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su­jet

Parny, « Œuvres complètes. Tome IV. Mélanges • Opuscules • Lettres • Réponses »

éd. L’Harmattan, coll. Les Introuvables, Paris

éd. L’Harmattan, coll. Les In­trou­vables, Pa­ris

Il s’agit d’Évariste-é, che­va­lier de Parny, poète et créole qui doit la meilleure par­tie de sa re­nom­mée à ses «Élé­gies» éro­tiques et ses « ma­dé­casses» (XVIIIe siècle). Cha­teau­briand les sa­vait par cœur, et il écri­vit à l’ dont les vers fai­saient ses dé­lices pour lui de­man­der la per­mis­sion de le voir : «Parny me ré­pon­dit po­li­ment; je me ren­dis chez lui, rue de Cléry. Je trou­vai un homme as­sez jeune en­core, de très bon ton, grand, maigre, le vi­sage mar­qué de pe­tite vé­role. Il me ren­dit ma vi­site; je le pré­sen­tai à mes sœurs. Il ai­mait peu la et il en fut bien­tôt chassé par la … Je n’ai point connu d’écrivain qui fût plus sem­blable à ses ou­vrages : poète et créole, il ne lui fal­lait que le de l’Inde, une fon­taine, un pal­mier et une femme. Il re­dou­tait le bruit, cher­chait à glis­ser dans la sans être aperçu… et n’était trahi dans son obs­cu­rité que par… sa lyre» 1. Mais le pre­mier trait dis­tinc­tif du «seul poète élé­giaque que la ait en­core pro­duit», comme l’appelait Cha­teau­briand 2, était sa et sa sym­pa­thie. Sen­sible par­tout aux mal­heurs de l’, Parny dé­plo­rait le sort de l’Inde af­fa­mée, ra­va­gée par la po­li­tique de l’Angleterre, et ce­lui des dans les de la France dont la nour­ri­ture était «saine et as­sez abon­dante», mais qui avaient la pioche à la main de­puis quatre heures du ma­tin jusqu’au cou­cher du  : «Non, je ne sau­rais me plaire», écri­vait-il 3 de l’île de , qui était son île na­tale — «non, je ne sau­rais me plaire dans un pays où mes re­gards ne peuvent tom­ber que sur le spec­tacle de la ser­vi­tude, où le bruit des fouets et des chaînes étour­dit mon oreille et re­ten­tit dans mon cœur. Je ne vois que des ty­rans et des , et je ne vois pas mon sem­blable. On troque tous les jours un homme contre un  : il est im­pos­sible que je m’accoutume à une bi­zar­re­rie si ré­vol­tante».

  1. «Mé­moires d’outre-tombe», liv. IV, ch. XII. Icône Haut
  2. «Es­sai his­to­rique sur les », liv. I, part. 1, ch. XXII. Icône Haut
  1. «Tome IV», p. 130. Icône Haut

Parny, « Œuvres complètes. Tome III. Isnel et Asléga • Élégies • Les Tableaux • Chansons madécasses »

éd. L’Harmattan, coll. Les Introuvables, Paris

éd. L’Harmattan, coll. Les In­trou­vables, Pa­ris

Il s’agit d’Évariste-é, che­va­lier de Parny, poète et créole qui doit la meilleure par­tie de sa re­nom­mée à ses «Élé­gies» éro­tiques et ses « ma­dé­casses» (XVIIIe siècle). Cha­teau­briand les sa­vait par cœur, et il écri­vit à l’ dont les vers fai­saient ses dé­lices pour lui de­man­der la per­mis­sion de le voir : «Parny me ré­pon­dit po­li­ment; je me ren­dis chez lui, rue de Cléry. Je trou­vai un homme as­sez jeune en­core, de très bon ton, grand, maigre, le vi­sage mar­qué de pe­tite vé­role. Il me ren­dit ma vi­site; je le pré­sen­tai à mes sœurs. Il ai­mait peu la et il en fut bien­tôt chassé par la … Je n’ai point connu d’écrivain qui fût plus sem­blable à ses ou­vrages : poète et créole, il ne lui fal­lait que le de l’Inde, une fon­taine, un pal­mier et une femme. Il re­dou­tait le bruit, cher­chait à glis­ser dans la sans être aperçu… et n’était trahi dans son obs­cu­rité que par… sa lyre» 1. Mais le pre­mier trait dis­tinc­tif du «seul poète élé­giaque que la ait en­core pro­duit», comme l’appelait Cha­teau­briand 2, était sa et sa sym­pa­thie. Sen­sible par­tout aux mal­heurs de l’, Parny dé­plo­rait le sort de l’Inde af­fa­mée, ra­va­gée par la po­li­tique de l’Angleterre, et ce­lui des dans les de la France dont la nour­ri­ture était «saine et as­sez abon­dante», mais qui avaient la pioche à la main de­puis quatre heures du ma­tin jusqu’au cou­cher du  : «Non, je ne sau­rais me plaire», écri­vait-il 3 de l’île de , qui était son île na­tale — «non, je ne sau­rais me plaire dans un pays où mes re­gards ne peuvent tom­ber que sur le spec­tacle de la ser­vi­tude, où le bruit des fouets et des chaînes étour­dit mon oreille et re­ten­tit dans mon cœur. Je ne vois que des ty­rans et des , et je ne vois pas mon sem­blable. On troque tous les jours un homme contre un  : il est im­pos­sible que je m’accoutume à une bi­zar­re­rie si ré­vol­tante».

  1. «Mé­moires d’outre-tombe», liv. IV, ch. XII. Icône Haut
  2. «Es­sai his­to­rique sur les », liv. I, part. 1, ch. XXII. Icône Haut
  1. «Tome IV», p. 130. Icône Haut

Parny, « Œuvres complètes. Tome II. Les Galanteries de la Bible • Le Paradis perdu • Goddam • Les Rose-Croix »

éd. L’Harmattan, coll. Les Introuvables, Paris

éd. L’Harmattan, coll. Les In­trou­vables, Pa­ris

Il s’agit d’Évariste-é, che­va­lier de Parny, poète et créole qui doit la meilleure par­tie de sa re­nom­mée à ses «Élé­gies» éro­tiques et ses « ma­dé­casses» (XVIIIe siècle). Cha­teau­briand les sa­vait par cœur, et il écri­vit à l’ dont les vers fai­saient ses dé­lices pour lui de­man­der la per­mis­sion de le voir : «Parny me ré­pon­dit po­li­ment; je me ren­dis chez lui, rue de Cléry. Je trou­vai un homme as­sez jeune en­core, de très bon ton, grand, maigre, le vi­sage mar­qué de pe­tite vé­role. Il me ren­dit ma vi­site; je le pré­sen­tai à mes sœurs. Il ai­mait peu la et il en fut bien­tôt chassé par la … Je n’ai point connu d’écrivain qui fût plus sem­blable à ses ou­vrages : poète et créole, il ne lui fal­lait que le de l’Inde, une fon­taine, un pal­mier et une femme. Il re­dou­tait le bruit, cher­chait à glis­ser dans la sans être aperçu… et n’était trahi dans son obs­cu­rité que par… sa lyre» 1. Mais le pre­mier trait dis­tinc­tif du «seul poète élé­giaque que la ait en­core pro­duit», comme l’appelait Cha­teau­briand 2, était sa et sa sym­pa­thie. Sen­sible par­tout aux mal­heurs de l’, Parny dé­plo­rait le sort de l’Inde af­fa­mée, ra­va­gée par la po­li­tique de l’Angleterre, et ce­lui des dans les de la France dont la nour­ri­ture était «saine et as­sez abon­dante», mais qui avaient la pioche à la main de­puis quatre heures du ma­tin jusqu’au cou­cher du  : «Non, je ne sau­rais me plaire», écri­vait-il 3 de l’île de , qui était son île na­tale — «non, je ne sau­rais me plaire dans un pays où mes re­gards ne peuvent tom­ber que sur le spec­tacle de la ser­vi­tude, où le bruit des fouets et des chaînes étour­dit mon oreille et re­ten­tit dans mon cœur. Je ne vois que des ty­rans et des , et je ne vois pas mon sem­blable. On troque tous les jours un homme contre un  : il est im­pos­sible que je m’accoutume à une bi­zar­re­rie si ré­vol­tante».

  1. «Mé­moires d’outre-tombe», liv. IV, ch. XII. Icône Haut
  2. «Es­sai his­to­rique sur les », liv. I, part. 1, ch. XXII. Icône Haut
  1. «Tome IV», p. 130. Icône Haut

Parny, « Œuvres complètes. Tome I. La Guerre des dieux • Les Déguisements de Vénus »

éd. L’Harmattan, coll. Les Introuvables, Paris

éd. L’Harmattan, coll. Les In­trou­vables, Pa­ris

Il s’agit d’Évariste-é, che­va­lier de Parny, poète et créole qui doit la meilleure par­tie de sa re­nom­mée à ses «Élé­gies» éro­tiques et ses « ma­dé­casses» (XVIIIe siècle). Cha­teau­briand les sa­vait par cœur, et il écri­vit à l’ dont les vers fai­saient ses dé­lices pour lui de­man­der la per­mis­sion de le voir : «Parny me ré­pon­dit po­li­ment; je me ren­dis chez lui, rue de Cléry. Je trou­vai un homme as­sez jeune en­core, de très bon ton, grand, maigre, le vi­sage mar­qué de pe­tite vé­role. Il me ren­dit ma vi­site; je le pré­sen­tai à mes sœurs. Il ai­mait peu la et il en fut bien­tôt chassé par la … Je n’ai point connu d’écrivain qui fût plus sem­blable à ses ou­vrages : poète et créole, il ne lui fal­lait que le de l’Inde, une fon­taine, un pal­mier et une femme. Il re­dou­tait le bruit, cher­chait à glis­ser dans la sans être aperçu… et n’était trahi dans son obs­cu­rité que par… sa lyre» 1. Mais le pre­mier trait dis­tinc­tif du «seul poète élé­giaque que la ait en­core pro­duit», comme l’appelait Cha­teau­briand 2, était sa et sa sym­pa­thie. Sen­sible par­tout aux mal­heurs de l’, Parny dé­plo­rait le sort de l’Inde af­fa­mée, ra­va­gée par la po­li­tique de l’Angleterre, et ce­lui des dans les de la France dont la nour­ri­ture était «saine et as­sez abon­dante», mais qui avaient la pioche à la main de­puis quatre heures du ma­tin jusqu’au cou­cher du  : «Non, je ne sau­rais me plaire», écri­vait-il 3 de l’île de , qui était son île na­tale — «non, je ne sau­rais me plaire dans un pays où mes re­gards ne peuvent tom­ber que sur le spec­tacle de la ser­vi­tude, où le bruit des fouets et des chaînes étour­dit mon oreille et re­ten­tit dans mon cœur. Je ne vois que des ty­rans et des , et je ne vois pas mon sem­blable. On troque tous les jours un homme contre un  : il est im­pos­sible que je m’accoutume à une bi­zar­re­rie si ré­vol­tante».

  1. «Mé­moires d’outre-tombe», liv. IV, ch. XII. Icône Haut
  2. «Es­sai his­to­rique sur les », liv. I, part. 1, ch. XXII. Icône Haut
  1. «Tome IV», p. 130. Icône Haut