Il s’agit de « Ma Mère » de M. Pham Duy Khiêm 1, écrivain vietnamien d’expression française. Né en 1908, orphelin de bonne heure, M. Pham Duy Khiêm dut à ses efforts assidus de remporter, au lycée Albert-Sarraut de Hanoï, tous les prix d’excellence. Après le baccalauréat classique, qu’il fut le premier Vietnamien à passer, il partit en France terminer ses études, en pauvre boursier. Sa situation d’étudiant sans foyer, originaire des colonies, eut un contrecoup affectif à travers un amour impossible avec une jeune Parisienne nommée Sylvie. Sous le pseudonyme de Nam Kim, il évoqua avec beaucoup de sensibilité dans « Nam et Sylvie » la naissance de cette passion qui paraissait d’emblée vouée à l’échec. Cet amour déboucha surtout sur un attachement immuable à la France, et M. Pham Duy Khiêm ne rentra au Viêt-nam qu’avec une lourde appréhension, presque une angoisse, qu’il faut être né sur un sol étranger pour comprendre : « Aucun homme », dit-il 2, « ne peut, sans une certaine mélancolie, s’éloigner pour toujours peut-être d’un lieu où il a beaucoup vécu, qu’il s’agisse ou non d’un pays comme la France, d’une ville comme Paris. Si par la même occasion il se sépare de ses années d’étudiant et de sa jeunesse, ce n’est pas une tristesse vague qu’il ressent, mais un déchirement secret ». À la veille de la Seconde Guerre, par un geste que plusieurs de ses compatriotes prirent très mal et que peu d’entre eux imitèrent, M. Pham Duy Khiêm s’engagea dans l’armée française. Ses amis lui écrivirent pour lui en demander les raisons ; il les exposa dans « La Place d’un homme : de Hanoï à La Courtine » : « Il y a péril, un homme se lève — pourquoi lui demander des raisons ? C’est plutôt à ceux qui se tiennent cois à fournir les raisons qu’ils auraient pour s’abstenir », dit-il 3. « Je n’aime pas la guerre, je n’aime pas la vie militaire ; mais nous sommes en guerre, et je ne saurais demeurer ailleurs. Il ne s’agit point d’un choix entre France et Annam. Il s’agit seulement de savoir la place d’un [homme] comme moi, en ce moment. Elle est ici ; et je dois l’occuper, quelque dangereuse qu’elle soit ».
Pham Duy Khiêm
auteur
Pham Duy Khiêm, « Nam et Sylvie : roman »
Il s’agit de « Nam et Sylvie » de M. Pham Duy Khiêm 1, écrivain vietnamien d’expression française. Né en 1908, orphelin de bonne heure, M. Pham Duy Khiêm dut à ses efforts assidus de remporter, au lycée Albert-Sarraut de Hanoï, tous les prix d’excellence. Après le baccalauréat classique, qu’il fut le premier Vietnamien à passer, il partit en France terminer ses études, en pauvre boursier. Sa situation d’étudiant sans foyer, originaire des colonies, eut un contrecoup affectif à travers un amour impossible avec une jeune Parisienne nommée Sylvie. Sous le pseudonyme de Nam Kim, il évoqua avec beaucoup de sensibilité dans « Nam et Sylvie » la naissance de cette passion qui paraissait d’emblée vouée à l’échec. Cet amour déboucha surtout sur un attachement immuable à la France, et M. Pham Duy Khiêm ne rentra au Viêt-nam qu’avec une lourde appréhension, presque une angoisse, qu’il faut être né sur un sol étranger pour comprendre : « Aucun homme », dit-il 2, « ne peut, sans une certaine mélancolie, s’éloigner pour toujours peut-être d’un lieu où il a beaucoup vécu, qu’il s’agisse ou non d’un pays comme la France, d’une ville comme Paris. Si par la même occasion il se sépare de ses années d’étudiant et de sa jeunesse, ce n’est pas une tristesse vague qu’il ressent, mais un déchirement secret ». À la veille de la Seconde Guerre, par un geste que plusieurs de ses compatriotes prirent très mal et que peu d’entre eux imitèrent, M. Pham Duy Khiêm s’engagea dans l’armée française. Ses amis lui écrivirent pour lui en demander les raisons ; il les exposa dans « La Place d’un homme : de Hanoï à La Courtine » : « Il y a péril, un homme se lève — pourquoi lui demander des raisons ? C’est plutôt à ceux qui se tiennent cois à fournir les raisons qu’ils auraient pour s’abstenir », dit-il 3. « Je n’aime pas la guerre, je n’aime pas la vie militaire ; mais nous sommes en guerre, et je ne saurais demeurer ailleurs. Il ne s’agit point d’un choix entre France et Annam. Il s’agit seulement de savoir la place d’un [homme] comme moi, en ce moment. Elle est ici ; et je dois l’occuper, quelque dangereuse qu’elle soit ».
Pham Duy Khiêm, « La Place d’un homme : de Hanoï à La Courtine »
Il s’agit de « La Place d’un homme : de Hanoï à La Courtine » de M. Pham Duy Khiêm 1, écrivain vietnamien d’expression française. Né en 1908, orphelin de bonne heure, M. Pham Duy Khiêm dut à ses efforts assidus de remporter, au lycée Albert-Sarraut de Hanoï, tous les prix d’excellence. Après le baccalauréat classique, qu’il fut le premier Vietnamien à passer, il partit en France terminer ses études, en pauvre boursier. Sa situation d’étudiant sans foyer, originaire des colonies, eut un contrecoup affectif à travers un amour impossible avec une jeune Parisienne nommée Sylvie. Sous le pseudonyme de Nam Kim, il évoqua avec beaucoup de sensibilité dans « Nam et Sylvie » la naissance de cette passion qui paraissait d’emblée vouée à l’échec. Cet amour déboucha surtout sur un attachement immuable à la France, et M. Pham Duy Khiêm ne rentra au Viêt-nam qu’avec une lourde appréhension, presque une angoisse, qu’il faut être né sur un sol étranger pour comprendre : « Aucun homme », dit-il 2, « ne peut, sans une certaine mélancolie, s’éloigner pour toujours peut-être d’un lieu où il a beaucoup vécu, qu’il s’agisse ou non d’un pays comme la France, d’une ville comme Paris. Si par la même occasion il se sépare de ses années d’étudiant et de sa jeunesse, ce n’est pas une tristesse vague qu’il ressent, mais un déchirement secret ». À la veille de la Seconde Guerre, par un geste que plusieurs de ses compatriotes prirent très mal et que peu d’entre eux imitèrent, M. Pham Duy Khiêm s’engagea dans l’armée française. Ses amis lui écrivirent pour lui en demander les raisons ; il les exposa dans « La Place d’un homme : de Hanoï à La Courtine » : « Il y a péril, un homme se lève — pourquoi lui demander des raisons ? C’est plutôt à ceux qui se tiennent cois à fournir les raisons qu’ils auraient pour s’abstenir », dit-il 3. « Je n’aime pas la guerre, je n’aime pas la vie militaire ; mais nous sommes en guerre, et je ne saurais demeurer ailleurs. Il ne s’agit point d’un choix entre France et Annam. Il s’agit seulement de savoir la place d’un [homme] comme moi, en ce moment. Elle est ici ; et je dois l’occuper, quelque dangereuse qu’elle soit ».
Pham Duy Khiêm, « La Jeune Femme de Nam Xuong »
Il s’agit de « La Jeune Femme de Nam Xuong » de M. Pham Duy Khiêm 1, écrivain vietnamien d’expression française. Né en 1908, orphelin de bonne heure, M. Pham Duy Khiêm dut à ses efforts assidus de remporter, au lycée Albert-Sarraut de Hanoï, tous les prix d’excellence. Après le baccalauréat classique, qu’il fut le premier Vietnamien à passer, il partit en France terminer ses études, en pauvre boursier. Sa situation d’étudiant sans foyer, originaire des colonies, eut un contrecoup affectif à travers un amour impossible avec une jeune Parisienne nommée Sylvie. Sous le pseudonyme de Nam Kim, il évoqua avec beaucoup de sensibilité dans « Nam et Sylvie » la naissance de cette passion qui paraissait d’emblée vouée à l’échec. Cet amour déboucha surtout sur un attachement immuable à la France, et M. Pham Duy Khiêm ne rentra au Viêt-nam qu’avec une lourde appréhension, presque une angoisse, qu’il faut être né sur un sol étranger pour comprendre : « Aucun homme », dit-il 2, « ne peut, sans une certaine mélancolie, s’éloigner pour toujours peut-être d’un lieu où il a beaucoup vécu, qu’il s’agisse ou non d’un pays comme la France, d’une ville comme Paris. Si par la même occasion il se sépare de ses années d’étudiant et de sa jeunesse, ce n’est pas une tristesse vague qu’il ressent, mais un déchirement secret ». À la veille de la Seconde Guerre, par un geste que plusieurs de ses compatriotes prirent très mal et que peu d’entre eux imitèrent, M. Pham Duy Khiêm s’engagea dans l’armée française. Ses amis lui écrivirent pour lui en demander les raisons ; il les exposa dans « La Place d’un homme : de Hanoï à La Courtine » : « Il y a péril, un homme se lève — pourquoi lui demander des raisons ? C’est plutôt à ceux qui se tiennent cois à fournir les raisons qu’ils auraient pour s’abstenir », dit-il 3. « Je n’aime pas la guerre, je n’aime pas la vie militaire ; mais nous sommes en guerre, et je ne saurais demeurer ailleurs. Il ne s’agit point d’un choix entre France et Annam. Il s’agit seulement de savoir la place d’un [homme] comme moi, en ce moment. Elle est ici ; et je dois l’occuper, quelque dangereuse qu’elle soit ».
Pham Duy Khiêm, « Légendes des terres sereines »
Il s’agit des « Légendes des terres sereines » de M. Pham Duy Khiêm 1, écrivain vietnamien d’expression française. Né en 1908, orphelin de bonne heure, M. Pham Duy Khiêm dut à ses efforts assidus de remporter, au lycée Albert-Sarraut de Hanoï, tous les prix d’excellence. Après le baccalauréat classique, qu’il fut le premier Vietnamien à passer, il partit en France terminer ses études, en pauvre boursier. Sa situation d’étudiant sans foyer, originaire des colonies, eut un contrecoup affectif à travers un amour impossible avec une jeune Parisienne nommée Sylvie. Sous le pseudonyme de Nam Kim, il évoqua avec beaucoup de sensibilité dans « Nam et Sylvie » la naissance de cette passion qui paraissait d’emblée vouée à l’échec. Cet amour déboucha surtout sur un attachement immuable à la France, et M. Pham Duy Khiêm ne rentra au Viêt-nam qu’avec une lourde appréhension, presque une angoisse, qu’il faut être né sur un sol étranger pour comprendre : « Aucun homme », dit-il 2, « ne peut, sans une certaine mélancolie, s’éloigner pour toujours peut-être d’un lieu où il a beaucoup vécu, qu’il s’agisse ou non d’un pays comme la France, d’une ville comme Paris. Si par la même occasion il se sépare de ses années d’étudiant et de sa jeunesse, ce n’est pas une tristesse vague qu’il ressent, mais un déchirement secret ». À la veille de la Seconde Guerre, par un geste que plusieurs de ses compatriotes prirent très mal et que peu d’entre eux imitèrent, M. Pham Duy Khiêm s’engagea dans l’armée française. Ses amis lui écrivirent pour lui en demander les raisons ; il les exposa dans « La Place d’un homme : de Hanoï à La Courtine » : « Il y a péril, un homme se lève — pourquoi lui demander des raisons ? C’est plutôt à ceux qui se tiennent cois à fournir les raisons qu’ils auraient pour s’abstenir », dit-il 3. « Je n’aime pas la guerre, je n’aime pas la vie militaire ; mais nous sommes en guerre, et je ne saurais demeurer ailleurs. Il ne s’agit point d’un choix entre France et Annam. Il s’agit seulement de savoir la place d’un [homme] comme moi, en ce moment. Elle est ici ; et je dois l’occuper, quelque dangereuse qu’elle soit ».