Il s’agit des « Rayons et les Ombres » et autres œuvres de Victor Hugo (XIXe siècle). Il faut reconnaître que Hugo est non seulement le premier en rang des écrivains de langue française, depuis que cette langue a été fixée ; mais le seul qui ait un droit vraiment absolu à ce titre d’écrivain dans sa pleine acception. Toutes les catégories de l’histoire littéraire se trouvent en lui déjouées. La critique qui voudrait démêler cette figure titanique, stupéfiante, tenant quelque chose de la divinité, est en présence du problème le plus insoluble. Fut-il poète, romancier ou penseur ? Fut-il spiritualiste ou réaliste ? Il fut tout cela et plus encore. Cet homme laissa l’empreinte de ses pas sur tous les chemins de l’esprit, servit de commandant dans toutes les luttes de l’art ; de sorte qu’aucune des familles qui se partagent l’espèce humaine au physique et au moral ne peut se l’attribuer entièrement. Avec sa mort, c’est tout un monde cyclopéen d’idées, d’impressions qui s’en va ; un continent de granit qui se détache avec fracas. « Si j’ouvre un livre de Victor Hugo au hasard, car on ne saurait choisir », écrit Jules Renard1, « il est… une montagne, une mer, ce qu’on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes. » « Qui pourrait dire : “J’aime ceci ou cela dans Hugo” ? », demande Édouard Drumont2. « Comme l’océan, comme la montagne, comme la forêt, ce génie éveille l’idée de l’infini. Ce qu’on aime dans l’océan, ce n’est point une vague, ce sont des vagues incessamment renouvelées ; ce qu’on aime dans la forêt, ce n’est point un arbre ou une feuille, ce sont ces milliers d’arbres et ces milliers de feuilles qui confondent leur verdure et leur bruit. »
1852-1870 (Second Empire)
sujet
Hugo, « Les Orientales • Les Feuilles d’automne »
Il s’agit des « Feuilles d’automne » et autres œuvres de Victor Hugo (XIXe siècle). Il faut reconnaître que Hugo est non seulement le premier en rang des écrivains de langue française, depuis que cette langue a été fixée ; mais le seul qui ait un droit vraiment absolu à ce titre d’écrivain dans sa pleine acception. Toutes les catégories de l’histoire littéraire se trouvent en lui déjouées. La critique qui voudrait démêler cette figure titanique, stupéfiante, tenant quelque chose de la divinité, est en présence du problème le plus insoluble. Fut-il poète, romancier ou penseur ? Fut-il spiritualiste ou réaliste ? Il fut tout cela et plus encore. Cet homme laissa l’empreinte de ses pas sur tous les chemins de l’esprit, servit de commandant dans toutes les luttes de l’art ; de sorte qu’aucune des familles qui se partagent l’espèce humaine au physique et au moral ne peut se l’attribuer entièrement. Avec sa mort, c’est tout un monde cyclopéen d’idées, d’impressions qui s’en va ; un continent de granit qui se détache avec fracas. « Si j’ouvre un livre de Victor Hugo au hasard, car on ne saurait choisir », écrit Jules Renard1, « il est… une montagne, une mer, ce qu’on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes. » « Qui pourrait dire : “J’aime ceci ou cela dans Hugo” ? », demande Édouard Drumont2. « Comme l’océan, comme la montagne, comme la forêt, ce génie éveille l’idée de l’infini. Ce qu’on aime dans l’océan, ce n’est point une vague, ce sont des vagues incessamment renouvelées ; ce qu’on aime dans la forêt, ce n’est point un arbre ou une feuille, ce sont ces milliers d’arbres et ces milliers de feuilles qui confondent leur verdure et leur bruit. »
Hugo, « Odes et Ballades »
Il s’agit des « Odes et Ballades » et autres œuvres de Victor Hugo (XIXe siècle). Il faut reconnaître que Hugo est non seulement le premier en rang des écrivains de langue française, depuis que cette langue a été fixée ; mais le seul qui ait un droit vraiment absolu à ce titre d’écrivain dans sa pleine acception. Toutes les catégories de l’histoire littéraire se trouvent en lui déjouées. La critique qui voudrait démêler cette figure titanique, stupéfiante, tenant quelque chose de la divinité, est en présence du problème le plus insoluble. Fut-il poète, romancier ou penseur ? Fut-il spiritualiste ou réaliste ? Il fut tout cela et plus encore. Cet homme laissa l’empreinte de ses pas sur tous les chemins de l’esprit, servit de commandant dans toutes les luttes de l’art ; de sorte qu’aucune des familles qui se partagent l’espèce humaine au physique et au moral ne peut se l’attribuer entièrement. Avec sa mort, c’est tout un monde cyclopéen d’idées, d’impressions qui s’en va ; un continent de granit qui se détache avec fracas. « Si j’ouvre un livre de Victor Hugo au hasard, car on ne saurait choisir », écrit Jules Renard1, « il est… une montagne, une mer, ce qu’on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes. » « Qui pourrait dire : “J’aime ceci ou cela dans Hugo” ? », demande Édouard Drumont2. « Comme l’océan, comme la montagne, comme la forêt, ce génie éveille l’idée de l’infini. Ce qu’on aime dans l’océan, ce n’est point une vague, ce sont des vagues incessamment renouvelées ; ce qu’on aime dans la forêt, ce n’est point un arbre ou une feuille, ce sont ces milliers d’arbres et ces milliers de feuilles qui confondent leur verdure et leur bruit. »
Rimbaud, « Œuvres : des Ardennes au désert »
Il s’agit d’Arthur Rimbaud, poète français (XIXe siècle). Les bêtises se sont accumulées sur le compte de Rimbaud, mais peut-être qu’il est coupable de les avoir permises, et de ne pas avoir rendu impossibles certaines interprétations extravagantes, en se plaisant, dans la seconde partie de son œuvre, à faire des phrases sans suite, des phrases d’un esprit fou, détraqué, déréglé, des phrases dont il se réservait la traduction, et dont il disait : « Ça dit ce que ça dit, littéralement et dans tous les sens »1 ; « Je notais l’inexprimable, je fixais des vertiges »2 ; « J’ai seul la clef de cette parade sauvage »3 ; etc. Mais nous n’avons pas envie de nous décourager d’avance. Nous avons envie, au contraire, de savoir, très décidément, à quoi nous en tenir sur cette seconde partie si controversée. La bonne méthode est d’aller pas à pas, commençant par le viol de Rimbaud. Et d’abord, qu’est-ce qui permet de parler de viol ? Un de ses poèmes le permet, qui porte le titre du « Cœur v[i]olé », et qui reproduit, avec des mots qui ne s’inventent pas, les scènes abominables auxquelles Rimbaud a été obligé de se soumettre sous la violence des ignobles individus au milieu desquels il s’est trouvé en pleine Commune de Paris (mai 1871), lui si jeune :
« Mon triste cœur bave à la poupe,
Mon cœur couvert de caporal :
Ils y lancent des jets de soupe,
Mon triste cœur bave à la poupe :
Sous les quolibets de la troupe
Qui pousse un rire général,
Mon triste cœur bave à la poupe,
Mon cœur couvert de caporal !
Ithyphalliques et pioupiesques,
Leurs quolibets l’ont dépravé ! », etc.
Hugo, « Notre-Dame de Paris. Tome II »
Il s’agit de « Notre-Dame de Paris » et autres œuvres de Victor Hugo (XIXe siècle). Il faut reconnaître que Hugo est non seulement le premier en rang des écrivains de langue française, depuis que cette langue a été fixée ; mais le seul qui ait un droit vraiment absolu à ce titre d’écrivain dans sa pleine acception. Toutes les catégories de l’histoire littéraire se trouvent en lui déjouées. La critique qui voudrait démêler cette figure titanique, stupéfiante, tenant quelque chose de la divinité, est en présence du problème le plus insoluble. Fut-il poète, romancier ou penseur ? Fut-il spiritualiste ou réaliste ? Il fut tout cela et plus encore. Cet homme laissa l’empreinte de ses pas sur tous les chemins de l’esprit, servit de commandant dans toutes les luttes de l’art ; de sorte qu’aucune des familles qui se partagent l’espèce humaine au physique et au moral ne peut se l’attribuer entièrement. Avec sa mort, c’est tout un monde cyclopéen d’idées, d’impressions qui s’en va ; un continent de granit qui se détache avec fracas. « Si j’ouvre un livre de Victor Hugo au hasard, car on ne saurait choisir », écrit Jules Renard1, « il est… une montagne, une mer, ce qu’on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes. » « Qui pourrait dire : “J’aime ceci ou cela dans Hugo” ? », demande Édouard Drumont2. « Comme l’océan, comme la montagne, comme la forêt, ce génie éveille l’idée de l’infini. Ce qu’on aime dans l’océan, ce n’est point une vague, ce sont des vagues incessamment renouvelées ; ce qu’on aime dans la forêt, ce n’est point un arbre ou une feuille, ce sont ces milliers d’arbres et ces milliers de feuilles qui confondent leur verdure et leur bruit. »
Hugo, « Notre-Dame de Paris. Tome I »
Il s’agit de « Notre-Dame de Paris » et autres œuvres de Victor Hugo (XIXe siècle). Il faut reconnaître que Hugo est non seulement le premier en rang des écrivains de langue française, depuis que cette langue a été fixée ; mais le seul qui ait un droit vraiment absolu à ce titre d’écrivain dans sa pleine acception. Toutes les catégories de l’histoire littéraire se trouvent en lui déjouées. La critique qui voudrait démêler cette figure titanique, stupéfiante, tenant quelque chose de la divinité, est en présence du problème le plus insoluble. Fut-il poète, romancier ou penseur ? Fut-il spiritualiste ou réaliste ? Il fut tout cela et plus encore. Cet homme laissa l’empreinte de ses pas sur tous les chemins de l’esprit, servit de commandant dans toutes les luttes de l’art ; de sorte qu’aucune des familles qui se partagent l’espèce humaine au physique et au moral ne peut se l’attribuer entièrement. Avec sa mort, c’est tout un monde cyclopéen d’idées, d’impressions qui s’en va ; un continent de granit qui se détache avec fracas. « Si j’ouvre un livre de Victor Hugo au hasard, car on ne saurait choisir », écrit Jules Renard1, « il est… une montagne, une mer, ce qu’on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes. » « Qui pourrait dire : “J’aime ceci ou cela dans Hugo” ? », demande Édouard Drumont2. « Comme l’océan, comme la montagne, comme la forêt, ce génie éveille l’idée de l’infini. Ce qu’on aime dans l’océan, ce n’est point une vague, ce sont des vagues incessamment renouvelées ; ce qu’on aime dans la forêt, ce n’est point un arbre ou une feuille, ce sont ces milliers d’arbres et ces milliers de feuilles qui confondent leur verdure et leur bruit. »
Hugo, « Han d’Islande »
Il s’agit de « Han d’Islande » et autres œuvres de Victor Hugo (XIXe siècle). Il faut reconnaître que Hugo est non seulement le premier en rang des écrivains de langue française, depuis que cette langue a été fixée ; mais le seul qui ait un droit vraiment absolu à ce titre d’écrivain dans sa pleine acception. Toutes les catégories de l’histoire littéraire se trouvent en lui déjouées. La critique qui voudrait démêler cette figure titanique, stupéfiante, tenant quelque chose de la divinité, est en présence du problème le plus insoluble. Fut-il poète, romancier ou penseur ? Fut-il spiritualiste ou réaliste ? Il fut tout cela et plus encore. Cet homme laissa l’empreinte de ses pas sur tous les chemins de l’esprit, servit de commandant dans toutes les luttes de l’art ; de sorte qu’aucune des familles qui se partagent l’espèce humaine au physique et au moral ne peut se l’attribuer entièrement. Avec sa mort, c’est tout un monde cyclopéen d’idées, d’impressions qui s’en va ; un continent de granit qui se détache avec fracas. « Si j’ouvre un livre de Victor Hugo au hasard, car on ne saurait choisir », écrit Jules Renard1, « il est… une montagne, une mer, ce qu’on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes. » « Qui pourrait dire : “J’aime ceci ou cela dans Hugo” ? », demande Édouard Drumont2. « Comme l’océan, comme la montagne, comme la forêt, ce génie éveille l’idée de l’infini. Ce qu’on aime dans l’océan, ce n’est point une vague, ce sont des vagues incessamment renouvelées ; ce qu’on aime dans la forêt, ce n’est point un arbre ou une feuille, ce sont ces milliers d’arbres et ces milliers de feuilles qui confondent leur verdure et leur bruit. »
Hugo, « L’Art d’être grand-père »
Il s’agit de « L’Art d’être grand-père » et autres œuvres de Victor Hugo (XIXe siècle). Il faut reconnaître que Hugo est non seulement le premier en rang des écrivains de langue française, depuis que cette langue a été fixée ; mais le seul qui ait un droit vraiment absolu à ce titre d’écrivain dans sa pleine acception. Toutes les catégories de l’histoire littéraire se trouvent en lui déjouées. La critique qui voudrait démêler cette figure titanique, stupéfiante, tenant quelque chose de la divinité, est en présence du problème le plus insoluble. Fut-il poète, romancier ou penseur ? Fut-il spiritualiste ou réaliste ? Il fut tout cela et plus encore. Cet homme laissa l’empreinte de ses pas sur tous les chemins de l’esprit, servit de commandant dans toutes les luttes de l’art ; de sorte qu’aucune des familles qui se partagent l’espèce humaine au physique et au moral ne peut se l’attribuer entièrement. Avec sa mort, c’est tout un monde cyclopéen d’idées, d’impressions qui s’en va ; un continent de granit qui se détache avec fracas. « Si j’ouvre un livre de Victor Hugo au hasard, car on ne saurait choisir », écrit Jules Renard1, « il est… une montagne, une mer, ce qu’on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes. » « Qui pourrait dire : “J’aime ceci ou cela dans Hugo” ? », demande Édouard Drumont2. « Comme l’océan, comme la montagne, comme la forêt, ce génie éveille l’idée de l’infini. Ce qu’on aime dans l’océan, ce n’est point une vague, ce sont des vagues incessamment renouvelées ; ce qu’on aime dans la forêt, ce n’est point un arbre ou une feuille, ce sont ces milliers d’arbres et ces milliers de feuilles qui confondent leur verdure et leur bruit. »
Hugo, « Bug-Jargal • Le Dernier Jour d’un condamné • Claude Gueux »
Il s’agit du « Dernier Jour d’un condamné » et autres œuvres de Victor Hugo (XIXe siècle). Il faut reconnaître que Hugo est non seulement le premier en rang des écrivains de langue française, depuis que cette langue a été fixée ; mais le seul qui ait un droit vraiment absolu à ce titre d’écrivain dans sa pleine acception. Toutes les catégories de l’histoire littéraire se trouvent en lui déjouées. La critique qui voudrait démêler cette figure titanique, stupéfiante, tenant quelque chose de la divinité, est en présence du problème le plus insoluble. Fut-il poète, romancier ou penseur ? Fut-il spiritualiste ou réaliste ? Il fut tout cela et plus encore. Cet homme laissa l’empreinte de ses pas sur tous les chemins de l’esprit, servit de commandant dans toutes les luttes de l’art ; de sorte qu’aucune des familles qui se partagent l’espèce humaine au physique et au moral ne peut se l’attribuer entièrement. Avec sa mort, c’est tout un monde cyclopéen d’idées, d’impressions qui s’en va ; un continent de granit qui se détache avec fracas. « Si j’ouvre un livre de Victor Hugo au hasard, car on ne saurait choisir », écrit Jules Renard1, « il est… une montagne, une mer, ce qu’on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes. » « Qui pourrait dire : “J’aime ceci ou cela dans Hugo” ? », demande Édouard Drumont2. « Comme l’océan, comme la montagne, comme la forêt, ce génie éveille l’idée de l’infini. Ce qu’on aime dans l’océan, ce n’est point une vague, ce sont des vagues incessamment renouvelées ; ce qu’on aime dans la forêt, ce n’est point un arbre ou une feuille, ce sont ces milliers d’arbres et ces milliers de feuilles qui confondent leur verdure et leur bruit. »
Hugo, « Les Misérables. Tome V »
Il s’agit des « Misérables » et autres œuvres de Victor Hugo (XIXe siècle). Il faut reconnaître que Hugo est non seulement le premier en rang des écrivains de langue française, depuis que cette langue a été fixée ; mais le seul qui ait un droit vraiment absolu à ce titre d’écrivain dans sa pleine acception. Toutes les catégories de l’histoire littéraire se trouvent en lui déjouées. La critique qui voudrait démêler cette figure titanique, stupéfiante, tenant quelque chose de la divinité, est en présence du problème le plus insoluble. Fut-il poète, romancier ou penseur ? Fut-il spiritualiste ou réaliste ? Il fut tout cela et plus encore. Cet homme laissa l’empreinte de ses pas sur tous les chemins de l’esprit, servit de commandant dans toutes les luttes de l’art ; de sorte qu’aucune des familles qui se partagent l’espèce humaine au physique et au moral ne peut se l’attribuer entièrement. Avec sa mort, c’est tout un monde cyclopéen d’idées, d’impressions qui s’en va ; un continent de granit qui se détache avec fracas. « Si j’ouvre un livre de Victor Hugo au hasard, car on ne saurait choisir », écrit Jules Renard1, « il est… une montagne, une mer, ce qu’on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes. » « Qui pourrait dire : “J’aime ceci ou cela dans Hugo” ? », demande Édouard Drumont2. « Comme l’océan, comme la montagne, comme la forêt, ce génie éveille l’idée de l’infini. Ce qu’on aime dans l’océan, ce n’est point une vague, ce sont des vagues incessamment renouvelées ; ce qu’on aime dans la forêt, ce n’est point un arbre ou une feuille, ce sont ces milliers d’arbres et ces milliers de feuilles qui confondent leur verdure et leur bruit. »
Hugo, « Les Misérables. Tome IV »
Il s’agit des « Misérables » et autres œuvres de Victor Hugo (XIXe siècle). Il faut reconnaître que Hugo est non seulement le premier en rang des écrivains de langue française, depuis que cette langue a été fixée ; mais le seul qui ait un droit vraiment absolu à ce titre d’écrivain dans sa pleine acception. Toutes les catégories de l’histoire littéraire se trouvent en lui déjouées. La critique qui voudrait démêler cette figure titanique, stupéfiante, tenant quelque chose de la divinité, est en présence du problème le plus insoluble. Fut-il poète, romancier ou penseur ? Fut-il spiritualiste ou réaliste ? Il fut tout cela et plus encore. Cet homme laissa l’empreinte de ses pas sur tous les chemins de l’esprit, servit de commandant dans toutes les luttes de l’art ; de sorte qu’aucune des familles qui se partagent l’espèce humaine au physique et au moral ne peut se l’attribuer entièrement. Avec sa mort, c’est tout un monde cyclopéen d’idées, d’impressions qui s’en va ; un continent de granit qui se détache avec fracas. « Si j’ouvre un livre de Victor Hugo au hasard, car on ne saurait choisir », écrit Jules Renard1, « il est… une montagne, une mer, ce qu’on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes. » « Qui pourrait dire : “J’aime ceci ou cela dans Hugo” ? », demande Édouard Drumont2. « Comme l’océan, comme la montagne, comme la forêt, ce génie éveille l’idée de l’infini. Ce qu’on aime dans l’océan, ce n’est point une vague, ce sont des vagues incessamment renouvelées ; ce qu’on aime dans la forêt, ce n’est point un arbre ou une feuille, ce sont ces milliers d’arbres et ces milliers de feuilles qui confondent leur verdure et leur bruit. »
Hugo, « Les Misérables. Tome III »
Il s’agit des « Misérables » et autres œuvres de Victor Hugo (XIXe siècle). Il faut reconnaître que Hugo est non seulement le premier en rang des écrivains de langue française, depuis que cette langue a été fixée ; mais le seul qui ait un droit vraiment absolu à ce titre d’écrivain dans sa pleine acception. Toutes les catégories de l’histoire littéraire se trouvent en lui déjouées. La critique qui voudrait démêler cette figure titanique, stupéfiante, tenant quelque chose de la divinité, est en présence du problème le plus insoluble. Fut-il poète, romancier ou penseur ? Fut-il spiritualiste ou réaliste ? Il fut tout cela et plus encore. Cet homme laissa l’empreinte de ses pas sur tous les chemins de l’esprit, servit de commandant dans toutes les luttes de l’art ; de sorte qu’aucune des familles qui se partagent l’espèce humaine au physique et au moral ne peut se l’attribuer entièrement. Avec sa mort, c’est tout un monde cyclopéen d’idées, d’impressions qui s’en va ; un continent de granit qui se détache avec fracas. « Si j’ouvre un livre de Victor Hugo au hasard, car on ne saurait choisir », écrit Jules Renard1, « il est… une montagne, une mer, ce qu’on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes. » « Qui pourrait dire : “J’aime ceci ou cela dans Hugo” ? », demande Édouard Drumont2. « Comme l’océan, comme la montagne, comme la forêt, ce génie éveille l’idée de l’infini. Ce qu’on aime dans l’océan, ce n’est point une vague, ce sont des vagues incessamment renouvelées ; ce qu’on aime dans la forêt, ce n’est point un arbre ou une feuille, ce sont ces milliers d’arbres et ces milliers de feuilles qui confondent leur verdure et leur bruit. »
Hugo, « Les Misérables. Tome II »
Il s’agit des « Misérables » et autres œuvres de Victor Hugo (XIXe siècle). Il faut reconnaître que Hugo est non seulement le premier en rang des écrivains de langue française, depuis que cette langue a été fixée ; mais le seul qui ait un droit vraiment absolu à ce titre d’écrivain dans sa pleine acception. Toutes les catégories de l’histoire littéraire se trouvent en lui déjouées. La critique qui voudrait démêler cette figure titanique, stupéfiante, tenant quelque chose de la divinité, est en présence du problème le plus insoluble. Fut-il poète, romancier ou penseur ? Fut-il spiritualiste ou réaliste ? Il fut tout cela et plus encore. Cet homme laissa l’empreinte de ses pas sur tous les chemins de l’esprit, servit de commandant dans toutes les luttes de l’art ; de sorte qu’aucune des familles qui se partagent l’espèce humaine au physique et au moral ne peut se l’attribuer entièrement. Avec sa mort, c’est tout un monde cyclopéen d’idées, d’impressions qui s’en va ; un continent de granit qui se détache avec fracas. « Si j’ouvre un livre de Victor Hugo au hasard, car on ne saurait choisir », écrit Jules Renard1, « il est… une montagne, une mer, ce qu’on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes. » « Qui pourrait dire : “J’aime ceci ou cela dans Hugo” ? », demande Édouard Drumont2. « Comme l’océan, comme la montagne, comme la forêt, ce génie éveille l’idée de l’infini. Ce qu’on aime dans l’océan, ce n’est point une vague, ce sont des vagues incessamment renouvelées ; ce qu’on aime dans la forêt, ce n’est point un arbre ou une feuille, ce sont ces milliers d’arbres et ces milliers de feuilles qui confondent leur verdure et leur bruit. »