Il s’agit de l’ouvrage « Histoire de la République vénitienne » (« Istoria della Repubblica veneta ») de Giovan Battista Nani1, dit Baptiste Nani2, diplomate de la République de Venise, personnage célèbre par ses ambassades et par son œuvre d’historiographe. Il naquit à Venise en 1616 et mourut dans cette même ville en 1678. Durant sa jeunesse, il accompagna son père nommé à l’ambassade de Rome ; ce dernier l’initia aux mystères des négociations et le présenta au pape Urbain VIII. Le pontife, qui se connaissait bien en gens, prédit que Nani deviendrait un excellent homme ; les faits lui donnèrent raison. Après avoir passé par les dignités préparatoires, Nani fut envoyé en France, en qualité d’ambassadeur, en 1643. Le cardinal Mazarin, qui le prit en grande estime, aimait à s’entretenir avec lui ; on dit même qu’il en reçut de très bons conseils pour la conclusion du traité de Münster. De retour dans sa patrie, Nani fut nommé historiographe et surintendant des archives et fut chargé d’écrire l’« Histoire de la République vénitienne » en commençant depuis le temps où Andrea Morosini avait terminé la sienne, c’est-à-dire depuis 1613. Il fit connaître, en cette occasion, toute sa générosité et tout son désintéressement. Car il refusa le salaire attaché à cet emploi, estimant qu’il ne pouvait être qu’onéreux à la République de Venise qui était criblée de dettes, à cause de la guerre de Candie qu’elle avait à soutenir contre les Turcs. On jeta, d’ailleurs, les yeux sur lui pour aller réclamer en France des secours pour cette guerre au cours d’une seconde ambassade. Il obtint tout ce qu’il voulut. Pour le récompenser de son succès, on le nomma procurateur de Saint-Marc ; cette dignité, la plus élevée après celle de doge, n’empêcha pas qu’on ne le nommât, par la suite, à plusieurs autres moins considérables, dont je crois inutile de donner le détail. Le caractère de Nani se retrouve dans l’« Histoire de la République vénitienne ». On sent que l’auteur est sur son terrain ; qu’il a pu observer de ses yeux les princes et les ministres qu’il peint. Et quoique patriote, il témoigne partout à la France la reconnaissance qu’elle doit attendre d’un homme éclairé, qui a connu les intrigues de cabinet et qui a pris part aux affaires les plus délicates. Car « il ne se contente pas de nous donner l’histoire de Venise ; et quoique son livre ne porte point d’autre titre, il ne laisse pas de nous rendre compte de toutes les choses auxquelles les Vénitiens ont eu part… de sorte que, par la connaissance de leurs affaires, on parvient à la connaissance de toutes celles de l’Europe »3.
Paulin de Masclari
traducteur ou traductrice
Nani, « Histoire de la République de Venise, part. 2. Tome I »
Il s’agit de l’ouvrage « Histoire de la République vénitienne » (« Istoria della Repubblica veneta ») de Giovan Battista Nani1, dit Baptiste Nani2, diplomate de la République de Venise, personnage célèbre par ses ambassades et par son œuvre d’historiographe. Il naquit à Venise en 1616 et mourut dans cette même ville en 1678. Durant sa jeunesse, il accompagna son père nommé à l’ambassade de Rome ; ce dernier l’initia aux mystères des négociations et le présenta au pape Urbain VIII. Le pontife, qui se connaissait bien en gens, prédit que Nani deviendrait un excellent homme ; les faits lui donnèrent raison. Après avoir passé par les dignités préparatoires, Nani fut envoyé en France, en qualité d’ambassadeur, en 1643. Le cardinal Mazarin, qui le prit en grande estime, aimait à s’entretenir avec lui ; on dit même qu’il en reçut de très bons conseils pour la conclusion du traité de Münster. De retour dans sa patrie, Nani fut nommé historiographe et surintendant des archives et fut chargé d’écrire l’« Histoire de la République vénitienne » en commençant depuis le temps où Andrea Morosini avait terminé la sienne, c’est-à-dire depuis 1613. Il fit connaître, en cette occasion, toute sa générosité et tout son désintéressement. Car il refusa le salaire attaché à cet emploi, estimant qu’il ne pouvait être qu’onéreux à la République de Venise qui était criblée de dettes, à cause de la guerre de Candie qu’elle avait à soutenir contre les Turcs. On jeta, d’ailleurs, les yeux sur lui pour aller réclamer en France des secours pour cette guerre au cours d’une seconde ambassade. Il obtint tout ce qu’il voulut. Pour le récompenser de son succès, on le nomma procurateur de Saint-Marc ; cette dignité, la plus élevée après celle de doge, n’empêcha pas qu’on ne le nommât, par la suite, à plusieurs autres moins considérables, dont je crois inutile de donner le détail. Le caractère de Nani se retrouve dans l’« Histoire de la République vénitienne ». On sent que l’auteur est sur son terrain ; qu’il a pu observer de ses yeux les princes et les ministres qu’il peint. Et quoique patriote, il témoigne partout à la France la reconnaissance qu’elle doit attendre d’un homme éclairé, qui a connu les intrigues de cabinet et qui a pris part aux affaires les plus délicates. Car « il ne se contente pas de nous donner l’histoire de Venise ; et quoique son livre ne porte point d’autre titre, il ne laisse pas de nous rendre compte de toutes les choses auxquelles les Vénitiens ont eu part… de sorte que, par la connaissance de leurs affaires, on parvient à la connaissance de toutes celles de l’Europe »3.
Nani, « Histoire de la République de Venise, [part. 1]. Tome IV »
Il s’agit de l’ouvrage « Histoire de la République vénitienne » (« Istoria della Repubblica veneta ») de Giovan Battista Nani1, dit Baptiste Nani2, diplomate de la République de Venise, personnage célèbre par ses ambassades et par son œuvre d’historiographe. Il naquit à Venise en 1616 et mourut dans cette même ville en 1678. Durant sa jeunesse, il accompagna son père nommé à l’ambassade de Rome ; ce dernier l’initia aux mystères des négociations et le présenta au pape Urbain VIII. Le pontife, qui se connaissait bien en gens, prédit que Nani deviendrait un excellent homme ; les faits lui donnèrent raison. Après avoir passé par les dignités préparatoires, Nani fut envoyé en France, en qualité d’ambassadeur, en 1643. Le cardinal Mazarin, qui le prit en grande estime, aimait à s’entretenir avec lui ; on dit même qu’il en reçut de très bons conseils pour la conclusion du traité de Münster. De retour dans sa patrie, Nani fut nommé historiographe et surintendant des archives et fut chargé d’écrire l’« Histoire de la République vénitienne » en commençant depuis le temps où Andrea Morosini avait terminé la sienne, c’est-à-dire depuis 1613. Il fit connaître, en cette occasion, toute sa générosité et tout son désintéressement. Car il refusa le salaire attaché à cet emploi, estimant qu’il ne pouvait être qu’onéreux à la République de Venise qui était criblée de dettes, à cause de la guerre de Candie qu’elle avait à soutenir contre les Turcs. On jeta, d’ailleurs, les yeux sur lui pour aller réclamer en France des secours pour cette guerre au cours d’une seconde ambassade. Il obtint tout ce qu’il voulut. Pour le récompenser de son succès, on le nomma procurateur de Saint-Marc ; cette dignité, la plus élevée après celle de doge, n’empêcha pas qu’on ne le nommât, par la suite, à plusieurs autres moins considérables, dont je crois inutile de donner le détail. Le caractère de Nani se retrouve dans l’« Histoire de la République vénitienne ». On sent que l’auteur est sur son terrain ; qu’il a pu observer de ses yeux les princes et les ministres qu’il peint. Et quoique patriote, il témoigne partout à la France la reconnaissance qu’elle doit attendre d’un homme éclairé, qui a connu les intrigues de cabinet et qui a pris part aux affaires les plus délicates. Car « il ne se contente pas de nous donner l’histoire de Venise ; et quoique son livre ne porte point d’autre titre, il ne laisse pas de nous rendre compte de toutes les choses auxquelles les Vénitiens ont eu part… de sorte que, par la connaissance de leurs affaires, on parvient à la connaissance de toutes celles de l’Europe »3.
Nani, « Histoire de la République de Venise, [part. 1]. Tome III »
Il s’agit de l’ouvrage « Histoire de la République vénitienne » (« Istoria della Repubblica veneta ») de Giovan Battista Nani1, dit Baptiste Nani2, diplomate de la République de Venise, personnage célèbre par ses ambassades et par son œuvre d’historiographe. Il naquit à Venise en 1616 et mourut dans cette même ville en 1678. Durant sa jeunesse, il accompagna son père nommé à l’ambassade de Rome ; ce dernier l’initia aux mystères des négociations et le présenta au pape Urbain VIII. Le pontife, qui se connaissait bien en gens, prédit que Nani deviendrait un excellent homme ; les faits lui donnèrent raison. Après avoir passé par les dignités préparatoires, Nani fut envoyé en France, en qualité d’ambassadeur, en 1643. Le cardinal Mazarin, qui le prit en grande estime, aimait à s’entretenir avec lui ; on dit même qu’il en reçut de très bons conseils pour la conclusion du traité de Münster. De retour dans sa patrie, Nani fut nommé historiographe et surintendant des archives et fut chargé d’écrire l’« Histoire de la République vénitienne » en commençant depuis le temps où Andrea Morosini avait terminé la sienne, c’est-à-dire depuis 1613. Il fit connaître, en cette occasion, toute sa générosité et tout son désintéressement. Car il refusa le salaire attaché à cet emploi, estimant qu’il ne pouvait être qu’onéreux à la République de Venise qui était criblée de dettes, à cause de la guerre de Candie qu’elle avait à soutenir contre les Turcs. On jeta, d’ailleurs, les yeux sur lui pour aller réclamer en France des secours pour cette guerre au cours d’une seconde ambassade. Il obtint tout ce qu’il voulut. Pour le récompenser de son succès, on le nomma procurateur de Saint-Marc ; cette dignité, la plus élevée après celle de doge, n’empêcha pas qu’on ne le nommât, par la suite, à plusieurs autres moins considérables, dont je crois inutile de donner le détail. Le caractère de Nani se retrouve dans l’« Histoire de la République vénitienne ». On sent que l’auteur est sur son terrain ; qu’il a pu observer de ses yeux les princes et les ministres qu’il peint. Et quoique patriote, il témoigne partout à la France la reconnaissance qu’elle doit attendre d’un homme éclairé, qui a connu les intrigues de cabinet et qui a pris part aux affaires les plus délicates. Car « il ne se contente pas de nous donner l’histoire de Venise ; et quoique son livre ne porte point d’autre titre, il ne laisse pas de nous rendre compte de toutes les choses auxquelles les Vénitiens ont eu part… de sorte que, par la connaissance de leurs affaires, on parvient à la connaissance de toutes celles de l’Europe »3.
Nani, « Histoire de la République de Venise, [part. 1]. Tome II »
Il s’agit de l’ouvrage « Histoire de la République vénitienne » (« Istoria della Repubblica veneta ») de Giovan Battista Nani1, dit Baptiste Nani2, diplomate de la République de Venise, personnage célèbre par ses ambassades et par son œuvre d’historiographe. Il naquit à Venise en 1616 et mourut dans cette même ville en 1678. Durant sa jeunesse, il accompagna son père nommé à l’ambassade de Rome ; ce dernier l’initia aux mystères des négociations et le présenta au pape Urbain VIII. Le pontife, qui se connaissait bien en gens, prédit que Nani deviendrait un excellent homme ; les faits lui donnèrent raison. Après avoir passé par les dignités préparatoires, Nani fut envoyé en France, en qualité d’ambassadeur, en 1643. Le cardinal Mazarin, qui le prit en grande estime, aimait à s’entretenir avec lui ; on dit même qu’il en reçut de très bons conseils pour la conclusion du traité de Münster. De retour dans sa patrie, Nani fut nommé historiographe et surintendant des archives et fut chargé d’écrire l’« Histoire de la République vénitienne » en commençant depuis le temps où Andrea Morosini avait terminé la sienne, c’est-à-dire depuis 1613. Il fit connaître, en cette occasion, toute sa générosité et tout son désintéressement. Car il refusa le salaire attaché à cet emploi, estimant qu’il ne pouvait être qu’onéreux à la République de Venise qui était criblée de dettes, à cause de la guerre de Candie qu’elle avait à soutenir contre les Turcs. On jeta, d’ailleurs, les yeux sur lui pour aller réclamer en France des secours pour cette guerre au cours d’une seconde ambassade. Il obtint tout ce qu’il voulut. Pour le récompenser de son succès, on le nomma procurateur de Saint-Marc ; cette dignité, la plus élevée après celle de doge, n’empêcha pas qu’on ne le nommât, par la suite, à plusieurs autres moins considérables, dont je crois inutile de donner le détail. Le caractère de Nani se retrouve dans l’« Histoire de la République vénitienne ». On sent que l’auteur est sur son terrain ; qu’il a pu observer de ses yeux les princes et les ministres qu’il peint. Et quoique patriote, il témoigne partout à la France la reconnaissance qu’elle doit attendre d’un homme éclairé, qui a connu les intrigues de cabinet et qui a pris part aux affaires les plus délicates. Car « il ne se contente pas de nous donner l’histoire de Venise ; et quoique son livre ne porte point d’autre titre, il ne laisse pas de nous rendre compte de toutes les choses auxquelles les Vénitiens ont eu part… de sorte que, par la connaissance de leurs affaires, on parvient à la connaissance de toutes celles de l’Europe »3.
Nani, « Histoire de la République de Venise, [part. 1]. Tome I »
Il s’agit de l’ouvrage « Histoire de la République vénitienne » (« Istoria della Repubblica veneta ») de Giovan Battista Nani1, dit Baptiste Nani2, diplomate de la République de Venise, personnage célèbre par ses ambassades et par son œuvre d’historiographe. Il naquit à Venise en 1616 et mourut dans cette même ville en 1678. Durant sa jeunesse, il accompagna son père nommé à l’ambassade de Rome ; ce dernier l’initia aux mystères des négociations et le présenta au pape Urbain VIII. Le pontife, qui se connaissait bien en gens, prédit que Nani deviendrait un excellent homme ; les faits lui donnèrent raison. Après avoir passé par les dignités préparatoires, Nani fut envoyé en France, en qualité d’ambassadeur, en 1643. Le cardinal Mazarin, qui le prit en grande estime, aimait à s’entretenir avec lui ; on dit même qu’il en reçut de très bons conseils pour la conclusion du traité de Münster. De retour dans sa patrie, Nani fut nommé historiographe et surintendant des archives et fut chargé d’écrire l’« Histoire de la République vénitienne » en commençant depuis le temps où Andrea Morosini avait terminé la sienne, c’est-à-dire depuis 1613. Il fit connaître, en cette occasion, toute sa générosité et tout son désintéressement. Car il refusa le salaire attaché à cet emploi, estimant qu’il ne pouvait être qu’onéreux à la République de Venise qui était criblée de dettes, à cause de la guerre de Candie qu’elle avait à soutenir contre les Turcs. On jeta, d’ailleurs, les yeux sur lui pour aller réclamer en France des secours pour cette guerre au cours d’une seconde ambassade. Il obtint tout ce qu’il voulut. Pour le récompenser de son succès, on le nomma procurateur de Saint-Marc ; cette dignité, la plus élevée après celle de doge, n’empêcha pas qu’on ne le nommât, par la suite, à plusieurs autres moins considérables, dont je crois inutile de donner le détail. Le caractère de Nani se retrouve dans l’« Histoire de la République vénitienne ». On sent que l’auteur est sur son terrain ; qu’il a pu observer de ses yeux les princes et les ministres qu’il peint. Et quoique patriote, il témoigne partout à la France la reconnaissance qu’elle doit attendre d’un homme éclairé, qui a connu les intrigues de cabinet et qui a pris part aux affaires les plus délicates. Car « il ne se contente pas de nous donner l’histoire de Venise ; et quoique son livre ne porte point d’autre titre, il ne laisse pas de nous rendre compte de toutes les choses auxquelles les Vénitiens ont eu part… de sorte que, par la connaissance de leurs affaires, on parvient à la connaissance de toutes celles de l’Europe »3.