Il s’agit de Kabîr 1, surnommé « le tisserand de Bénarès », l’un des poètes les plus populaires de l’Inde, et l’un des fondateurs de la littérature hindi, bien qu’il n’ait peut-être jamais rien écrit (XVe-XVIe siècle apr. J.-C.). Non seulement il a employé le hindi, mais il a insisté sur l’avantage de se servir de cette langue orale, en s’élevant contre l’emploi du sanscrit et de toute autre langue savante. Car, comme Socrate, Kabîr se méfiait de l’écriture, qui était pour lui une lettre morte, un simulacre, et ne jugeait vraie que la parole intérieure de l’âme : « Je n’ai jamais touché », dit-il 2, « ni encre, ni papier. Ma main jamais n’a tenu de plume. La grandeur des quatre âges, Kabîr la fait naître des paroles de sa bouche ». Sa renommée repose sur les cinq cents couplets (« dohâs » 3) et les cent stances (« padas » 4) transcrits par ses disciples, et dont des morceaux choisis figurent dans le « Gourou Granth Sahib », le livre saint des sikhs. Ils se distinguent par leur valeur poétique, par leur concision et intensité, mais aussi et surtout par la rencontre des deux traditions islamique et hindoue. Fils illégitime d’une veuve brahmane, adopté par un tisserand musulman, Kabîr rêvait d’amalgamer hindouisme et islam en une seule et même religion mystique. Lui-même se disait « l’enfant d’Allah et de Râma » et estimait que les deux traditions, malgré leurs noms différents, étaient des « pots de la même argile » 5. On raconte que lorsqu’il fut sur le point de mourir, les hindouistes déclarèrent qu’il fallait le brûler ; les musulmans — qu’il fallait l’enterrer. Il s’éteignit recouvert par son drap. Les deux partis, après d’interminables querelles, finirent par s’approcher du cadavre et soulevèrent le linceul ; mais ils virent qu’il n’y avait que des fleurs, et pas de corps. Les hindouistes prirent la moitié des fleurs, les brûlèrent et élevèrent en cet endroit un mausolée. Les musulmans prirent l’autre moitié et construisirent un sanctuaire pour les y mettre. « Il y a donc aujourd’hui à Maghar 6 deux monuments dédiés à Kabîr », dit Mme Charlotte Vaudeville 7. « Dressés l’un à côté de l’autre, ils témoignent de l’irréductible contradiction que le génie même du réformateur devait être finalement impuissant à résoudre. Tragique destin de ce prophète de l’unité ! »
poésie indienne (de l’Inde)
sujet
Bhattacharya, « Eaux troubles : du Gange à l’Aveyron »
Il s’agit d’« Eaux troubles : du Gange à l’Aveyron » de M. Lokenath Bhattacharya, auteur hindou d’expression bengali et française. Il naquit à Bhatpara 1, ville aux bords du Gange. Chaque soir, assis sur les marches baignées par les eaux diaphanes, il contemplait les sommets des temples qui s’alignaient sur la rive d’en face, et le temps s’écoulait pour lui aussi paisiblement que les ondes du fleuve. La famille de M. Bhattacharya au sens le plus large demeurait sous un même toit : ses grands-parents paternels, ses parents et ses deux frères cadets, chacun avec son épouse et ses enfants. Tous faisaient partie d’un même ensemble, comme les feuilles d’un même arbre. Tous exerçaient, d’ailleurs, le même métier : c’étaient des professeurs de sanscrit, pieux et traditionnels. Lui, il avait horreur de leur austérité qui ne laissait aucune place aux épanchements : « Dans ma famille respectée [mais] orthodoxe, réactionnaire, la musique était un tabou. Je devais aller chanter dans les toilettes ! J’ai dû étudier le sanscrit avant le bengali » 2. Suite à une querelle familiale, ses parents quittèrent Bhatpara et s’installèrent à Calcutta : « une ville insupportable… une ogresse », dit-il 3. Il vécut l’éloignement du fleuve bien-aimé comme une blessure, une absence qui ne sera jamais comblée. À partir de 1950, il apprit le français à l’Alliance française de Calcutta et il put même partir en France, boursier de l’Université de Paris, grâce à un des élèves de son père. Puis, il découvrit la littérature française : « Rimbaud, un choc incroyable » 4. Il se lança bientôt dans une traduction bengali d’« Une Saison en enfer ». Ce fut même le premier livre auquel il apposa son nom, avant de s’attaquer, par une sorte de bizarre grand écart, à des traductions de Descartes (« Discours de la méthode »), de Romain Rolland (« Gandhi » et « Inde : journal »), de Molière (« Tartuffe »), de Sartre (« Les Mots ») et enfin d’Henri Michaux. Michaux, de son côté, fut le véritable introducteur en France des textes personnels de M. Bhattacharya, qu’il défendit auprès de divers éditeurs. Ces textes, écrits originellement en bengali, furent des occasions pour l’auteur de se relire, de sorte qu’il existe deux œuvres de M. Bhattacharya : une française et une bengali, la première réinventée à partir de la seconde.
Bhattacharya, « Nu de la fin du jour »
Il s’agit de « Nu de la fin du jour » de M. Lokenath Bhattacharya, auteur hindou d’expression bengali et française. Il naquit à Bhatpara 1, ville aux bords du Gange. Chaque soir, assis sur les marches baignées par les eaux diaphanes, il contemplait les sommets des temples qui s’alignaient sur la rive d’en face, et le temps s’écoulait pour lui aussi paisiblement que les ondes du fleuve. La famille de M. Bhattacharya au sens le plus large demeurait sous un même toit : ses grands-parents paternels, ses parents et ses deux frères cadets, chacun avec son épouse et ses enfants. Tous faisaient partie d’un même ensemble, comme les feuilles d’un même arbre. Tous exerçaient, d’ailleurs, le même métier : c’étaient des professeurs de sanscrit, pieux et traditionnels. Lui, il avait horreur de leur austérité qui ne laissait aucune place aux épanchements : « Dans ma famille respectée [mais] orthodoxe, réactionnaire, la musique était un tabou. Je devais aller chanter dans les toilettes ! J’ai dû étudier le sanscrit avant le bengali » 2. Suite à une querelle familiale, ses parents quittèrent Bhatpara et s’installèrent à Calcutta : « une ville insupportable… une ogresse », dit-il 3. Il vécut l’éloignement du fleuve bien-aimé comme une blessure, une absence qui ne sera jamais comblée. À partir de 1950, il apprit le français à l’Alliance française de Calcutta et il put même partir en France, boursier de l’Université de Paris, grâce à un des élèves de son père. Puis, il découvrit la littérature française : « Rimbaud, un choc incroyable » 4. Il se lança bientôt dans une traduction bengali d’« Une Saison en enfer ». Ce fut même le premier livre auquel il apposa son nom, avant de s’attaquer, par une sorte de bizarre grand écart, à des traductions de Descartes (« Discours de la méthode »), de Romain Rolland (« Gandhi » et « Inde : journal »), de Molière (« Tartuffe »), de Sartre (« Les Mots ») et enfin d’Henri Michaux. Michaux, de son côté, fut le véritable introducteur en France des textes personnels de M. Bhattacharya, qu’il défendit auprès de divers éditeurs. Ces textes, écrits originellement en bengali, furent des occasions pour l’auteur de se relire, de sorte qu’il existe deux œuvres de M. Bhattacharya : une française et une bengali, la première réinventée à partir de la seconde.
Bhattacharya, « La Descente du Gange, “Gangavataran” »
Il s’agit de « La Descente du Gange » de M. Lokenath Bhattacharya, auteur hindou d’expression bengali et française. Il naquit à Bhatpara 1, ville aux bords du Gange. Chaque soir, assis sur les marches baignées par les eaux diaphanes, il contemplait les sommets des temples qui s’alignaient sur la rive d’en face, et le temps s’écoulait pour lui aussi paisiblement que les ondes du fleuve. La famille de M. Bhattacharya au sens le plus large demeurait sous un même toit : ses grands-parents paternels, ses parents et ses deux frères cadets, chacun avec son épouse et ses enfants. Tous faisaient partie d’un même ensemble, comme les feuilles d’un même arbre. Tous exerçaient, d’ailleurs, le même métier : c’étaient des professeurs de sanscrit, pieux et traditionnels. Lui, il avait horreur de leur austérité qui ne laissait aucune place aux épanchements : « Dans ma famille respectée [mais] orthodoxe, réactionnaire, la musique était un tabou. Je devais aller chanter dans les toilettes ! J’ai dû étudier le sanscrit avant le bengali » 2. Suite à une querelle familiale, ses parents quittèrent Bhatpara et s’installèrent à Calcutta : « une ville insupportable… une ogresse », dit-il 3. Il vécut l’éloignement du fleuve bien-aimé comme une blessure, une absence qui ne sera jamais comblée. À partir de 1950, il apprit le français à l’Alliance française de Calcutta et il put même partir en France, boursier de l’Université de Paris, grâce à un des élèves de son père. Puis, il découvrit la littérature française : « Rimbaud, un choc incroyable » 4. Il se lança bientôt dans une traduction bengali d’« Une Saison en enfer ». Ce fut même le premier livre auquel il apposa son nom, avant de s’attaquer, par une sorte de bizarre grand écart, à des traductions de Descartes (« Discours de la méthode »), de Romain Rolland (« Gandhi » et « Inde : journal »), de Molière (« Tartuffe »), de Sartre (« Les Mots ») et enfin d’Henri Michaux. Michaux, de son côté, fut le véritable introducteur en France des textes personnels de M. Bhattacharya, qu’il défendit auprès de divers éditeurs. Ces textes, écrits originellement en bengali, furent des occasions pour l’auteur de se relire, de sorte qu’il existe deux œuvres de M. Bhattacharya : une française et une bengali, la première réinventée à partir de la seconde.
Bhattacharya, « Poussières et Royaume »
Il s’agit de « Poussières et Royaume » de M. Lokenath Bhattacharya, auteur hindou d’expression bengali et française. Il naquit à Bhatpara 1, ville aux bords du Gange. Chaque soir, assis sur les marches baignées par les eaux diaphanes, il contemplait les sommets des temples qui s’alignaient sur la rive d’en face, et le temps s’écoulait pour lui aussi paisiblement que les ondes du fleuve. La famille de M. Bhattacharya au sens le plus large demeurait sous un même toit : ses grands-parents paternels, ses parents et ses deux frères cadets, chacun avec son épouse et ses enfants. Tous faisaient partie d’un même ensemble, comme les feuilles d’un même arbre. Tous exerçaient, d’ailleurs, le même métier : c’étaient des professeurs de sanscrit, pieux et traditionnels. Lui, il avait horreur de leur austérité qui ne laissait aucune place aux épanchements : « Dans ma famille respectée [mais] orthodoxe, réactionnaire, la musique était un tabou. Je devais aller chanter dans les toilettes ! J’ai dû étudier le sanscrit avant le bengali » 2. Suite à une querelle familiale, ses parents quittèrent Bhatpara et s’installèrent à Calcutta : « une ville insupportable… une ogresse », dit-il 3. Il vécut l’éloignement du fleuve bien-aimé comme une blessure, une absence qui ne sera jamais comblée. À partir de 1950, il apprit le français à l’Alliance française de Calcutta et il put même partir en France, boursier de l’Université de Paris, grâce à un des élèves de son père. Puis, il découvrit la littérature française : « Rimbaud, un choc incroyable » 4. Il se lança bientôt dans une traduction bengali d’« Une Saison en enfer ». Ce fut même le premier livre auquel il apposa son nom, avant de s’attaquer, par une sorte de bizarre grand écart, à des traductions de Descartes (« Discours de la méthode »), de Romain Rolland (« Gandhi » et « Inde : journal »), de Molière (« Tartuffe »), de Sartre (« Les Mots ») et enfin d’Henri Michaux. Michaux, de son côté, fut le véritable introducteur en France des textes personnels de M. Bhattacharya, qu’il défendit auprès de divers éditeurs. Ces textes, écrits originellement en bengali, furent des occasions pour l’auteur de se relire, de sorte qu’il existe deux œuvres de M. Bhattacharya : une française et une bengali, la première réinventée à partir de la seconde.
Bhattacharya, « Le Danseur de Cour • Les Marches du vide : poésie »
Il s’agit du « Danseur de Cour » et autres œuvres de M. Lokenath Bhattacharya, auteur hindou d’expression bengali et française. Il naquit à Bhatpara 1, ville aux bords du Gange. Chaque soir, assis sur les marches baignées par les eaux diaphanes, il contemplait les sommets des temples qui s’alignaient sur la rive d’en face, et le temps s’écoulait pour lui aussi paisiblement que les ondes du fleuve. La famille de M. Bhattacharya au sens le plus large demeurait sous un même toit : ses grands-parents paternels, ses parents et ses deux frères cadets, chacun avec son épouse et ses enfants. Tous faisaient partie d’un même ensemble, comme les feuilles d’un même arbre. Tous exerçaient, d’ailleurs, le même métier : c’étaient des professeurs de sanscrit, pieux et traditionnels. Lui, il avait horreur de leur austérité qui ne laissait aucune place aux épanchements : « Dans ma famille respectée [mais] orthodoxe, réactionnaire, la musique était un tabou. Je devais aller chanter dans les toilettes ! J’ai dû étudier le sanscrit avant le bengali » 2. Suite à une querelle familiale, ses parents quittèrent Bhatpara et s’installèrent à Calcutta : « une ville insupportable… une ogresse », dit-il 3. Il vécut l’éloignement du fleuve bien-aimé comme une blessure, une absence qui ne sera jamais comblée. À partir de 1950, il apprit le français à l’Alliance française de Calcutta et il put même partir en France, boursier de l’Université de Paris, grâce à un des élèves de son père. Puis, il découvrit la littérature française : « Rimbaud, un choc incroyable » 4. Il se lança bientôt dans une traduction bengali d’« Une Saison en enfer ». Ce fut même le premier livre auquel il apposa son nom, avant de s’attaquer, par une sorte de bizarre grand écart, à des traductions de Descartes (« Discours de la méthode »), de Romain Rolland (« Gandhi » et « Inde : journal »), de Molière (« Tartuffe »), de Sartre (« Les Mots ») et enfin d’Henri Michaux. Michaux, de son côté, fut le véritable introducteur en France des textes personnels de M. Bhattacharya, qu’il défendit auprès de divers éditeurs. Ces textes, écrits originellement en bengali, furent des occasions pour l’auteur de se relire, de sorte qu’il existe deux œuvres de M. Bhattacharya : une française et une bengali, la première réinventée à partir de la seconde.
Bhattacharya, « Danse de minuit »
Il s’agit de « Danse de minuit » de M. Lokenath Bhattacharya, auteur hindou d’expression bengali et française. Il naquit à Bhatpara 1, ville aux bords du Gange. Chaque soir, assis sur les marches baignées par les eaux diaphanes, il contemplait les sommets des temples qui s’alignaient sur la rive d’en face, et le temps s’écoulait pour lui aussi paisiblement que les ondes du fleuve. La famille de M. Bhattacharya au sens le plus large demeurait sous un même toit : ses grands-parents paternels, ses parents et ses deux frères cadets, chacun avec son épouse et ses enfants. Tous faisaient partie d’un même ensemble, comme les feuilles d’un même arbre. Tous exerçaient, d’ailleurs, le même métier : c’étaient des professeurs de sanscrit, pieux et traditionnels. Lui, il avait horreur de leur austérité qui ne laissait aucune place aux épanchements : « Dans ma famille respectée [mais] orthodoxe, réactionnaire, la musique était un tabou. Je devais aller chanter dans les toilettes ! J’ai dû étudier le sanscrit avant le bengali » 2. Suite à une querelle familiale, ses parents quittèrent Bhatpara et s’installèrent à Calcutta : « une ville insupportable… une ogresse », dit-il 3. Il vécut l’éloignement du fleuve bien-aimé comme une blessure, une absence qui ne sera jamais comblée. À partir de 1950, il apprit le français à l’Alliance française de Calcutta et il put même partir en France, boursier de l’Université de Paris, grâce à un des élèves de son père. Puis, il découvrit la littérature française : « Rimbaud, un choc incroyable » 4. Il se lança bientôt dans une traduction bengali d’« Une Saison en enfer ». Ce fut même le premier livre auquel il apposa son nom, avant de s’attaquer, par une sorte de bizarre grand écart, à des traductions de Descartes (« Discours de la méthode »), de Romain Rolland (« Gandhi » et « Inde : journal »), de Molière (« Tartuffe »), de Sartre (« Les Mots ») et enfin d’Henri Michaux. Michaux, de son côté, fut le véritable introducteur en France des textes personnels de M. Bhattacharya, qu’il défendit auprès de divers éditeurs. Ces textes, écrits originellement en bengali, furent des occasions pour l’auteur de se relire, de sorte qu’il existe deux œuvres de M. Bhattacharya : une française et une bengali, la première réinventée à partir de la seconde.
Bhattacharya, « Où vont les fleuves »
Il s’agit d’« Où vont les fleuves » de M. Lokenath Bhattacharya, auteur hindou d’expression bengali et française. Il naquit à Bhatpara 1, ville aux bords du Gange. Chaque soir, assis sur les marches baignées par les eaux diaphanes, il contemplait les sommets des temples qui s’alignaient sur la rive d’en face, et le temps s’écoulait pour lui aussi paisiblement que les ondes du fleuve. La famille de M. Bhattacharya au sens le plus large demeurait sous un même toit : ses grands-parents paternels, ses parents et ses deux frères cadets, chacun avec son épouse et ses enfants. Tous faisaient partie d’un même ensemble, comme les feuilles d’un même arbre. Tous exerçaient, d’ailleurs, le même métier : c’étaient des professeurs de sanscrit, pieux et traditionnels. Lui, il avait horreur de leur austérité qui ne laissait aucune place aux épanchements : « Dans ma famille respectée [mais] orthodoxe, réactionnaire, la musique était un tabou. Je devais aller chanter dans les toilettes ! J’ai dû étudier le sanscrit avant le bengali » 2. Suite à une querelle familiale, ses parents quittèrent Bhatpara et s’installèrent à Calcutta : « une ville insupportable… une ogresse », dit-il 3. Il vécut l’éloignement du fleuve bien-aimé comme une blessure, une absence qui ne sera jamais comblée. À partir de 1950, il apprit le français à l’Alliance française de Calcutta et il put même partir en France, boursier de l’Université de Paris, grâce à un des élèves de son père. Puis, il découvrit la littérature française : « Rimbaud, un choc incroyable » 4. Il se lança bientôt dans une traduction bengali d’« Une Saison en enfer ». Ce fut même le premier livre auquel il apposa son nom, avant de s’attaquer, par une sorte de bizarre grand écart, à des traductions de Descartes (« Discours de la méthode »), de Romain Rolland (« Gandhi » et « Inde : journal »), de Molière (« Tartuffe »), de Sartre (« Les Mots ») et enfin d’Henri Michaux. Michaux, de son côté, fut le véritable introducteur en France des textes personnels de M. Bhattacharya, qu’il défendit auprès de divers éditeurs. Ces textes, écrits originellement en bengali, furent des occasions pour l’auteur de se relire, de sorte qu’il existe deux œuvres de M. Bhattacharya : une française et une bengali, la première réinventée à partir de la seconde.
Bhattacharya, « Pages sur la chambre »
Il s’agit de « Pages sur la chambre » de M. Lokenath Bhattacharya, auteur hindou d’expression bengali et française. Il naquit à Bhatpara 1, ville aux bords du Gange. Chaque soir, assis sur les marches baignées par les eaux diaphanes, il contemplait les sommets des temples qui s’alignaient sur la rive d’en face, et le temps s’écoulait pour lui aussi paisiblement que les ondes du fleuve. La famille de M. Bhattacharya au sens le plus large demeurait sous un même toit : ses grands-parents paternels, ses parents et ses deux frères cadets, chacun avec son épouse et ses enfants. Tous faisaient partie d’un même ensemble, comme les feuilles d’un même arbre. Tous exerçaient, d’ailleurs, le même métier : c’étaient des professeurs de sanscrit, pieux et traditionnels. Lui, il avait horreur de leur austérité qui ne laissait aucune place aux épanchements : « Dans ma famille respectée [mais] orthodoxe, réactionnaire, la musique était un tabou. Je devais aller chanter dans les toilettes ! J’ai dû étudier le sanscrit avant le bengali » 2. Suite à une querelle familiale, ses parents quittèrent Bhatpara et s’installèrent à Calcutta : « une ville insupportable… une ogresse », dit-il 3. Il vécut l’éloignement du fleuve bien-aimé comme une blessure, une absence qui ne sera jamais comblée. À partir de 1950, il apprit le français à l’Alliance française de Calcutta et il put même partir en France, boursier de l’Université de Paris, grâce à un des élèves de son père. Puis, il découvrit la littérature française : « Rimbaud, un choc incroyable » 4. Il se lança bientôt dans une traduction bengali d’« Une Saison en enfer ». Ce fut même le premier livre auquel il apposa son nom, avant de s’attaquer, par une sorte de bizarre grand écart, à des traductions de Descartes (« Discours de la méthode »), de Romain Rolland (« Gandhi » et « Inde : journal »), de Molière (« Tartuffe »), de Sartre (« Les Mots ») et enfin d’Henri Michaux. Michaux, de son côté, fut le véritable introducteur en France des textes personnels de M. Bhattacharya, qu’il défendit auprès de divers éditeurs. Ces textes, écrits originellement en bengali, furent des occasions pour l’auteur de se relire, de sorte qu’il existe deux œuvres de M. Bhattacharya : une française et une bengali, la première réinventée à partir de la seconde.
Bhattacharya, « Le Festin des mendiants »
Il s’agit du « Festin des mendiants » de M. Lokenath Bhattacharya, auteur hindou d’expression bengali et française. Il naquit à Bhatpara 1, ville aux bords du Gange. Chaque soir, assis sur les marches baignées par les eaux diaphanes, il contemplait les sommets des temples qui s’alignaient sur la rive d’en face, et le temps s’écoulait pour lui aussi paisiblement que les ondes du fleuve. La famille de M. Bhattacharya au sens le plus large demeurait sous un même toit : ses grands-parents paternels, ses parents et ses deux frères cadets, chacun avec son épouse et ses enfants. Tous faisaient partie d’un même ensemble, comme les feuilles d’un même arbre. Tous exerçaient, d’ailleurs, le même métier : c’étaient des professeurs de sanscrit, pieux et traditionnels. Lui, il avait horreur de leur austérité qui ne laissait aucune place aux épanchements : « Dans ma famille respectée [mais] orthodoxe, réactionnaire, la musique était un tabou. Je devais aller chanter dans les toilettes ! J’ai dû étudier le sanscrit avant le bengali » 2. Suite à une querelle familiale, ses parents quittèrent Bhatpara et s’installèrent à Calcutta : « une ville insupportable… une ogresse », dit-il 3. Il vécut l’éloignement du fleuve bien-aimé comme une blessure, une absence qui ne sera jamais comblée. À partir de 1950, il apprit le français à l’Alliance française de Calcutta et il put même partir en France, boursier de l’Université de Paris, grâce à un des élèves de son père. Puis, il découvrit la littérature française : « Rimbaud, un choc incroyable » 4. Il se lança bientôt dans une traduction bengali d’« Une Saison en enfer ». Ce fut même le premier livre auquel il apposa son nom, avant de s’attaquer, par une sorte de bizarre grand écart, à des traductions de Descartes (« Discours de la méthode »), de Romain Rolland (« Gandhi » et « Inde : journal »), de Molière (« Tartuffe »), de Sartre (« Les Mots ») et enfin d’Henri Michaux. Michaux, de son côté, fut le véritable introducteur en France des textes personnels de M. Bhattacharya, qu’il défendit auprès de divers éditeurs. Ces textes, écrits originellement en bengali, furent des occasions pour l’auteur de se relire, de sorte qu’il existe deux œuvres de M. Bhattacharya : une française et une bengali, la première réinventée à partir de la seconde.
Bhattacharya, « La Couleur de ma mort »
Il s’agit de « La Couleur de ma mort » de M. Lokenath Bhattacharya, auteur hindou d’expression bengali et française. Il naquit à Bhatpara 1, ville aux bords du Gange. Chaque soir, assis sur les marches baignées par les eaux diaphanes, il contemplait les sommets des temples qui s’alignaient sur la rive d’en face, et le temps s’écoulait pour lui aussi paisiblement que les ondes du fleuve. La famille de M. Bhattacharya au sens le plus large demeurait sous un même toit : ses grands-parents paternels, ses parents et ses deux frères cadets, chacun avec son épouse et ses enfants. Tous faisaient partie d’un même ensemble, comme les feuilles d’un même arbre. Tous exerçaient, d’ailleurs, le même métier : c’étaient des professeurs de sanscrit, pieux et traditionnels. Lui, il avait horreur de leur austérité qui ne laissait aucune place aux épanchements : « Dans ma famille respectée [mais] orthodoxe, réactionnaire, la musique était un tabou. Je devais aller chanter dans les toilettes ! J’ai dû étudier le sanscrit avant le bengali » 2. Suite à une querelle familiale, ses parents quittèrent Bhatpara et s’installèrent à Calcutta : « une ville insupportable… une ogresse », dit-il 3. Il vécut l’éloignement du fleuve bien-aimé comme une blessure, une absence qui ne sera jamais comblée. À partir de 1950, il apprit le français à l’Alliance française de Calcutta et il put même partir en France, boursier de l’Université de Paris, grâce à un des élèves de son père. Puis, il découvrit la littérature française : « Rimbaud, un choc incroyable » 4. Il se lança bientôt dans une traduction bengali d’« Une Saison en enfer ». Ce fut même le premier livre auquel il apposa son nom, avant de s’attaquer, par une sorte de bizarre grand écart, à des traductions de Descartes (« Discours de la méthode »), de Romain Rolland (« Gandhi » et « Inde : journal »), de Molière (« Tartuffe »), de Sartre (« Les Mots ») et enfin d’Henri Michaux. Michaux, de son côté, fut le véritable introducteur en France des textes personnels de M. Bhattacharya, qu’il défendit auprès de divers éditeurs. Ces textes, écrits originellement en bengali, furent des occasions pour l’auteur de se relire, de sorte qu’il existe deux œuvres de M. Bhattacharya : une française et une bengali, la première réinventée à partir de la seconde.
Bhattacharya, « Le Spectateur enchanté : poèmes »
Il s’agit du « Spectateur enchanté » de M. Lokenath Bhattacharya, auteur hindou d’expression bengali et française. Il naquit à Bhatpara 1, ville aux bords du Gange. Chaque soir, assis sur les marches baignées par les eaux diaphanes, il contemplait les sommets des temples qui s’alignaient sur la rive d’en face, et le temps s’écoulait pour lui aussi paisiblement que les ondes du fleuve. La famille de M. Bhattacharya au sens le plus large demeurait sous un même toit : ses grands-parents paternels, ses parents et ses deux frères cadets, chacun avec son épouse et ses enfants. Tous faisaient partie d’un même ensemble, comme les feuilles d’un même arbre. Tous exerçaient, d’ailleurs, le même métier : c’étaient des professeurs de sanscrit, pieux et traditionnels. Lui, il avait horreur de leur austérité qui ne laissait aucune place aux épanchements : « Dans ma famille respectée [mais] orthodoxe, réactionnaire, la musique était un tabou. Je devais aller chanter dans les toilettes ! J’ai dû étudier le sanscrit avant le bengali » 2. Suite à une querelle familiale, ses parents quittèrent Bhatpara et s’installèrent à Calcutta : « une ville insupportable… une ogresse », dit-il 3. Il vécut l’éloignement du fleuve bien-aimé comme une blessure, une absence qui ne sera jamais comblée. À partir de 1950, il apprit le français à l’Alliance française de Calcutta et il put même partir en France, boursier de l’Université de Paris, grâce à un des élèves de son père. Puis, il découvrit la littérature française : « Rimbaud, un choc incroyable » 4. Il se lança bientôt dans une traduction bengali d’« Une Saison en enfer ». Ce fut même le premier livre auquel il apposa son nom, avant de s’attaquer, par une sorte de bizarre grand écart, à des traductions de Descartes (« Discours de la méthode »), de Romain Rolland (« Gandhi » et « Inde : journal »), de Molière (« Tartuffe »), de Sartre (« Les Mots ») et enfin d’Henri Michaux. Michaux, de son côté, fut le véritable introducteur en France des textes personnels de M. Bhattacharya, qu’il défendit auprès de divers éditeurs. Ces textes, écrits originellement en bengali, furent des occasions pour l’auteur de se relire, de sorte qu’il existe deux œuvres de M. Bhattacharya : une française et une bengali, la première réinventée à partir de la seconde.
Bhattacharya, « Le Sacrifice du cheval : roman »
Il s’agit du « Sacrifice du cheval » de M. Lokenath Bhattacharya, auteur hindou d’expression bengali et française. Il naquit à Bhatpara 1, ville aux bords du Gange. Chaque soir, assis sur les marches baignées par les eaux diaphanes, il contemplait les sommets des temples qui s’alignaient sur la rive d’en face, et le temps s’écoulait pour lui aussi paisiblement que les ondes du fleuve. La famille de M. Bhattacharya au sens le plus large demeurait sous un même toit : ses grands-parents paternels, ses parents et ses deux frères cadets, chacun avec son épouse et ses enfants. Tous faisaient partie d’un même ensemble, comme les feuilles d’un même arbre. Tous exerçaient, d’ailleurs, le même métier : c’étaient des professeurs de sanscrit, pieux et traditionnels. Lui, il avait horreur de leur austérité qui ne laissait aucune place aux épanchements : « Dans ma famille respectée [mais] orthodoxe, réactionnaire, la musique était un tabou. Je devais aller chanter dans les toilettes ! J’ai dû étudier le sanscrit avant le bengali » 2. Suite à une querelle familiale, ses parents quittèrent Bhatpara et s’installèrent à Calcutta : « une ville insupportable… une ogresse », dit-il 3. Il vécut l’éloignement du fleuve bien-aimé comme une blessure, une absence qui ne sera jamais comblée. À partir de 1950, il apprit le français à l’Alliance française de Calcutta et il put même partir en France, boursier de l’Université de Paris, grâce à un des élèves de son père. Puis, il découvrit la littérature française : « Rimbaud, un choc incroyable » 4. Il se lança bientôt dans une traduction bengali d’« Une Saison en enfer ». Ce fut même le premier livre auquel il apposa son nom, avant de s’attaquer, par une sorte de bizarre grand écart, à des traductions de Descartes (« Discours de la méthode »), de Romain Rolland (« Gandhi » et « Inde : journal »), de Molière (« Tartuffe »), de Sartre (« Les Mots ») et enfin d’Henri Michaux. Michaux, de son côté, fut le véritable introducteur en France des textes personnels de M. Bhattacharya, qu’il défendit auprès de divers éditeurs. Ces textes, écrits originellement en bengali, furent des occasions pour l’auteur de se relire, de sorte qu’il existe deux œuvres de M. Bhattacharya : une française et une bengali, la première réinventée à partir de la seconde.