Foire aux questions

Je voudrais acheter tel ou tel livre. Est-ce possible chez vous? Pourriez-vous me le faire parvenir?

Non. Le site «Notes du mont Royal» n’a pas de vo­ca­tion mar­chande, ce n’est pas une bou­tique. Les comptes ren­dus sont miens, mais les ne m’appartiennent pas, ils sont la pro­priété de leurs au­teurs ou de leurs édi­teurs res­pec­tifs. Si je me per­mets d’en pro­po­ser cer­tains en té­lé­char­ge­ment, c’est qu’ils sont vieux et tom­bés dans le do­maine pu­blic.

Je souhaiterais savoir si vous êtes dans le domaine des lettres? Ou si vous êtes une personne passionnée par la littérature et que vous souhaitiez tout simplement partager cette passion?

Mon pre­mière, c’est, je crois, une de mes ins­ti­tu­trices en . Elle nous en­voyait cher­cher des livres au «tchi­ta­lichté» («lieu de lec­ture») le plus proche. Sous ce nom, on en­tend un lieu ser­vant à la fois de bi­blio­thèque po­pu­laire et de mai­son de la , et s’occupant à ins­truire le . C’est l’équivalent des «ca­bi­nets de lec­ture» à Pa­ris après la Ré­vo­lu­tion. Dans toute lo­ca­lité un peu im­por­tante de Bul­ga­rie, on trouve cet an­cêtre des . Notre ins­ti­tu­trice en ex­cu­sait l’état de dé­la­bre­ment, en ci­tant ce mot de Lé­nine : «Il faut pla­cer l’ et la gloire d’une bi­blio­thèque pu­blique non dans le nombre de ra­re­tés qu’elle pos­sède, dans son fonds d’éditions du XVIe siècle ou de du Xe, mais dans l’ampleur avec la­quelle ces livres cir­culent parmi le peuple, dans le nombre de nou­veaux lec­teurs ga­gnés par la bi­blio­thèque… de livres prê­tés à do­mi­cile, dans le nombre d’ qui ont pris goût à la lec­ture et ont ap­pris à se ser­vir de la bi­blio­thèque». Cette brave femme nous fai­sait faire des comptes ren­dus de livres à lon­gueur d’année et elle avait l’amabilité de pré­fé­rer les miens et de les faire lire de­vant la classe. Mes comptes ren­dus, aujourd’hui, sont plus dé­taillés et dans une plus noble que le , mais ils res­tent à plu­sieurs égards des exer­cices d’école; et je reste à plu­sieurs égards le pe­tit éco­lier que j’étais.