Icône Mot-clefNguyễn Dữ (II)

au­teur

Nguyễn Dữ, « Vaste Recueil de légendes merveilleuses »

éd. Gallimard, coll. UNESCO d’œuvres représentatives-Connaissance de l’Orient, Paris

éd. Gal­li­mard, coll. UNESCO d’œuvres re­pré­sen­ta­tives-Connais­sance de l’, Pa­ris

Il s’agit du «Vaste Re­cueil de mer­veilleuses» 1Truyền kỳ mạn lục» 2) de Nguyễn Dữ 3, conteur du XVIe siècle apr. J.-C., élève de Nguyễn Bỉnh Khiêm. In­dif­fé­rent à la , il se re­tira dans son vil­lage pour soi­gner sa mère, et au cours des an­nées qui sui­virent, il ne sor­tit pas une seule fois en ville, s’enfermant chez lui pour com­po­ser ces vingt lé­gendes mer­veilleuses à l’imitation des vingt «Nou­velles His­toires en mou­chant la chan­delle» de Qu You. On lui re­proche d’avoir pré­féré la chi­noise à la viet­na­mienne, et d’avoir re­cher­ché à des­sein ce pré­ten­tieux, hé­rissé d’allusions obs­cures, qui rend la chi­noise une énigme pour le com­mun des hommes; ce qui n’empêche pas son re­cueil d’avoir eu, par sa haute va­leur édu­ca­tive, une du­rable et pro­fonde sur les lettres viet­na­miennes, de­puis le «Nou­veau Re­cueil de » («Truyền kỳ tân phả» 4) de Đoàn Thị Điểm (XVIIIe siècle) jusqu’aux «Lé­gendes des terres se­reines» de (XXe siècle). «Pour nous, gens du XXIe siècle, l’ouvrage est d’une va­leur in­es­ti­mable parce qu’il est l’un des rares , peut-être le seul, qui donne un as­sez net des dif­fé­rentes couches so­ciales de l’ancienne du … Bien que cette œuvre soit écrite en — faut-il rap­pe­ler que le chi­nois était la langue de de tout l’Extrême-Orient jusqu’au dé­but du XXe siècle —, elle res­tera l’un des purs joyaux de notre », ex­plique M. 

  1. Au­tre­fois tra­duit «Re­la­tion éten­due des faits étranges rap­por­tés par la tra­di­tion», «Re­cueil des contes mer­veilleux», «Vaste Re­cueil des his­toires mer­veilleuses», «Re­cueil des contes ex­tra­or­di­naires», «Vaste Re­cueil des mer­veilles trans­mises» ou «Vaste Re­cueil de la des mer­veilles». Icône Haut
  2. En chi­nois «傳奇漫錄». Icône Haut
  1. À ne pas confondre avec Nguyễn Du, l’auteur du «Kim-Vân-Kiều», qui vé­cut deux siècles plus tard. Icône Haut
  2. In­édit en . Icône Haut