Il s’agit de l’« Œuvre poétique » de Tu Fu 1 qui se définit par la sobriété des sentiments et l’exact réalisme des tableaux. Sans se permettre des commentaires trop personnels, s’effaçant, disparaissant en tant qu’auteur devant ses poésies qui parlent d’elles-mêmes, Tu Fu peint les scènes familières de la vie courante, les misères du petit peuple en proie à la guerre, à la famine et aux injustices. Son « Œuvre poétique » adopte un ton égal et apparemment impassible, mais qu’un détail vient tout à coup rendre vivant, voire poignant, grâce au choix de deux ou trois mots (« derrière les portes de laque rouge, viandes et vins empestent ; sur les chemins, les affamés laissent leurs os gelés ») auxquels l’auteur sait donner leur valeur entière, et qu’on dirait écrits pour l’éternité. Tu Fu est, à ce titre, le plus classique des poètes chinois, même s’il y en a d’autres dont le génie est supérieur au sien 2. « Le trait principal de son talent, celui qui domine l’œuvre et vient le premier à l’esprit cherchant une impression générale, c’est le caractère conscient et comme réfléchi de ses œuvres. Tu Fu est un artiste toujours sûr et conscient de ses moyens, sachant toujours parfaitement le but auquel il tend. Il n’a guère d’élans imprévus, de digressions dues à des émotions spontanément écloses ; il règle ses œuvres et leur effet avec la perfection d’un mécanisme infaillible, ne laissant rien au hasard, n’omettant rien d’essentiel, n’ajoutant rien de superflu… Mais ce sont là, précisément, les traits essentiels des principes de l’école classique, les qualités idéales auxquelles tend… la mentalité artistique des Tang 3, période du classicisme chinois », dit M. Georges Margouliès.
poésie historique chinoise
sujet
Tu Fu, « Œuvre poétique. Tome II. La Guerre civile (755-759) »
Il s’agit de l’« Œuvre poétique » de Tu Fu 1 qui se définit par la sobriété des sentiments et l’exact réalisme des tableaux. Sans se permettre des commentaires trop personnels, s’effaçant, disparaissant en tant qu’auteur devant ses poésies qui parlent d’elles-mêmes, Tu Fu peint les scènes familières de la vie courante, les misères du petit peuple en proie à la guerre, à la famine et aux injustices. Son « Œuvre poétique » adopte un ton égal et apparemment impassible, mais qu’un détail vient tout à coup rendre vivant, voire poignant, grâce au choix de deux ou trois mots (« derrière les portes de laque rouge, viandes et vins empestent ; sur les chemins, les affamés laissent leurs os gelés ») auxquels l’auteur sait donner leur valeur entière, et qu’on dirait écrits pour l’éternité. Tu Fu est, à ce titre, le plus classique des poètes chinois, même s’il y en a d’autres dont le génie est supérieur au sien 2. « Le trait principal de son talent, celui qui domine l’œuvre et vient le premier à l’esprit cherchant une impression générale, c’est le caractère conscient et comme réfléchi de ses œuvres. Tu Fu est un artiste toujours sûr et conscient de ses moyens, sachant toujours parfaitement le but auquel il tend. Il n’a guère d’élans imprévus, de digressions dues à des émotions spontanément écloses ; il règle ses œuvres et leur effet avec la perfection d’un mécanisme infaillible, ne laissant rien au hasard, n’omettant rien d’essentiel, n’ajoutant rien de superflu… Mais ce sont là, précisément, les traits essentiels des principes de l’école classique, les qualités idéales auxquelles tend… la mentalité artistique des Tang 3, période du classicisme chinois », dit M. Georges Margouliès.
Tu Fu, « Œuvre poétique. Tome I. Poèmes de jeunesse »
Il s’agit de l’« Œuvre poétique » de Tu Fu 1 qui se définit par la sobriété des sentiments et l’exact réalisme des tableaux. Sans se permettre des commentaires trop personnels, s’effaçant, disparaissant en tant qu’auteur devant ses poésies qui parlent d’elles-mêmes, Tu Fu peint les scènes familières de la vie courante, les misères du petit peuple en proie à la guerre, à la famine et aux injustices. Son « Œuvre poétique » adopte un ton égal et apparemment impassible, mais qu’un détail vient tout à coup rendre vivant, voire poignant, grâce au choix de deux ou trois mots (« derrière les portes de laque rouge, viandes et vins empestent ; sur les chemins, les affamés laissent leurs os gelés ») auxquels l’auteur sait donner leur valeur entière, et qu’on dirait écrits pour l’éternité. Tu Fu est, à ce titre, le plus classique des poètes chinois, même s’il y en a d’autres dont le génie est supérieur au sien 2. « Le trait principal de son talent, celui qui domine l’œuvre et vient le premier à l’esprit cherchant une impression générale, c’est le caractère conscient et comme réfléchi de ses œuvres. Tu Fu est un artiste toujours sûr et conscient de ses moyens, sachant toujours parfaitement le but auquel il tend. Il n’a guère d’élans imprévus, de digressions dues à des émotions spontanément écloses ; il règle ses œuvres et leur effet avec la perfection d’un mécanisme infaillible, ne laissant rien au hasard, n’omettant rien d’essentiel, n’ajoutant rien de superflu… Mais ce sont là, précisément, les traits essentiels des principes de l’école classique, les qualités idéales auxquelles tend… la mentalité artistique des Tang 3, période du classicisme chinois », dit M. Georges Margouliès.