis en Grèce » met dans la bouche d’un citoyen de Mytilène et qui contiennent un résumé éloquent des hommages rendus par les Grecs au talent de Sappho : « Elle a peint tout ce que la nature offre de plus riant. Elle l’a peint avec les couleurs les mieux assorties, et ces couleurs elle sait au besoin tellement les nuancer, qu’il en résulte toujours un heureux mélange d’ombres et de lumières… Mais avec quelle force de génie nous entraîne-t-elle lorsqu’elle décrit les charmes, les transports et l’ivresse de l’amour ! Quels tableaux ! Quelle chaleur ! Dominée, comme la Pythie, par le dieu qui l’agite, elle jette sur le papier des expressions enflammées ; ses sentiments y tombent comme une grêle de traits, comme une pluie de feu qui va tout consumer ». Toutes ces qualités la firent surnommer la dixième des muses : « Les muses, dit-on, sont au nombre de neuf. Quelle erreur ! Voici encore Sappho de Lesbos qui fait dix »4. On raconte que Sappho épousa, fort jeune, le plus riche habitant d’une île voisine, mais qu’elle en devint veuve aussitôt. Le culte de la poésie fut dès ce moment sa plus chère occupation. Elle réunit autour d’elle plusieurs filles, dont elle fit ses élèves ou ses amantes ; car il faut savoir que son ardeur amoureuse, dont Ovide prétend qu’elle était « non moindre que le feu de l’Etna » (« Ætnæo non minor igne »), s’étendait sur les personnes de son sexe. Il ne nous reste, du grand nombre de ses odes, épigrammes, élégies et épithalames, que quelques petits fragments qui se trouvent disséminés dans les anciens scholiastes, et surtout une ode entière que Sappho fit à la louange d’une de ses maîtresses.
l’une des seules femmes de l’antiquité dont la voix ait traversé les siècles
« Les ouvrages de Sappho (s’il est permis de comparer les Modernes aux Anciens) ne renferment-ils pas tous les principes de Socrate sur le sujet de l’amour ? », se demande Maxime de Tyr5. « Socrate et Sappho me paraissent avoir dit la même chose, l’un de l’amour des hommes, et l’autre de l’amour des femmes. Ils annoncent qu’ils ont de nombreuses amours, et que la beauté est toujours sûre de les enflammer. Ce qu’Alcibiade, Charmide et Phèdre sont pour Socrate ; Gurinna, Athis et Anactoria le sont pour Sappho. Et si Socrate a pour rivaux, sous certain rapport, Prodicos, Gorgias, Thrasymaque et Protagoras ; Sappho a pour rivales Gorgo et Andromède. Tantôt elle leur fait des reproches ; tantôt elle les querelle ; tantôt elle le prend avec elles sur le même ton d’ironie qui était si familier à Socrate. “Salut à Ion”6, dit Socrate. “Illustre enfant d’illustres princes, je te donne bien le bonjour”, dit Sappho7. Socrate dit qu’il n’avait voulu s’attacher à Alcibiade, qu’il aimait depuis longtemps, qu’après l’avoir jugé propre à l’éloquence ; et Sappho dit : “Athis, voici longtemps que je t’aimais, ô fillette qui me semblais sans grâce”8. Socrate tourne en ridicule le costume et les attitudes des sophistes. Sappho parle d’“une fille des champs, une femme inexperte à relever sa jupe au-dessus des chevilles”9. Diotime dit à Socrate qu’Éros n’est pas le fils d’Aphrodite, mais son laquais et son domestique. Sappho fait dire à Aphrodite, dans une de ses odes : “Éros mon serviteur et toi”10… Socrate traite l’amour de sophiste ; Sappho le traite de “beau tisseur de contes”11. Les transports d’amour de Socrate pour Phèdre sont des transports de bacchante. L’amour agite l’âme de Sappho “comme l’ouragan des montagnes qui s’abat sur les chênes”12. »
Il n’existe pas moins de cinquante-deux traductions françaises de « La Poésie », mais s’il fallait n’en choisir qu’une seule, je choisirais celle d’André Bonnard.
« Φαίνεταί μοι κῆνος ἴσος θέοισιν
Ἔμμεν’ ὤνηρ, ὄττις ἐνάντιός τοι
Ἰσδάνει καὶ πλάσιον ἆδυ φωνείσας ὐπακούει,
Καὶ γελαίσας ἰμέροεν, τό μ’ ἦ μὰν
Καρδίαν ἐν στήθεσιν ἐπτόαισεν.
Ὠς γὰρ ἔς σ’ ἴδω βρόχε’, ὤς με φώναισ’ οὐδ’ ἒν ἔτ’ εἴκει,
Ἀλλὰ κὰμ μὲν γλῶσσα ϝέαγε, λέπτον
Δ’ αὔτικα χρῶι πῦρ ὐπαδεδρόμακεν,
Ὀππάτεσσι δ’ οὐδ’ ἒν ὄρημμ’, ἐπιρρόμϐεισι δ’ ἄκουαι »
— Ode dans la langue originale
« Il me paraît égal aux dieux
Celui qui près de toi s’assied,
Goûte la douceur de ta voix
Et les délices
De ce rire qui fond mon cœur
Et le fait battre sur mes lèvres.
Sitôt que je vois ton visage,
Ma voix se brise,
Ma langue sèche dans ma bouche,
Un feu subtil court sous ma peau,
Mes oreilles deviennent sourdes,
Mes yeux aveugles.13 »
— Ode dans la traduction de Bonnard
« Il me paraît égal aux dieux
L’homme qui devant toi
S’assied ; qui, de près, lorsqu’agréablement
Tu chantes, t’écoute
Et lorsque tu souris en faisant naître le désir, ce qui
Fait battre avec violence mon cœur dans ma poitrine.
Quand, en effet, je te vois, vite, des paroles,
Je n’en ai plus aucune
Toute ma langue est brisée ; subtil,
Un feu bientôt après court sous ma peau,
Mes yeux ne voient rien,
Mes oreilles bourdonnent. »
— Ode dans la traduction d’André Lebey (XIXe siècle)
« Il me paraît égal aux dieux, le mortel qui, assis près de toi, peut entendre ta douce parole et voir ton gracieux souris. C’est là le charme qui jette le trouble dans mon âme. Dès que je te vois, je ne puis plus parler, ma langue se glace, un feu subtil circule dans mes veines ; mes yeux ne voient plus ; un bruit confus bourdonne dans mes oreilles… »
— Ode dans la traduction de Claude Bréghot Du Lut (XIXe siècle)
« Oui, cet heureux mortel qui près de toi repose,
Qui près de toi sans cesse et les yeux sur tes yeux
Recueille les accents de ta bouche de rose,
Me semble égal aux dieux.
Sur ta bouche est éclos un gracieux sourire,
Et mon cœur éperdu tressaille… Je te vois,
La parole soudain sur mes lèvres expire…
Je demeure sans voix.
Ma langue est enchaînée et la nuit m’environne ;
Une subtile ardeur, de ses rapides feux,
Embrase tous mes sens… mon oreille résonne
De bruits tumultueux. »
— Ode dans la traduction d’Alphonse Veïssier-Descombes (XIXe siècle)
« Je le vois l’égal des dieux, cet époux assis en face de toi qui écoute, de tout près, ta voix caressante et ton rire désirable. Dans mon sein, mon cœur s’en affole, je t’assure : oui, quand je te vois, aussitôt je ne puis faire entendre ma voix, ma langue s’est figée, un feu subtil, en même temps, a couru sous ma peau, mes yeux ne voient plus rien, mes oreilles bourdonnent »
— Ode dans la traduction de M. François Lasserre (éd. Antenore, Padoue)
« Il me paraît
Un vrai rival
Des dieux
L’homme qui peut
Rester assis
Près de toi
Bercé de la
Douceur sans nom
De ta voix
Tu parles
Il écoute
Les notes de
Ton rire et moi
Dans ma poitrine
Cœur stupide
Je t’aperçois
En un instant
Il n’y a plus
Un seul son
Un seul
Dans ma bouche
Et tout à coup
Langue rompue
Le feu court
Fin sous ma peau
Mes pauvres yeux
Ne voient plus
L’oreille
Me bourdonne »
— Ode dans la traduction de M. Jérôme Vérain (éd. Clancier-Guénaud, coll. Archipels, Paris)
« Vie digne d’un dieu : s’asseoir devant toi dont le rire liquide s’égrène, mélodieux ; écouter de tout près les chants vibrants par lesquels tu exprimes ton amour… Ô musique adorable de ta voix ! Mon cœur haletant bat plus vite ; mon âme muette ne peut que s’exprimer par des soupirs et cherche en vain des mots introuvables. Un feu subtil court en moi ; mes oreilles tintent ; mes yeux se voilent ; ma langue se dessèche »
— Ode dans la traduction de Jean Larnac et Robert Salmon (éd. Rieder, coll. Maîtres des littératures, Paris)
« Celui-là me paraît être l’égal des dieux, l’homme qui, assis en face de toi, de tout près, écoute ta voix si douce et ce rire enchanteur qui, je le jure, a fait fondre mon cœur dans ma poitrine ; car, dès que je t’aperçois un instant, il ne m’est plus possible d’articuler une parole ; mais ma langue se brise, et sous ma peau, soudain, se glisse un feu subtil ; mes yeux sont sans regard, mes oreilles bourdonnent »
— Ode dans la traduction de Théodore Reinach et Aimé Puech (éd. Les Belles Lettres, coll. des universités de France, Paris)
« Comparable aux dieux l’homme peut se vanter
Qui se sied heureux vis-à-vis de tes yeux,
T’oit et voit de près de naïve douceur
Sourire et parler.
Grâce qui les sens me dérobe et qui fait
Sauteler dedans moi et débattre mon cœur,
T’œilladant je meurs, et ta voix s’accourcit
Faible dedans moi.
Mes soupirs sont lents, et ma langue d’un froid
Morne s’engourdit, subit un petit feu,
Sous ma peau s’éprend, se répand et prend cours
Qui sèche mon cœur.
Rien de mes yeux morts je ne vois, que l’horreur
D’une double nuit ; mon oreille sans fin
Tintouine et bruit »
— Ode dans la traduction de Rémi Belleau, 1re version (XVIe siècle)
« Nul ne semble égaler mieux
Les hauts dieux
Que celui qui face-à-face
T’oit parler et voit la grâce
De ton souris gracieux ;
Ce qui va jusqu’au-dedans
De mes sens
Piller l’esprit qui s’égare :
Car voyant ta beauté rare,
La voix faillir je me sens.
Ma langue morne devient,
Et me vient
Un petit feu qui furète
Dessous ma peau tendrelette,
Tant ta beauté me retient !
Rien plus de l’œil je ne vois
Près de toi ;
Toujours l’oreille me corne »
— Ode dans la traduction de Rémi Belleau, 2e version (XVIe siècle)
« Égal aux dieux, à mon avis,
Est celui qui peut vis-à-vis
Ouïr tes gracieux devis
Et ce doux rire
Qui le cœur hors du sein me tire,
Qui tout l’entendement me vire
Dessus-dessous, tant il l’admire.
Quand je te vois,
Soudainement je m’aperçois
Que toute voix défaut en moi,
Que ma langue n’a plus en soi
Rien de langage.
Une rougeur de feu volage
Me court sous le cuir au visage,
Mes yeux n’ont plus de voir l’usage ;
Je sens tinter
Mes oreilles sans écouter »
— Ode dans la traduction de Jacques Amyot (dans Plutarque, « De l’amour »)
« Il me paraît égal aux dieux l’homme qui, assis en face de toi, écoute ta douce voix et ton rire charmeur qui affole mon cœur. Moi, à ta vue, je reste sans voix, ma langue se brise, la fièvre me brûle, mes yeux se brouillent, mes oreilles bourdonnent »
— Ode dans la traduction de M. Frédérique Vervliet (éd. Arléa, coll. Retour aux grands textes, Paris)
« Il m’éblouit, il goûte le bonheur des dieux, cet homme qui devant toi prend place, tout près de toi écoute, captivé, la douceur de ta voix. Ah ! ce désir d’aimer qui passe dans ton rire. Et c’est bien pour cela qu’un spasme étreint mon cœur dans ma poitrine. Car si je te regarde, même un instant, je ne puis plus parler. Mais d’abord ma langue est brisée, un feu subtil soudain a couru en frisson sous ma peau, mes yeux ne me laissent plus voir, un sifflement tournoie dans mes oreilles. »
— Ode dans la traduction de M. Yves Battistini (éd. Imprimerie nationale, coll. La Salamandre, Paris)
« Qui t’oit et voit vis-à-vis
Celui (comme il m’est avis)
A gagné d’un dieu la place
Ou, si j’ose dire mieux,
De marcher devant les dieux
Il peut bien prendre l’audace.
Car sitôt que je te vois,
Ma maîtresse, devant moi
Parler, œillader ou rire,
Le tout si très doucement,
Pâmé d’ébahissement
Je ne sais que je dois dire14.
Mon esprit s’étourdit
Et ma langue s’engourdit ;
De feu tous mes sens bouillonnent.
Je sens mes yeux s’éblouir.
Ne pouvant plus rien ouïr
Mes deux oreilles bourdonnent. »
— Ode dans la traduction de Jean-Antoine de Baïf (dans « Diverses Amours », XVIe siècle, liv. I, poème 78)
« L’homme fortuné qu’enivre ta présence
Me semble l’égal des dieux, car il entend
Ruisseler ton rire et rêver ton silence.
Et moi, sanglotant,Je frissonne toute, et ma langue est brisée :
Subtile, une flamme a traversé ma chair,
Et ma sueur coule ainsi que la rosée
Âpre de la mer ;Un bourdonnement remplit de bruits d’orage
Mes oreilles… »
— Ode dans la traduction de Renée Vivien15 (éd. A. Lemerre, Paris)
« Celui qui est toujours près de vous et qui a le bonheur de vous entendre parler et de vous voir rire d’une manière si agréable, est assurément aussi heureux que les dieux. C’est ce ris et ce parler qui mettent le trouble dans mon cœur ; car sitôt que je vous vois, la parole me manque, je deviens immobile, et un feu subtil se glisse dans mes veines ; mes yeux se couvrent d’épais nuages, je n’entends qu’un bruit confus »
— Ode dans la traduction d’Anne Lefebvre Dacier (XVIIe siècle)
« Un rival des dieux, tel me semble l’homme
Que je vois assis devant toi, de face,
Lui qui peut t’entendre, si proche, douce, lorsque tu parles,
Saisissante, lorsque tu ris — ce rire
Qui, en moi, a bouleversé mon âme.
Car à peine je t’aperçois, je reste toute muette ;
Et ma langue est comme brisée ; se glisse,
Sous ma peau, soudain, une fine flamme ;
Et mes yeux, aveugles, se vident ; mes oreilles bourdonnent »
— Ode dans la traduction de M. Philippe Brunet (éd. L’Âge d’homme, Lausanne)
« Il m’apparaît l’égal des dieux
Cet homme qui face à toi
Est assis, et proche, t’écoute parler doucement
Et rire, désirable ; ce qui certes
Dans ma poitrine a ébranlé mon cœur.
Dès que je te vois un instant, plus aucun son ne me vient ;
Mais ma langue se brise, un feu léger
Aussitôt court dans ma chair,
Avec mes yeux je ne vois rien, mes oreilles résonnent »
— Ode dans la traduction de M. Pascal Charvet (éd. La Délirante, Paris)
« Il me semble l’égal des dieux
L’homme qui est assis à côté de toi
Et entend de tout près ta douce voix,
Et ton rire qui m’emplit de désir.
Quand j’entends ce rire, mon cœur
Se retourne dans la poitrine ; quand
Je te regarde un instant, je ne peux plus parler.
Les mots me manquent. Un feu caché
Court sous ma peau. Je perds la vue.
Un tambour bat dans mes oreilles. »
— Ode dans la traduction de M. Bernard Ledwidge (éd. Mercure de France, Paris)
« Ce mortel trop heureux me semble assurément
Être égal aux dieux mêmes, en son contentement,
Qui près de vous assis, se sent frapper, s’enchante,
S’enivre du plaisir, du doux ravissement
De vous ouïr parler avec tant d’agrément,
Et de vous voir riant d’une façon touchante
Et d’un air tout charmant.
C’est ce ris, ce parler, cette grâce charmante
Qui troublent puissamment mon âme défaillante ;
Car dans un vif transport, sitôt que je vous vois,
Stupide, hors de moi, la parole mourante
Se perd, s’évanouit dans ma bouche tremblante,
Et je ne me sens plus en cet instant de voix
Qui serve mon attente.
Ma langue en vains efforts se brise faiblement.
Un feu subtil, un feu dangereux, consumant,
S’allume dans mon corps, se glisse dans mes veines.
De nuages épais couverts entièrement,
Mes yeux cessent de voir, même imparfaitement ;
D’un bruit vain et confus mes oreilles trop pleines
Résonnent sourdement. »
— Ode dans la traduction du baron Hilaire-Bernard de Longepierre (XVIIe siècle)
« Il égale les dieux je crois
L’homme qui devant toi vient s’asseoir
Et qui tout près de toi entend
Ta voix tendre
Et ton rire enchanteur qui a, je le jure,
Affolé mon cœur dans ma poitrine
Car si je te vois un instant je ne peux
Plus rien dire
Ma langue est brisée, sous ma peau
Un feu subtil soudain se glisse
Mes yeux ne voient plus, mes oreilles sont
Bourdonnantes »
— Ode dans la traduction de Mme Édith Mora (éd. Flammarion, Paris)
« Il me paraît l’égal des dieux
L’homme qui en face de toi
S’assoit et de tout près écoute
Ton doux parler
Et ton rire délicieux qui a ébranlé
Mon cœur au fond de ma poitrine
Car dès que je te regarde, ne serait-ce qu’un instant, aussitôt
Je ne puis prononcer plus un mot
Ma langue se brise, un feu
Subtil court sous ma peau,
Mes yeux ne voient plus rien, je n’entends plus
Qu’un bourdonnement »
— Ode dans la traduction d’André-Édouard Marty (éd. A.-É. Marty, Paris)
« Je me sens devenir l’égal des plus grands dieux
Lorsque, assis près de toi, je te contemple
Et goûte l’heureuse harmonie de tes paroles,
Les délices de ton rire qui bouleverse mon cœur
Et le renvoie à mes lèvres.
La parole me manque, je ne puis bouger, je deviens
Aveugle, mes oreilles se ferment.
Une flamme subtile se glisse dans mes veines. »
— Ode dans la traduction d’Édith de Beaumont (éd. Compagnie française des arts graphiques, Paris)
« Quel autre bonheur oserait-il élire ?
N’est-il pas l’égal du plus illustre roi,
Le mortel qui parle et se meut et respire
À côté de toi ?
Moi, dès que j’entends ta voix claire et subtile
Et que sur le mien ton regard vient briller,
Telle qu’un flambeau de résine, immobile,
Je me sens brûler.
Mes doigts brusquement se crispent de délice ;
De mon sang s’exalte et s’arrête le flux :
Un venin divin dans mes moelles se glisse ;
Mes yeux ne voient plus. »
— Ode dans la traduction de Fernand Mazade (éd. J. et R. Wittmann, Paris)
« Je regarde comme l’égal des dieux le mortel qui, placé près de toi, écoute tes paroles enchanteresses, et te voit doucement lui sourire. Ce sont tous ces charmes qui jettent le trouble au fond de mon âme. Dès que je te vois, la parole expire sur mes lèvres. Ma langue est muette. Je sens courir de veine en veine un feu brûlant. Mes yeux s’obscurcissent. Je n’entends qu’un bruit confus. »
— Ode dans la traduction de Julien-Jacques Moutonnet-Clairfons (XVIIIe siècle)
« Heureuse, cher Phaôn, la beauté jeune et tendre,
Sur qui tu fais tomber l’éclat de tes beaux yeux !
Le plaisir de te voir, le charme de t’entendre
Font que dans son bonheur elle égale les dieux.
Pour moi, dès qu’une fois tu daignes me sourire,
Certain je ne sais quoi s’empare de mes sens ;
Mon âme est tout émue, et je ne saurais dire
Jusqu’où va la douceur du plaisir que je sens.
Mon cœur est pénétré d’une flamme subtile ;
Mon oreille n’entend qu’un murmure confus ;
Ma langue s’embarrasse, et devient immobile ;
Je languis, je soupire, et mon œil ne voit plus. »
— Ode dans la traduction de François Gacon (XVIIIe siècle)
« Oui, je le regarde comme le rival des dieux, celui qui est assis devant toi, qui entend de près résonner ta voix mélodieuse, qui s’enivre du charme de ton sourire. Ah ! c’est ce qui jette le trouble et le désordre dans mon âme. À peine je t’ai vue, que sur le bord de mes lèvres ma voix étouffée s’arrête, ma langue s’embarrasse, un feu rapide dans mes veines s’est répandu, mes yeux ne voient plus, mes oreilles n’entendent plus »
— Ode dans la traduction d’Edme Billardon de Sauvigny (XVIIIe siècle)
« Heureux celui qui près de toi soupire ;
Qui, sur lui seul, attire ces beaux yeux,
Ce doux accent et ce tendre sourire !
Il est égal aux dieux.
De veine en veine une subtile flamme
Court dans mon sein sitôt que je te vois ;
Et dans le trouble où s’égare mon âme,
Je demeure sans voix.
Je n’entends plus ; un voile est sur ma vue »
— Ode dans la traduction de l’abbé Jacques Delille (XVIIIe siècle)
« Trop heureux le mortel qui près de toi respire !
Son bonheur, cher Phaon, le rend égal aux dieux :
Il t’entend lui parler, il te voit lui sourire,
Il peut lire en tes yeux !
Et moi, pour mon tourment, j’ai vu briller tes charmes ;
Ton langage si doux, ton regard si flatteur
Ont troublé mon esprit, et porté les alarmes
Jusqu’au fond de mon cœur.
Tu parais : aussitôt ma langue est immobile,
Mon oreille n’entend qu’un murmure confus,
Dans mes veines circule une flamme subtile,
Et mon œil ne voit plus. »
— Ode dans la traduction de Louis Gorsse (XIXe siècle)
« Il me paraît égaler les dieux l’amant qui, près de toi, les yeux sur toi fixés, écoute ton doux parler et s’enivre de ton souris gracieux — charmes puissants qui dans ma poitrine bouleversent mon cœur. Car à ton aspect, je ne trouve plus de voix, ma langue s’embarrasse, un feu subtil circule dans mes veines, ma vue se couvre d’un nuage, un bruit confus me bourdonne aux oreilles »
— Ode dans la traduction d’Octave Portret (XIXe siècle)
« Il me paraît égal aux dieux celui qui, assis près de toi doucement, écoute tes ravissantes paroles et te voit lui sourire ; voilà ce qui me bouleverse jusqu’au fond de l’âme. À peine t’ai-je vue, que la voix manque à mes lèvres, ma langue est enchaînée ; une flamme subtile court dans toutes mes veines, les oreilles me tintent »
— Ode dans la traduction d’Ernest Falconnet (dans « Lyriques grecs », XIXe siècle)
« Il me paraît goûter le bonheur des dieux,
L’heureux mortel qui, reposant près de toi,
Peut admirer tes ravissantes paroles
Et ton doux sourire !
Mon cœur se serre dans ma poitrine oppressée,
Il ne bat plus ; et mon souffle haletant
Étreint ma gorge ; ma voix expire sur mes lèvres
Quand je te regarde.
Ma langue alors est enchaînée immobile ;
Un feu subtil pénètre et parcourt mes chairs ;
Mes yeux se troublent, tous les objets se confondent,
Mes oreilles bourdonnent »
— Ode dans la traduction de Louis Planchon (XIXe siècle)
« Celui-là me paraît être l’égal des dieux,
Qui, devant toi placé, peut te voir et t’entendre,
Entendre près de toi les sons mélodieux
De ta voix douce et tendre,
Voir ton rire amoureux !… ce qui troubla mes sens,
Ce qui jeta mon cœur dans ce brûlant délire ;
Car dès que je te vois, au même instant je sens
Que je ne puis rien dire ;
Ma langue est enchaînée et ne m’obéit plus,
Le feu le plus subtil se glisse dans mes veines,
Mes yeux ne voient plus rien, des bruits les plus confus
Mes oreilles sont pleines »
— Ode dans la traduction de … Marcellot et … Grosset (XIXe siècle)
« Celui-là me paraît égal aux dieux qui, assis en face de toi, écoute de près ton doux parler
Et ton aimable rire : ils font tressaillir mon cœur dans mon sein, la voix n’arrive plus à mes lèvres ;
Ma langue se brise, un feu subtil court rapidement sous ma chair, mes yeux ne voient plus rien, mes oreilles bourdonnent »
— Ode dans la traduction d’Émile Deschanel (« Sappho et les Lesbiennes » dans « Revue des deux mondes », 1847, avril)
« Il me semble l’égal des dieux
Celui qui de ta voix s’enivre,
Qui lit son bonheur dans tes yeux,
Et qui près de toi se sent vivre !
Ce doux souris, quand je te vois,
Me trouble !… Interdite, oppressée,
Sur ma lèvre expire ma voix,
Et ma langue reste glacée !…
Je brûle !… Des feux inconnus
En moi courent de veine en veine…
Je n’entends rien… je ne vois plus… »
— Ode dans la traduction de Jules-Henry Rédarez Saint-Remy (XIXe siècle)
« Assis près de toi, dans son charmant délire,
Il me semble égal à ces dieux qu’on admire,
Le mortel qui peut savourer ton sourire
Et ta douce voix.
Rien qu’en te voyant, je sens dans ma poitrine
Frissonner mon cœur d’une fièvre divine ;
Sur ma lèvre en feu, le mot qu’il te destine
Expire vingt fois.
Ma langue est brisée ; une flamme soudaine
Court dans tout mon sang, glisse de veine en veine ;
Mon regard s’éteint, mon oreille incertaine
Ne peut plus ouïr. »
— Ode dans la traduction de Joseph Boulmier (XIXe siècle)
« Assis à tes côtés, celui-là qui soupire,
Écoutant de ta voix le son mélodieux,
Celui-là qui te voit, ô rage ! lui sourire,
Celui-là, je le dis, il est égal aux dieux !
Dès que je t’aperçois, la voix manque à ma lèvre,
Ma langue se dessèche et veut en vain parler ;
Dans mes tempes en feu j’entends battre la fièvre,
Et me sens tout ensemble et transir et brûler. »
— Ode dans la traduction d’Alexandre Dumas (dans « La San Felice », ch. XLII)
« Il me paraît égal aux dieux, l’homme qui en face de toi s’assied, et de près t’entend doucement parler,
Et rire gracieusement. Cela m’a fait défaillir le cœur dans la poitrine, car sitôt que je te vois, il ne me vient plus la moindre parole.
Ma langue s’embarrasse et un feu subtil me court sous la peau, et de mes yeux je n’aperçois plus rien, et mes oreilles bourdonnent. »
— Ode dans la traduction de Léo Joubert (« Alcée et Sapho » dans « Essais de critique et d’histoire », XIXe siècle, p. 142-189)
« Il me paraît être l’égal des dieux,
Cet homme qui, penché sur ta bouche vermeille,
Enivré de la voix qui frappe son oreille,
Te dévore des yeux.
Tu lui souris d’un sourire enchanteur.
Cette vue, augmentant le mal qui me domine,
Dans le frémissement qui règne en ma poitrine
Fait tressaillir mon cœur.
Ma voix se tait dans ma bouche, et mes sens
Brûlent d’un feu subtil glissant de veine en veine ;
Mon œil voilé s’éteint, et je perçois à peine
Quelques bourdonnements. »
— Ode dans la traduction de Jean de La Roche-Aymon (XIXe siècle)
« Il me paraît égal aux dieux
L’homme qui, lisant dans tes yeux
Son sort, écoute avec ivresse
Ta voix enchanteresse,
Et te voit sourire ; aussitôt
Mon cœur frémit sous la tempête :
Quand je te vois, l’air en sursaut
Dans ma gorge s’arrête,
Ma langue est muette, mon sang
Est brûlé par un feu naissant,
Mon oreille tinte et ma vue
D’un voile est revêtue »
— Ode dans la traduction de Gabriel Beau (dans « La Grèce poétique. Anacréon • Sappho • Bion • Moschus • Théocrite », XIXe siècle)
« Il est pour moi l’égal des dieux
Celui qui près de toi peut vivre,
Qui t’entend parler et qu’enivre
Un regard de tes yeux.
Et moi, de l’amour qu’il t’inspire
Jalouse, dès que je te vois,
Je reste interdite, et la voix
Sur mes lèvres expire.
Le feu qu’allume ta beauté
Court dans mon sang de veine en veine
Le voile d’une ombre soudaine
Sur mes yeux est jeté. »
— Ode dans la traduction de Prosper Yvaren (XIXe siècle)
« Celui-là me paraît égal aux dieux qui s’assied devant toi et, de tout près, entend ta voix si douce,
Ton rire aimable, qui fond mon cœur dans ma poitrine. Dès que mon regard t’aperçoit, la voix me manque,
Ma langue se sèche, un feu subtil court sous ma peau, ma vue se trouble et mes oreilles bourdonnent »
— Ode dans la traduction d’Alfred Croiset (« Sappho » dans « Histoire de la littérature grecque. Tome II. Lyrisme • Premiers Prosateurs • Hérodote », XIXe siècle, p. 226-244)
« Celui qui a le bonheur d’être assis en face de toi, d’écouter de tout près ton doux parler, ton rire enchanteur, ah ! je dis qu’il est l’égal des dieux immortels.
Le cœur me saute dans la poitrine quand je t’entends, ma bien-aimée ; à peine la voix arrive-t-elle à mes lèvres.
Non, non, je ne peux plus parler ! Je ne vois plus rien ! Car un feu subtil me court dans tout le corps. Les oreilles me bourdonnent. »
— Ode dans la traduction d’Édouard Romilly (éd. E. Figuière, coll. Le Roman international, Paris)
« Il me paraît égal aux dieux,
L’homme qui peut s’asseoir
Vis-à-vis de toi, et de près entendre
Le son de ta voix douce
Et ton rire enchanteur,
Qui frappe de démence
Mon cœur en ma poitrine.
Car, dès que je te vois,
Ne fût-ce qu’un instant,
Je ne puis dès lors
Exhaler aucun son.
Mais ma langue se brise,
Un feu subtil se glisse
Aussitôt sous ma chair ;
Je ne vois rien de mes yeux,
Et mes oreilles bourdonnent. »
— Ode dans la traduction de Mario Meunier (éd. B. Grasset, Paris)
« Il goûte le bonheur que connaissent les dieux
Celui qui peut auprès de toi
Se tenir et te regarder,
Celui qui peut goûter la douceur de ta voix,
Celui que peut toucher la magie de ton rire ;
Mais moi, ce rire, je le sais,
Il fait fondre mon cœur en moi.
Ah ! moi, sais-tu, si je te vois,
Fût-ce une seconde aussi brève,
Tout à coup alors sur mes lèvres
Expire sans force ma joie.
Ma langue est là comme brisée,
Et soudain, au cœur de ma chair,
Un feu invisible a glissé.
Mes yeux ne voient plus rien de clair,
À mon oreille un bruit a bourdonné. »
— Ode dans la traduction de M. Robert Brasillach (dans « Anthologie de la poésie grecque », éd. Stock, Paris)
« Il me paraît l’égal des dieux, l’homme qui peut s’asseoir dans ta présence et entendre de près ton doux parler, ton rire savoureux, qui font battre mon cœur au fond de ma poitrine. Car, dès que je t’aperçois, ne fût-ce qu’un instant, je n’ai plus de paroles, ma langue se brise, un feu subtil se met à courir sous ma peau, mes yeux ne voient plus, mes oreilles bourdonnent »
— Ode dans la traduction de Rolande Canudo (éd. du Raisin, Paris)
« Celui-là me paraît être l’égal des dieux,
Qui s’assied face à toi, et de tout près, écoute
Ta voix si douce ;
Ce rire qui suscite en moi la passion
Et qui, je te le jure, a fait bondir mon cœur
Dans ma poitrine.
Dès que je t’aperçois, en effet, un instant,
Aussitôt je ne puis plus même articuler
Une parole.
Mais ma langue se brise, et sous ma peau, se glisse
Soudain un feu subtil ; mes yeux sont sans regards ;
Mes oreilles bourdonnent »
— Ode dans la traduction de M. Léon Leloir (dans « Poésies lyriques grecques », éd. Office de publicité, coll. Lebègue, Bruxelles)
« Il est pareil aux dieux, l’homme qui te regarde,
Sans craindre ton sourire et tes yeux et ta voix,
Moi, je tremble et je sue, et ma face est hagarde,
Et mon cœur — aux abois…
La chaleur et le froid tour à tour m’envahissent ;
Je ne résiste pas au délire trop fort »
— Ode dans la traduction de Mme Marguerite Yourcenar (dans « La Couronne et la Lyre : poèmes », éd. Gallimard, Paris)
« Cet homme-là me paraît l’égal des dieux, qui s’assied devant toi et de près entend ta douce voix,
Ton rire délicieux qui frappe de transport mon cœur dans ma poitrine. En effet, dès que je t’aperçois, la voix me manque,
Ma langue se brise, aussitôt un feu subtil court sous ma peau ; ma vue s’éteint et mes oreilles bourdonnent »
— Ode dans la traduction d’Henri Lebègue (dans Pseudo-Longin, « Du sublime », ch. X, sect. 2)
« Il me paraît, celui là-bas, égal aux dieux, qui face à toi est assis, et tout près écoute ta voix suave et ton rire charmeur qui a frappé mon cœur d’effroi, dans ma poitrine ; tant il est vrai que si peu que je te regarde, alors il ne m’est plus possible de parler, pas même une parole ; mais voici que ma langue se brise, et que subtil aussitôt sous ma peau court le feu ; dans mes yeux il n’y a plus un seul regard, mes oreilles bourdonnent »
— Ode dans la traduction de M. Jackie Pigeaud (dans Pseudo-Longin, « Du sublime », ch. X, sect. 2)
« Heureux qui, près de toi, pour toi seule soupire,
Qui jouit du plaisir de t’entendre parler,
Qui te voit quelquefois doucement lui sourire,
Les dieux, dans son bonheur, peuvent-ils l’égaler ?
Je sens de veine en veine une subtile flamme
Courir par tout mon corps, sitôt que je te vois ;
Et dans les doux transports où s’égare mon âme,
Je ne saurais trouver de langue, ni de voix.
Un nuage confus se répand sur ma vue,
Je n’entends plus »
— Ode dans la traduction de Nicolas Boileau (dans Pseudo-Longin, « Du sublime », ch. X, sect. 2)
« Il me semble égal aux dieux, le mortel assis en face de toi, qui entend de près les doux sons de ta voix
Et jouit de ton charmant sourire. Ta présence fait palpiter mon cœur ; dès que tu parais, à l’instant ma voix s’éteint,
Ma langue se refuse à parler, un feu subtil se glisse rapidement dans mes veines, mes yeux ne voient plus, un bruit sourd remplit mes oreilles »
— Ode dans la traduction de Louis Vaucher (dans Pseudo-Longin, « Du sublime », ch. X, sect. 2)
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- Traduction d’André Lebey (1895) [Source : Bibliothèque nationale de France]
- Édition et traduction de Renée Vivien (1903) [Source : Bibliothèque nationale de France]
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- Traduction de Renée Vivien (1923) [Source : Bibliothèque nationale de France]
- Traduction de Renée Vivien (éd. électronique) [Source : Wikisource]
- Édition et traduction de Claude Bréghot Du Lut (1835) [Source : Google Livres]
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- Édition et traduction d’Alphonse Veïssier-Descombes (1839) [Source : Google Livres]
- Édition et traduction de Jules-Henry Rédarez Saint-Remy (1852) [Source : Google Livres]
- Édition et traduction de Jules-Henry Rédarez Saint-Remy (1852) ; autre copie [Source : Google Livres]
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- Édition et traduction d’Anne Lefebvre Dacier (1716) [Source : Google Livres]
- Édition et traduction d’Anne Lefebvre Dacier (1716) ; autre copie [Source : Google Livres]
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- Édition et traduction d’Anne Lefebvre Dacier (1716) ; autre copie [Source : Bibliothèque électronique suisse]
- Édition et traduction d’Anne Lefebvre Dacier (1716 bis) [Source : Google Livres]
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- Édition et traduction d’Anne Lefebvre Dacier (1699) [Source : Google Livres]
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Consultez cette bibliographie succincte en langue française
- Pierre Bayle, « Dictionnaire historique et critique. Tome XIII » (XVIIe siècle) [Source : Google Livres]
- Philippe Brunet, « “L’Égal des dieux” : cent versions d’un poème de Sappho » (éd. Allia, Paris)
- Alfred Croiset, « Sappho » dans « Histoire de la littérature grecque. Tome II. Lyrisme • Premiers Prosateurs • Hérodote » (XIXe siècle), p. 226-244 [Source : Google Livres].
- En grec « Μέλη ».
- En grec Σαπφὼ ἡ Λεσϐία. « Mais son nom authentique était Ψάπφω (Psapphô), au témoignage de la poétesse elle-même et de monnaies mytiléniennes. Des monnaies d’Érésos ont la forme simplifiée Σαπφώ (Sapphô) qui est devenue en grec la forme la plus commune et a abouti finalement à Σαφώ (Saphô) », dit Aimé Puech.
- En grec « ἡ Σαπφώ, θαυμαστόν τι χρῆμα· οὐ γὰρ ἴσμεν ἐν τῷ τοσούτῳ χρόνῳ τῷ μνημονευομένῳ φανεῖσάν τινα γυναῖκα ἐνάμιλλον οὐδὲ κατὰ μικρὸν ἐκείνῃ ποιήσεως χάριν ».
- Platon dans « Anthologie grecque, d’après le manuscrit palatin ».
- « Dissertations », ch. XXIV.
- Début de l’« Ion » de Platon.
- p. 131.
- p. 126.
- p. 215.
- p. 186.
- p. 115.
- p. 98.
- « [Cette] ode de Sappho, que Longin a citée et que Boileau a si bien traduite, est le modèle peut-être inimitable d’un amour à la fois voluptueux et brûlant », dit Jean-François Marmontel (« Éléments de littérature », art. « ode »).
- C’est-à-dire « ce que je dois dire ».
- Pseudonyme de Pauline Mary Tarn.