Il s’agit de l’« Œuvre poétique » de Tu Fu 1 qui se définit par la sobriété des sentiments et l’exact réalisme des tableaux. Sans se permettre des commentaires trop personnels, s’effaçant, disparaissant en tant qu’auteur devant ses poésies qui parlent d’elles-mêmes, Tu Fu peint les scènes familières de la vie courante, les misères du petit peuple en proie à la guerre, à la famine et aux injustices. Son « Œuvre poétique » adopte un ton égal et apparemment impassible, mais qu’un détail vient tout à coup rendre vivant, voire poignant, grâce au choix de deux ou trois mots (« derrière les portes de laque rouge, viandes et vins empestent ; sur les chemins, les affamés laissent leurs os gelés ») auxquels l’auteur sait donner leur valeur entière, et qu’on dirait écrits pour l’éternité. Tu Fu est, à ce titre, le plus classique des poètes chinois, même s’il y en a d’autres dont le génie est supérieur au sien 2. « Le trait principal de son talent, celui qui domine l’œuvre et vient le premier à l’esprit cherchant une impression générale, c’est le caractère conscient et comme réfléchi de ses œuvres. Tu Fu est un artiste toujours sûr et conscient de ses moyens, sachant toujours parfaitement le but auquel il tend. Il n’a guère d’élans imprévus, de digressions dues à des émotions spontanément écloses ; il règle ses œuvres et leur effet avec la perfection d’un mécanisme infaillible, ne laissant rien au hasard, n’omettant rien d’essentiel, n’ajoutant rien de superflu… Mais ce sont là, précisément, les traits essentiels des principes de l’école classique, les qualités idéales auxquelles tend… la mentalité artistique des Tang 3, période du classicisme chinois », dit M. Georges Margouliès.
Tu Fu naquit en 712 apr. J.-C. Sa mère mourut alors qu’il était en bas âge, et il fut laissé aux soins d’une tante qu’il immortalisa dans cette épitaphe 4 : « Jadis, je suis tombé malade chez ma tante. Comme son fils était également souffrant, elle interrogea une sorcière qui lui dit : “Celui qui couchera dans le berceau près du mur Sud sera guéri”. Ma tante déplaça alors son fils pour me mettre [à sa place] dans [le] berceau. Je survécus, mais le fils de ma tante décéda ». À sept ans, songeant déjà à de grands desseins, Tu Fu rédigea une première ode pour chanter les phénix. À quatorze ou quinze ans, il se mit à parcourir les cercles littéraires. Il faisait peu de cas des enfants de son âge, et tous ceux avec qui il liait amitié avaient les cheveux blancs. Comme il avait de l’esprit et qu’il s’était livré aux études avec toute l’ardeur dont il était capable, il se présenta au concours impérial avec beaucoup de confiance ; mais de tous les candidats, il fut le seul à ne pas être admis : « Qui eût cru que je raterais ces épreuves et que je prendrais seul congé du Préfet de la Capitale ? », écrivit-il non sans dépit 5. Convaincu, par son peu de succès, qu’il n’était pas propre à atteindre un poste éminent, il renonça aux grades et à tous les avantages qu’il en espérait, et se fit poète. Parmi les différentes compositions dues à son pinceau, il s’en trouvait trois qui enlevaient tous les suffrages ; c’étaient trois rhapsodies, de celles que les Chinois appellent « fu » 6. On les présenta à l’Empereur Hsuan Tsong 7, poète lui-même, qui en fut charmé ; il voulut voir l’auteur, le reçut avec bonté, eut avec lui une assez longue conversation et lui dit, en lui donnant congé, qu’il le nommait mandarin. Charge honorable, mais très peu lucrative. Elle eût comblé les vœux d’un homme riche, mais elle était un vrai fardeau pour un homme qui avait à peine de quoi vivre. Quelque temps après, Tu Fu prit le parti de parler enfin clairement ; il composa un « fu » dans lequel, après avoir fait l’éloge de ses propres ancêtres, il s’adressait à l’Empereur et lui disait : « J’ai commencé à écrire des poèmes à l’âge de sept ans, et en presque quarante ans, j’ai à mon actif plus de mille pièces. À présent, [mes confrères lettrés] obtiennent de se présenter à la Porte aux Chevaux de Bronze et ils sont nombreux à accéder à la Salle de Jade ; mais moi, mes vêtements ne me vont pas, et je vis, la plupart du temps, aux crochets d’autrui. Je suis constamment sur la route, redoutant seulement de périr dans un fossé… Prosterné à terre, j’espère que Sa Majesté Brillante me prendra en pitié, si ce n’est pour ma misère du moins pour mon âge » 8.
« il règle ses œuvres et leur effet avec la perfection d’un mécanisme infaillible »
L’Empereur satisfit à cette juste requête ; il assigna à notre poète une pension suffisante pour le faire vivre à l’aise et la lui fit payer d’avance, en lui promettant de plus grands bienfaits pour l’avenir. Cependant, Tu Fu ne profita pas longtemps de la libéralité de son mécène. Cette année même arriva la révolte d’An lou shan 9, et l’Empereur s’étant enfui de la capitale, Tu Fu se sauva de son côté dans un endroit inaccessible aux recherches. Il y vécut quelques mois des fruits qu’il allait cueillir, et des racines sauvages qu’il préparait lui-même. Son corps devint d’une maigreur extrême, et son habit n’était plus qu’un haillon. Dans cet état, il apprit que Su Tsong venait de monter sur le trône à la place de son père. Il crut que ce nouvel Empereur le verrait avec plaisir. Il alla l’attendre sur le grand chemin ; mais il y fut à peine arrivé qu’un parti de rebelles, qui faisait des ravages dans les environs, se saisit de sa personne et l’emmena au gros de l’armée du général An lou shan. Il se nomma pour ne pas être maltraité, et quelques officiers, se souvenant d’avoir entendu parler de lui comme d’un homme célèbre dans l’Empire, voulurent le montrer au général. « Quelques-uns de vos gens », dirent-ils à An lou shan 10, « ont pris sur le grand chemin le plus grand poète de l’Empire. Si vous voulez le voir, nous vous l’amènerons ici ; et si vous voulez le garder, il pourra vous amuser dans vos heures de délassement. — Quel animal est-ce qu’un poète », répliqua An lou shan, « et quels tours sait-il faire ?… Sait-il mieux se battre que nous ? S’il est bon guerrier, je le verrai volontiers et je lui donnerai de l’emploi ; si ce n’est qu’un ajusteur de paroles, je n’ai pas besoin de lui ; il ne ferait que m’embarrasser ici. » Sur ces mots du général tartare, qui ne savait ni lire ni écrire, on laissa Tu Fu entre les mains de ceux qui l’avaient capturé, et notre poète, profitant de la négligence qu’on avait à le garder et du peu de cas qu’on faisait de lui, trouva le moyen de s’échapper.
Il n’existe pas moins de seize traductions françaises de l’« Œuvre poétique », mais s’il fallait n’en choisir qu’une seule, je choisirais celle de M. Nicolas Chapuis.
「暮投石壕村,
有吏夜捉人.
老翁踰牆走,
老婦出門看.
吏呼一何怒!
婦啼一何苦!
聽婦前致詞:
『三男鄴城戍……』」— Poème dans la langue originale
« Alors que je logeai un soir au village de Shihao,
Un officier procéda à une rafle en pleine nuit.
Le patron s’enfuit en enjambant le mur,
Tandis que son épouse se présentait à la porte.
Si furieux les cris de l’officier !
Si amères les larmes de l’épouse !
J’entendis la dame parlementer :
“Mes trois fils étaient au siège de Ye…” 11 »
— Poème dans la traduction de M. Chapuis
« Au crépuscule, je loge au village de Shih hao
La nuit, un officier vient pour emmener les hommes
Le vieillard escalade le mur, s’enfuit
Sa vieille femme sort répondre à la porte
L’officier hurle, quel air furieux !
La femme pleure, quel air accablé !
J’entends la femme s’avancer et répondre :
“Mes trois garçons sont partis pour la guerre, à Yu cheng…” »
— Poème dans la traduction de Mme Cheng Wing fun et M. Hervé Collet (« Dieux et diables pleurent : poèmes », éd. Moundarren, Millemont)
« Au coucher du soleil, j’allais cherchant un gîte dans le village de Che-kao ;
Un recruteur arrivait en même temps que moi, de ceux qui, pendant la nuit, saisissent les hommes.
Un vieillard l’aperçoit, franchit le mur et s’enfuit ;
Une vieille femme sort de la même demeure et marche au-devant du recruteur.
Le recruteur crie — avec quelle colère !
La femme se lamente — avec quelle amertume !
Elle dit : “Écoutez la voix de celle qui est là devant vous :
J’avais trois fils, ils étaient tous trois au camp de l’Empereur…” »
— Poème dans la traduction du marquis Léon d’Hervey Saint-Denys (dans « Poésies de l’époque des Thang », XIXe siècle)
« Un soir, je logeais au village de Shih Hao
Et la nuit, un recruteur vint prendre les gens.
Un vieillard s’enfuit par-dessus le mur,
Sa vieille femme sortit à la rencontre du recruteur.
Comme celui-ci criait de colère !
Comme la vieille pleurait avec amertume !
“Écoutez les paroles de celle qui s’avance”, dit-elle.
“Mes trois fils tenaient garnison à Yeh…” »
— Poème dans la traduction de Mme Patricia Guillermaz (dans « La Poésie chinoise », éd. Seghers, Paris)
« Le voyageur arriva le soir au village de Che-hao,
Quand le recruteur faisait la chasse aux hommes.
Le vieillard s’est échappé en sautant le mur,
La vieille dame est venue et a ouvert la porte à l’officier.
Que les cris du recruteur étaient furieux !
Et douloureuses les lamentations de la vieille !
Écoutez ce qu’elle dit à l’officier :
“Mes trois fils sont mobilisés au pays de Ye…” »
— Poème dans la traduction de M. Lo Ta-kang (dans « Homme d’abord, poète ensuite : présentation de sept poètes chinois », éd. La Baconnière, Neuchâtel)
« De nuit, j’arrive au village de Shihao ;
Un recruteur arrête des gens la nuit.
Un vieil homme saute le mur et s’enfuit ;
Sa vieille femme va ouvrir la porte.
Comme il hurle fort, l’officier en colère !
Comme les pleurs de l’épouse sont amers !
J’écoute alors les paroles de la vieille dame :
“Mes trois fils sont partis au camp de Ye…” »
— Poème dans la traduction de Mme Florence Hu-Sterk (dans « Anthologie de la poésie chinoise », éd. Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, Paris)
« Ce soir-là, je m’arrêtai au village de Shihao,
Quand dans la nuit un sergent vint recruter des gens.
Le vieillard sauta le mur et s’enfuit,
La vieille femme sortit voir à la porte.
Le sergent hurlait de colère,
La femme pleurait amèrement.
J’ai écouté ce qu’elle expliquait :
“Mes trois fils gardaient la ville de Yecheng…” »
— Poème dans la traduction de M. Jacques Pimpaneau (dans « Anthologie de la littérature chinoise classique », éd. Ph. Picquier, Arles)
« Le soir, j’arrive au village Che-hao ;
Dans la nuit, un fonctionnaire recrute de force les hommes.
Un vieillard franchit le mur et s’enfuit,
Une vieille femme ouvre la porte et regarde.
Comme le fonctionnaire crie fort dans sa violente colère,
Et que les sanglots de la vieille sont amers !
Écoutez ce qu’elle dit au recruteur :
“Mes trois fils furent mobilisés au camp de Ye…” »
— Poème dans la traduction de Sung-nien Hsu (« Tou Fou, poète classique chinois » dans « Mercure de France », vol. 215, nº 751, p. 78-96)
« C’est à Shi-hao que vers le soir j’arrive.
Par des soldats, la nuit, tout homme est pris.
Mais un vieillard, sautant un mur, s’esquive.
Sa femme alors, pour voir, sort du logis.
L’officier hurle, au comble de la rage !
La femme pleure, en pleine affliction !
Puis, je l’entends lui tenir ce langage :
“J’avais trois fils en poste sur le front…” »
— Poème dans la traduction de M. Paul Jacob (dans « Vacances du pouvoir : poèmes des Tang », éd. Gallimard, coll. Connaissance de l’Orient, Paris)
« Au crépuscule, je m’arrêtai au village de Shihao
Un fonctionnaire vint de nuit pour saisir des hommes
Le vieillard s’enfuit en passant par-dessus le mur
La vieille femme vint voir à la porte
Le fonctionnaire pousse des cris furieux
La vieille sanglote amèrement
J’entends la femme qui s’avance pour expliquer :
“Mes trois fils étaient soldats à la citadelle de Ye…” »
— Poème dans la traduction de M. Maurice Coyaud (dans « Anthologie bilingue de la poésie chinoise classique », éd. Les Belles Lettres, coll. Architecture du verbe, Paris)
« Le crépuscule tombe sur le bourg de Pierre-Fosse
La nuit, un recruteur vient s’emparer des hommes
Un vieillard s’est enfui dans ses murs
Sa vieille femme sort guetter à la porte
Le fonctionnaire crie dans une colère noire
La femme fond en larmes, submergée de douleur
On l’entend s’avancer et prendre la parole
L’un de ses trois garçons gardant la ville de Ye… »
— Poème dans la traduction de M. Guilhem Fabre (dans « Instants éternels : cent et quelques poèmes connus par cœur en Chine », éd. La Différence, Paris)
« Le soir, je trouve un refuge au village de la Butte aux Pierres
En pleine nuit arrive une troupe de recruteurs qui cherchent des hommes
Mon vieil hôte s’enfuit en passant au-dessus du mur de la maison
Ma vieille hôtesse ouvre la porte et regarde ce qui se passe
Que la voix du sergent est coléreuse quand il se met à gueuler !
Que la voix de la vieille est pleine de tristesse mêlée de ses sanglots ! Écoutez, seigneur, ce que la vieille devant vous va vous dire :
“J’ai déjà envoyé trois fils sur le front pour garder les remparts…” »
— Poème dans la traduction de MM. Jean-Marie Gustave Le Clézio et Dong Qiang (« Le flot de la poésie continuera de couler », éd. Ph. Rey, Paris)
« Je passe la nuit au village de Shih-hao ;
Un recruteur vient s’emparer des gens.
Escaladant le mur, le vieillard s’enfuit ;
Sa vieille femme va ouvrir la porte.
Cris de l’officier, combien coléreux !
Pleurs de la femme, si pleine d’amertume…
Elle parle enfin. Je prête l’oreille :
“Mes trois fils sont envoyés à Yeh-ch’eng…” »
— Poème dans la traduction de M. François Cheng (dans « Entre source et nuage : voix de poètes dans la Chine d’hier et d’aujourd’hui », éd. A. Michel, coll. Spiritualités vivantes, Paris)
« Le soir au hameau de Ché-hao je me jette et trouve abri
De la police y est saisissant les gens la nuit
Le vieux bonhomme saute le mur il court
La vieille — sa vieille — sort sur le seuil humble et polie
La police crie — comme elle est colère
La vieille gémit — comme elle est amère
Je l’écoute la vieille approcher offrant ses mots
“J’avais trois gars au service à la ville de Yé à la frontière…” »
— Poème dans la traduction de M. Armand Robin (dans « Poésie non traduite. Tome I », éd. Gallimard, Paris)
« S’arrêter un soit au village de Che-hao.
Un sergent recruteur y vient rafler des hommes.
Un vieil homme saute le mur.
C’est la vieille qui va ouvrir la porte.
Le militaire est en colère, il crie.
La vieille a grand-peur, elle pleure.
La voix de la vieille sur le pas de la porte :
“On m’a pris mes trois fils pour se battre à Ye-tch’eng…” »
— Poème dans la traduction de M. Claude Roy (dans « Le Voleur de poèmes : Chine », éd. Mercure de France, Paris, p. 163-180)
« Une étape au village de Shi-tao.
De nuit, un recruteur saisit des hommes.
Le vieil homme s’enfuit grimpant le mur
La vieille femme sort devant sa porte.
L’officier l’invective — cris de rage
La femme pleure — avec quelle amertume !
Ses paroles parviennent dans la chambre :
“Trois fils partis pour défendre Ye-ch’eng…” »
— Poème dans la traduction indirecte de M. André Markowicz (dans « Ombres de Chine », éd. Inculte-Dernière Marge, Paris)Cette traduction n’a pas été faite sur l’original.
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- Extrait dans l’édition et traduction de M. Nicolas Chapuis. Tome III (2021) [Source : Éditions Les Belles Lettres]
- Traduction partielle du marquis Léon d’Hervey Saint-Denys (1862) [Source : Bibliothèque nationale de France]
- Traduction partielle du marquis Léon d’Hervey Saint-Denys (1862) ; autre copie [Source : Google Livres]
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- Traduction partielle du marquis Léon d’Hervey Saint-Denys (1862) ; autre copie [Source : Google Livres]
- Traduction partielle du marquis Léon d’Hervey Saint-Denys (éd. électronique) [Source : Chine ancienne]
- Traduction partielle de Tchou Kia-kien et Armand Gandon (1927) [Source : Yoto Yotov]
- Traduction partielle de Sung-nien Hsu (éd. électronique) [Source : Chine ancienne]
- Traduction indirecte et partielle d’Henri-Pierre Roché (1907) [Source : Bibliothèque nationale de France]
- Traduction indirecte et partielle d’Henri-Pierre Roché (1907) ; autre copie [Source : Google Livres].
Consultez cette bibliographie succincte en langue française
- le père Joseph Amiot, « Tou-fou, poète » dans « Mémoires concernant l’histoire, les sciences, les arts, les mœurs, les usages, etc. des Chinois. Tome V » (XVIIIe siècle), p. 386-396 [Source : Bibliothèque nationale de France]
- Sung-nien Hsu, « Tou Fou, poète classique chinois » dans « Mercure de France », vol. 215, nº 751, p. 78-96 [Source : Bibliothèque nationale de France]
- Georges Margouliès, « Histoire de la littérature chinoise. Poésie » (éd. Payot, coll. Bibliothèque historique, Paris).
- En chinois 杜甫. Parfois transcrit Du Fu, Dou-fou, Thou-fou, Thu Fu ou Tou Fou.
- Li Po et Bai Juyi.
- De l’an 618 à l’an 907.
- « Tome I », p. XXV.
- id. p. 737.
- En chinois 賦. Parfois transcrit « fou ». Par suite d’une faute, transcrit « sou ».
- En chinois 玄宗. Parfois transcrit Hiuen-tsoung, Hiuan-tsong ou Xuanzong.
- « Tome I », p. 747-749.
- En chinois 安祿山. Parfois transcrit Ngan Lou-chan ou An Lushan.
- Dans le père Joseph Amiot, « Tou-fou, poète ».
- « Sans insérer le moindre commentaire, Tu Fu parvient à faire ressentir l’horreur du système de recrutement militaire de cette époque, de telle sorte que la souffrance de la population, le nombre de jeunes morts et l’arbitraire des rafles sont tous perceptibles », dit l’écrivain Hu Shi.