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Josèphe, «Antiquités judaïques. Tome III. Livres XI à XV»

éd. E. Leroux, coll. Publications de la Société des études juives, Paris

éd. E. Le­roux, coll. Pu­bli­ca­tions de la So­ciété des études juives, Pa­ris

Il s’agit des «An­ti­qui­tés ju­daïques» («Iou­daïkê ar­chaio­lo­gia» 1) de Jo­sèphe ben Mat­thias, his­to­rien juif, plus connu sous le sur­nom de Fla­vius Jo­sèphe 2 (Ier siècle apr. J.-C.). Jo­sèphe était né pour de­ve­nir grand rab­bin ou roi; les cir­cons­tances en firent un his­to­rien. Et telle fut la des­ti­née sin­gu­lière de sa vie qu’il se trans­forma en ad­mi­ra­teur et en flat­teur d’une dy­nas­tie d’Empereurs ro­mains dont l’exploit fon­da­men­tal fut l’anéantissement de Jé­ru­sa­lem, et sur les mon­naies des­quels fi­gu­rait une femme as­sise, pleu­rant sous un pal­mier, avec la lé­gende «Judæa capta, Judæa de­victa» («la Ju­dée cap­tive, la Ju­dée vain­cue»). «Au lieu de la re­nom­mée qu’il am­bi­tion­nait… et que sem­blaient lui pro­mettre de pré­coces suc­cès, il ne s’attira guère que la haine et le mé­pris de la plu­part des siens, tan­dis que les Ro­mains, d’abord ses en­ne­mis, le com­blèrent fi­na­le­ment de biens et d’honneurs», dit le père Louis-Hugues Vincent 3. C’est que ce des­cen­dant de fa­mille illustre, ce pro­dige des écoles de Jé­ru­sa­lem, ce chef «des deux Ga­li­lées… et de Ga­mala» 4, ra­cheta sa vie en pac­ti­sant avec l’ennemi; aban­donna ses de­voirs de chef, d’homme d’honneur et de pa­triote; et fi­nit ses jours dans la dou­ceur d’une re­traite do­rée, après être de­venu ci­toyen de Rome et client de Ves­pa­sien. Il fei­gnit de voir dans ce gé­né­ral étran­ger, des­truc­teur de la Ville sainte et tueur d’un mil­lion de Juifs, le li­bé­ra­teur pro­mis à ses aïeux; il lui pré­dit, en se pros­ter­nant de­vant lui : «Tu se­ras maître, Cé­sar, non seule­ment de moi, mais de la terre, de la mer et de tout le genre hu­main» 5; et cette basse flat­te­rie, cette hon­teuse du­pli­cité, est une tache in­dé­lé­bile sur la vie d’un homme par ailleurs es­ti­mable. Ayant pris le sur­nom de Fla­vius pour mieux mon­trer sa sou­mis­sion, il consa­cra l’abondance de ses loi­sirs, la sou­plesse de son ta­lent et l’étendue de son éru­di­tion à re­le­ver les suc­cès des sol­dats qui dé­trui­sirent sa pa­trie et la rayèrent de la carte. «Il a dé­crit [cette des­truc­tion] tout en­tière; il en a re­cueilli les moindres dé­tails, et son exac­ti­tude scru­pu­leuse étonne en­core le lec­teur… L’israélite, ébloui de ces mer­veilles, ne se sou­vient pas que ce sont les dé­pouilles de ses conci­toyens; qu’il s’agit de la Ju­dée anéan­tie; que ce Dieu ou­tragé est son Dieu, et qu’il as­siste aux fu­né­railles de son pays», dit Phi­la­rète Chasles

  1. En grec «Ἰουδαϊκὴ ἀρχαιολογία». Haut
  2. En la­tin Fla­vius Jo­se­phus. Au­tre­fois trans­crit Flave Jo­sèphe ou Fla­vien Jo­seph. Haut
  3. «Chro­no­lo­gie des œuvres de Jo­sèphe», p. 366. Haut
  1. En grec «τῆς Γαλιλαίας ἑκατέρας… καὶ Γάμαλα». «Guerre des Juifs», liv. II, sect. 568. Haut
  2. En grec «Δεσπότης… οὐ μόνον ἐμοῦ σὺ Καῖσαρ, ἀλλὰ καὶ γῆς καὶ θαλάττης καὶ παντὸς ἀνθρώπων γένους». «Guerre des Juifs», liv. III, sect. 402. Haut

Josèphe, «Antiquités judaïques. Tome II. Livres VI à X»

éd. E. Leroux, coll. Publications de la Société des études juives, Paris

éd. E. Le­roux, coll. Pu­bli­ca­tions de la So­ciété des études juives, Pa­ris

Il s’agit des «An­ti­qui­tés ju­daïques» («Iou­daïkê ar­chaio­lo­gia» 1) de Jo­sèphe ben Mat­thias, his­to­rien juif, plus connu sous le sur­nom de Fla­vius Jo­sèphe 2 (Ier siècle apr. J.-C.). Jo­sèphe était né pour de­ve­nir grand rab­bin ou roi; les cir­cons­tances en firent un his­to­rien. Et telle fut la des­ti­née sin­gu­lière de sa vie qu’il se trans­forma en ad­mi­ra­teur et en flat­teur d’une dy­nas­tie d’Empereurs ro­mains dont l’exploit fon­da­men­tal fut l’anéantissement de Jé­ru­sa­lem, et sur les mon­naies des­quels fi­gu­rait une femme as­sise, pleu­rant sous un pal­mier, avec la lé­gende «Judæa capta, Judæa de­victa» («la Ju­dée cap­tive, la Ju­dée vain­cue»). «Au lieu de la re­nom­mée qu’il am­bi­tion­nait… et que sem­blaient lui pro­mettre de pré­coces suc­cès, il ne s’attira guère que la haine et le mé­pris de la plu­part des siens, tan­dis que les Ro­mains, d’abord ses en­ne­mis, le com­blèrent fi­na­le­ment de biens et d’honneurs», dit le père Louis-Hugues Vincent 3. C’est que ce des­cen­dant de fa­mille illustre, ce pro­dige des écoles de Jé­ru­sa­lem, ce chef «des deux Ga­li­lées… et de Ga­mala» 4, ra­cheta sa vie en pac­ti­sant avec l’ennemi; aban­donna ses de­voirs de chef, d’homme d’honneur et de pa­triote; et fi­nit ses jours dans la dou­ceur d’une re­traite do­rée, après être de­venu ci­toyen de Rome et client de Ves­pa­sien. Il fei­gnit de voir dans ce gé­né­ral étran­ger, des­truc­teur de la Ville sainte et tueur d’un mil­lion de Juifs, le li­bé­ra­teur pro­mis à ses aïeux; il lui pré­dit, en se pros­ter­nant de­vant lui : «Tu se­ras maître, Cé­sar, non seule­ment de moi, mais de la terre, de la mer et de tout le genre hu­main» 5; et cette basse flat­te­rie, cette hon­teuse du­pli­cité, est une tache in­dé­lé­bile sur la vie d’un homme par ailleurs es­ti­mable. Ayant pris le sur­nom de Fla­vius pour mieux mon­trer sa sou­mis­sion, il consa­cra l’abondance de ses loi­sirs, la sou­plesse de son ta­lent et l’étendue de son éru­di­tion à re­le­ver les suc­cès des sol­dats qui dé­trui­sirent sa pa­trie et la rayèrent de la carte. «Il a dé­crit [cette des­truc­tion] tout en­tière; il en a re­cueilli les moindres dé­tails, et son exac­ti­tude scru­pu­leuse étonne en­core le lec­teur… L’israélite, ébloui de ces mer­veilles, ne se sou­vient pas que ce sont les dé­pouilles de ses conci­toyens; qu’il s’agit de la Ju­dée anéan­tie; que ce Dieu ou­tragé est son Dieu, et qu’il as­siste aux fu­né­railles de son pays», dit Phi­la­rète Chasles

  1. En grec «Ἰουδαϊκὴ ἀρχαιολογία». Haut
  2. En la­tin Fla­vius Jo­se­phus. Au­tre­fois trans­crit Flave Jo­sèphe ou Fla­vien Jo­seph. Haut
  3. «Chro­no­lo­gie des œuvres de Jo­sèphe», p. 366. Haut
  1. En grec «τῆς Γαλιλαίας ἑκατέρας… καὶ Γάμαλα». «Guerre des Juifs», liv. II, sect. 568. Haut
  2. En grec «Δεσπότης… οὐ μόνον ἐμοῦ σὺ Καῖσαρ, ἀλλὰ καὶ γῆς καὶ θαλάττης καὶ παντὸς ἀνθρώπων γένους». «Guerre des Juifs», liv. III, sect. 402. Haut

Josèphe, «Antiquités judaïques. Tome I. Livres I à V»

éd. E. Leroux, coll. Publications de la Société des études juives, Paris

éd. E. Le­roux, coll. Pu­bli­ca­tions de la So­ciété des études juives, Pa­ris

Il s’agit des «An­ti­qui­tés ju­daïques» («Iou­daïkê ar­chaio­lo­gia» 1) de Jo­sèphe ben Mat­thias, his­to­rien juif, plus connu sous le sur­nom de Fla­vius Jo­sèphe 2 (Ier siècle apr. J.-C.). Jo­sèphe était né pour de­ve­nir grand rab­bin ou roi; les cir­cons­tances en firent un his­to­rien. Et telle fut la des­ti­née sin­gu­lière de sa vie qu’il se trans­forma en ad­mi­ra­teur et en flat­teur d’une dy­nas­tie d’Empereurs ro­mains dont l’exploit fon­da­men­tal fut l’anéantissement de Jé­ru­sa­lem, et sur les mon­naies des­quels fi­gu­rait une femme as­sise, pleu­rant sous un pal­mier, avec la lé­gende «Judæa capta, Judæa de­victa» («la Ju­dée cap­tive, la Ju­dée vain­cue»). «Au lieu de la re­nom­mée qu’il am­bi­tion­nait… et que sem­blaient lui pro­mettre de pré­coces suc­cès, il ne s’attira guère que la haine et le mé­pris de la plu­part des siens, tan­dis que les Ro­mains, d’abord ses en­ne­mis, le com­blèrent fi­na­le­ment de biens et d’honneurs», dit le père Louis-Hugues Vincent 3. C’est que ce des­cen­dant de fa­mille illustre, ce pro­dige des écoles de Jé­ru­sa­lem, ce chef «des deux Ga­li­lées… et de Ga­mala» 4, ra­cheta sa vie en pac­ti­sant avec l’ennemi; aban­donna ses de­voirs de chef, d’homme d’honneur et de pa­triote; et fi­nit ses jours dans la dou­ceur d’une re­traite do­rée, après être de­venu ci­toyen de Rome et client de Ves­pa­sien. Il fei­gnit de voir dans ce gé­né­ral étran­ger, des­truc­teur de la Ville sainte et tueur d’un mil­lion de Juifs, le li­bé­ra­teur pro­mis à ses aïeux; il lui pré­dit, en se pros­ter­nant de­vant lui : «Tu se­ras maître, Cé­sar, non seule­ment de moi, mais de la terre, de la mer et de tout le genre hu­main» 5; et cette basse flat­te­rie, cette hon­teuse du­pli­cité, est une tache in­dé­lé­bile sur la vie d’un homme par ailleurs es­ti­mable. Ayant pris le sur­nom de Fla­vius pour mieux mon­trer sa sou­mis­sion, il consa­cra l’abondance de ses loi­sirs, la sou­plesse de son ta­lent et l’étendue de son éru­di­tion à re­le­ver les suc­cès des sol­dats qui dé­trui­sirent sa pa­trie et la rayèrent de la carte. «Il a dé­crit [cette des­truc­tion] tout en­tière; il en a re­cueilli les moindres dé­tails, et son exac­ti­tude scru­pu­leuse étonne en­core le lec­teur… L’israélite, ébloui de ces mer­veilles, ne se sou­vient pas que ce sont les dé­pouilles de ses conci­toyens; qu’il s’agit de la Ju­dée anéan­tie; que ce Dieu ou­tragé est son Dieu, et qu’il as­siste aux fu­né­railles de son pays», dit Phi­la­rète Chasles

  1. En grec «Ἰουδαϊκὴ ἀρχαιολογία». Haut
  2. En la­tin Fla­vius Jo­se­phus. Au­tre­fois trans­crit Flave Jo­sèphe ou Fla­vien Jo­seph. Haut
  3. «Chro­no­lo­gie des œuvres de Jo­sèphe», p. 366. Haut
  1. En grec «τῆς Γαλιλαίας ἑκατέρας… καὶ Γάμαλα». «Guerre des Juifs», liv. II, sect. 568. Haut
  2. En grec «Δεσπότης… οὐ μόνον ἐμοῦ σὺ Καῖσαρ, ἀλλὰ καὶ γῆς καὶ θαλάττης καὶ παντὸς ἀνθρώπων γένους». «Guerre des Juifs», liv. III, sect. 402. Haut

Josèphe, «Contre Apion»

éd. Les Belles Lettres, coll. des universités de France, Paris

éd. Les Belles Lettres, coll. des uni­ver­si­tés de France, Pa­ris

Il s’agit du «Contre Apion» («Kata Apiô­nos» 1) de Jo­sèphe ben Mat­thias, his­to­rien juif, plus connu sous le sur­nom de Fla­vius Jo­sèphe 2 (Ier siècle apr. J.-C.). Jo­sèphe était né pour de­ve­nir grand rab­bin ou roi; les cir­cons­tances en firent un his­to­rien. Et telle fut la des­ti­née sin­gu­lière de sa vie qu’il se trans­forma en ad­mi­ra­teur et en flat­teur d’une dy­nas­tie d’Empereurs ro­mains dont l’exploit fon­da­men­tal fut l’anéantissement de Jé­ru­sa­lem, et sur les mon­naies des­quels fi­gu­rait une femme as­sise, pleu­rant sous un pal­mier, avec la lé­gende «Judæa capta, Judæa de­victa» («la Ju­dée cap­tive, la Ju­dée vain­cue»). «Au lieu de la re­nom­mée qu’il am­bi­tion­nait… et que sem­blaient lui pro­mettre de pré­coces suc­cès, il ne s’attira guère que la haine et le mé­pris de la plu­part des siens, tan­dis que les Ro­mains, d’abord ses en­ne­mis, le com­blèrent fi­na­le­ment de biens et d’honneurs», dit le père Louis-Hugues Vincent 3. C’est que ce des­cen­dant de fa­mille illustre, ce pro­dige des écoles de Jé­ru­sa­lem, ce chef «des deux Ga­li­lées… et de Ga­mala» 4, ra­cheta sa vie en pac­ti­sant avec l’ennemi; aban­donna ses de­voirs de chef, d’homme d’honneur et de pa­triote; et fi­nit ses jours dans la dou­ceur d’une re­traite do­rée, après être de­venu ci­toyen de Rome et client de Ves­pa­sien. Il fei­gnit de voir dans ce gé­né­ral étran­ger, des­truc­teur de la Ville sainte et tueur d’un mil­lion de Juifs, le li­bé­ra­teur pro­mis à ses aïeux; il lui pré­dit, en se pros­ter­nant de­vant lui : «Tu se­ras maître, Cé­sar, non seule­ment de moi, mais de la terre, de la mer et de tout le genre hu­main» 5; et cette basse flat­te­rie, cette hon­teuse du­pli­cité, est une tache in­dé­lé­bile sur la vie d’un homme par ailleurs es­ti­mable. Ayant pris le sur­nom de Fla­vius pour mieux mon­trer sa sou­mis­sion, il consa­cra l’abondance de ses loi­sirs, la sou­plesse de son ta­lent et l’étendue de son éru­di­tion à re­le­ver les suc­cès des sol­dats qui dé­trui­sirent sa pa­trie et la rayèrent de la carte. «Il a dé­crit [cette des­truc­tion] tout en­tière; il en a re­cueilli les moindres dé­tails, et son exac­ti­tude scru­pu­leuse étonne en­core le lec­teur… L’israélite, ébloui de ces mer­veilles, ne se sou­vient pas que ce sont les dé­pouilles de ses conci­toyens; qu’il s’agit de la Ju­dée anéan­tie; que ce Dieu ou­tragé est son Dieu, et qu’il as­siste aux fu­né­railles de son pays», dit Phi­la­rète Chasles

  1. En grec «Κατὰ Ἀπίωνος». «Le “Contre Apion”, tel est le titre in­exact, mais com­mode, sous le­quel, s’inspirant de deux pas­sages de saint Jé­rôme, on a pris l’habitude de dé­si­gner le der­nier opus­cule de Fla­vius Jo­sèphe, dont le titre vé­ri­table pa­raît avoir été “De l’antiquité du peuple juif” (“Περὶ τῆς τῶν Ἰουδαίων ἀρχαιότητος”)», ex­plique Théo­dore Rei­nach. Haut
  2. En la­tin Fla­vius Jo­se­phus. Au­tre­fois trans­crit Flave Jo­sèphe ou Fla­vien Jo­seph. Haut
  3. «Chro­no­lo­gie des œuvres de Jo­sèphe», p. 366. Haut
  1. En grec «τῆς Γαλιλαίας ἑκατέρας… καὶ Γάμαλα». «Guerre des Juifs», liv. II, sect. 568. Haut
  2. En grec «Δεσπότης… οὐ μόνον ἐμοῦ σὺ Καῖσαρ, ἀλλὰ καὶ γῆς καὶ θαλάττης καὶ παντὸς ἀνθρώπων γένους». «Guerre des Juifs», liv. III, sect. 402. Haut

Josèphe, «Guerre des Juifs. Tome III»

éd. Les Belles Lettres, coll. des universités de France, Paris

éd. Les Belles Lettres, coll. des uni­ver­si­tés de France, Pa­ris

Il s’agit de la «Guerre des Juifs» («Peri tou Iou­daï­kou po­le­mou» 1) de Jo­sèphe ben Mat­thias, his­to­rien juif, plus connu sous le sur­nom de Fla­vius Jo­sèphe 2 (Ier siècle apr. J.-C.). Jo­sèphe était né pour de­ve­nir grand rab­bin ou roi; les cir­cons­tances en firent un his­to­rien. Et telle fut la des­ti­née sin­gu­lière de sa vie qu’il se trans­forma en ad­mi­ra­teur et en flat­teur d’une dy­nas­tie d’Empereurs ro­mains dont l’exploit fon­da­men­tal fut l’anéantissement de Jé­ru­sa­lem, et sur les mon­naies des­quels fi­gu­rait une femme as­sise, pleu­rant sous un pal­mier, avec la lé­gende «Judæa capta, Judæa de­victa» («la Ju­dée cap­tive, la Ju­dée vain­cue»). «Au lieu de la re­nom­mée qu’il am­bi­tion­nait… et que sem­blaient lui pro­mettre de pré­coces suc­cès, il ne s’attira guère que la haine et le mé­pris de la plu­part des siens, tan­dis que les Ro­mains, d’abord ses en­ne­mis, le com­blèrent fi­na­le­ment de biens et d’honneurs», dit le père Louis-Hugues Vincent 3. C’est que ce des­cen­dant de fa­mille illustre, ce pro­dige des écoles de Jé­ru­sa­lem, ce chef «des deux Ga­li­lées… et de Ga­mala» 4, ra­cheta sa vie en pac­ti­sant avec l’ennemi; aban­donna ses de­voirs de chef, d’homme d’honneur et de pa­triote; et fi­nit ses jours dans la dou­ceur d’une re­traite do­rée, après être de­venu ci­toyen de Rome et client de Ves­pa­sien. Il fei­gnit de voir dans ce gé­né­ral étran­ger, des­truc­teur de la Ville sainte et tueur d’un mil­lion de Juifs, le li­bé­ra­teur pro­mis à ses aïeux; il lui pré­dit, en se pros­ter­nant de­vant lui : «Tu se­ras maître, Cé­sar, non seule­ment de moi, mais de la terre, de la mer et de tout le genre hu­main» 5; et cette basse flat­te­rie, cette hon­teuse du­pli­cité, est une tache in­dé­lé­bile sur la vie d’un homme par ailleurs es­ti­mable. Ayant pris le sur­nom de Fla­vius pour mieux mon­trer sa sou­mis­sion, il consa­cra l’abondance de ses loi­sirs, la sou­plesse de son ta­lent et l’étendue de son éru­di­tion à re­le­ver les suc­cès des sol­dats qui dé­trui­sirent sa pa­trie et la rayèrent de la carte. «Il a dé­crit [cette des­truc­tion] tout en­tière; il en a re­cueilli les moindres dé­tails, et son exac­ti­tude scru­pu­leuse étonne en­core le lec­teur… L’israélite, ébloui de ces mer­veilles, ne se sou­vient pas que ce sont les dé­pouilles de ses conci­toyens; qu’il s’agit de la Ju­dée anéan­tie; que ce Dieu ou­tragé est son Dieu, et qu’il as­siste aux fu­né­railles de son pays», dit Phi­la­rète Chasles

  1. En grec «Περὶ τοῦ Ἰουδαϊκοῦ πολέμου». Haut
  2. En la­tin Fla­vius Jo­se­phus. Au­tre­fois trans­crit Flave Jo­sèphe ou Fla­vien Jo­seph. Haut
  3. «Chro­no­lo­gie des œuvres de Jo­sèphe», p. 366. Haut
  1. En grec «τῆς Γαλιλαίας ἑκατέρας… καὶ Γάμαλα». «Guerre des Juifs», liv. II, sect. 568. Haut
  2. En grec «Δεσπότης… οὐ μόνον ἐμοῦ σὺ Καῖσαρ, ἀλλὰ καὶ γῆς καὶ θαλάττης καὶ παντὸς ἀνθρώπων γένους». «Guerre des Juifs», liv. III, sect. 402. Haut

Josèphe, «Guerre des Juifs. Tome II»

éd. Les Belles Lettres, coll. des universités de France, Paris

éd. Les Belles Lettres, coll. des uni­ver­si­tés de France, Pa­ris

Il s’agit de la «Guerre des Juifs» («Peri tou Iou­daï­kou po­le­mou» 1) de Jo­sèphe ben Mat­thias, his­to­rien juif, plus connu sous le sur­nom de Fla­vius Jo­sèphe 2 (Ier siècle apr. J.-C.). Jo­sèphe était né pour de­ve­nir grand rab­bin ou roi; les cir­cons­tances en firent un his­to­rien. Et telle fut la des­ti­née sin­gu­lière de sa vie qu’il se trans­forma en ad­mi­ra­teur et en flat­teur d’une dy­nas­tie d’Empereurs ro­mains dont l’exploit fon­da­men­tal fut l’anéantissement de Jé­ru­sa­lem, et sur les mon­naies des­quels fi­gu­rait une femme as­sise, pleu­rant sous un pal­mier, avec la lé­gende «Judæa capta, Judæa de­victa» («la Ju­dée cap­tive, la Ju­dée vain­cue»). «Au lieu de la re­nom­mée qu’il am­bi­tion­nait… et que sem­blaient lui pro­mettre de pré­coces suc­cès, il ne s’attira guère que la haine et le mé­pris de la plu­part des siens, tan­dis que les Ro­mains, d’abord ses en­ne­mis, le com­blèrent fi­na­le­ment de biens et d’honneurs», dit le père Louis-Hugues Vincent 3. C’est que ce des­cen­dant de fa­mille illustre, ce pro­dige des écoles de Jé­ru­sa­lem, ce chef «des deux Ga­li­lées… et de Ga­mala» 4, ra­cheta sa vie en pac­ti­sant avec l’ennemi; aban­donna ses de­voirs de chef, d’homme d’honneur et de pa­triote; et fi­nit ses jours dans la dou­ceur d’une re­traite do­rée, après être de­venu ci­toyen de Rome et client de Ves­pa­sien. Il fei­gnit de voir dans ce gé­né­ral étran­ger, des­truc­teur de la Ville sainte et tueur d’un mil­lion de Juifs, le li­bé­ra­teur pro­mis à ses aïeux; il lui pré­dit, en se pros­ter­nant de­vant lui : «Tu se­ras maître, Cé­sar, non seule­ment de moi, mais de la terre, de la mer et de tout le genre hu­main» 5; et cette basse flat­te­rie, cette hon­teuse du­pli­cité, est une tache in­dé­lé­bile sur la vie d’un homme par ailleurs es­ti­mable. Ayant pris le sur­nom de Fla­vius pour mieux mon­trer sa sou­mis­sion, il consa­cra l’abondance de ses loi­sirs, la sou­plesse de son ta­lent et l’étendue de son éru­di­tion à re­le­ver les suc­cès des sol­dats qui dé­trui­sirent sa pa­trie et la rayèrent de la carte. «Il a dé­crit [cette des­truc­tion] tout en­tière; il en a re­cueilli les moindres dé­tails, et son exac­ti­tude scru­pu­leuse étonne en­core le lec­teur… L’israélite, ébloui de ces mer­veilles, ne se sou­vient pas que ce sont les dé­pouilles de ses conci­toyens; qu’il s’agit de la Ju­dée anéan­tie; que ce Dieu ou­tragé est son Dieu, et qu’il as­siste aux fu­né­railles de son pays», dit Phi­la­rète Chasles

  1. En grec «Περὶ τοῦ Ἰουδαϊκοῦ πολέμου». Haut
  2. En la­tin Fla­vius Jo­se­phus. Au­tre­fois trans­crit Flave Jo­sèphe ou Fla­vien Jo­seph. Haut
  3. «Chro­no­lo­gie des œuvres de Jo­sèphe», p. 366. Haut
  1. En grec «τῆς Γαλιλαίας ἑκατέρας… καὶ Γάμαλα». «Guerre des Juifs», liv. II, sect. 568. Haut
  2. En grec «Δεσπότης… οὐ μόνον ἐμοῦ σὺ Καῖσαρ, ἀλλὰ καὶ γῆς καὶ θαλάττης καὶ παντὸς ἀνθρώπων γένους». «Guerre des Juifs», liv. III, sect. 402. Haut

Josèphe, «Guerre des Juifs. Tome I»

éd. Les Belles Lettres, coll. des universités de France, Paris

éd. Les Belles Lettres, coll. des uni­ver­si­tés de France, Pa­ris

Il s’agit de la «Guerre des Juifs» («Peri tou Iou­daï­kou po­le­mou» 1) de Jo­sèphe ben Mat­thias, his­to­rien juif, plus connu sous le sur­nom de Fla­vius Jo­sèphe 2 (Ier siècle apr. J.-C.). Jo­sèphe était né pour de­ve­nir grand rab­bin ou roi; les cir­cons­tances en firent un his­to­rien. Et telle fut la des­ti­née sin­gu­lière de sa vie qu’il se trans­forma en ad­mi­ra­teur et en flat­teur d’une dy­nas­tie d’Empereurs ro­mains dont l’exploit fon­da­men­tal fut l’anéantissement de Jé­ru­sa­lem, et sur les mon­naies des­quels fi­gu­rait une femme as­sise, pleu­rant sous un pal­mier, avec la lé­gende «Judæa capta, Judæa de­victa» («la Ju­dée cap­tive, la Ju­dée vain­cue»). «Au lieu de la re­nom­mée qu’il am­bi­tion­nait… et que sem­blaient lui pro­mettre de pré­coces suc­cès, il ne s’attira guère que la haine et le mé­pris de la plu­part des siens, tan­dis que les Ro­mains, d’abord ses en­ne­mis, le com­blèrent fi­na­le­ment de biens et d’honneurs», dit le père Louis-Hugues Vincent 3. C’est que ce des­cen­dant de fa­mille illustre, ce pro­dige des écoles de Jé­ru­sa­lem, ce chef «des deux Ga­li­lées… et de Ga­mala» 4, ra­cheta sa vie en pac­ti­sant avec l’ennemi; aban­donna ses de­voirs de chef, d’homme d’honneur et de pa­triote; et fi­nit ses jours dans la dou­ceur d’une re­traite do­rée, après être de­venu ci­toyen de Rome et client de Ves­pa­sien. Il fei­gnit de voir dans ce gé­né­ral étran­ger, des­truc­teur de la Ville sainte et tueur d’un mil­lion de Juifs, le li­bé­ra­teur pro­mis à ses aïeux; il lui pré­dit, en se pros­ter­nant de­vant lui : «Tu se­ras maître, Cé­sar, non seule­ment de moi, mais de la terre, de la mer et de tout le genre hu­main» 5; et cette basse flat­te­rie, cette hon­teuse du­pli­cité, est une tache in­dé­lé­bile sur la vie d’un homme par ailleurs es­ti­mable. Ayant pris le sur­nom de Fla­vius pour mieux mon­trer sa sou­mis­sion, il consa­cra l’abondance de ses loi­sirs, la sou­plesse de son ta­lent et l’étendue de son éru­di­tion à re­le­ver les suc­cès des sol­dats qui dé­trui­sirent sa pa­trie et la rayèrent de la carte. «Il a dé­crit [cette des­truc­tion] tout en­tière; il en a re­cueilli les moindres dé­tails, et son exac­ti­tude scru­pu­leuse étonne en­core le lec­teur… L’israélite, ébloui de ces mer­veilles, ne se sou­vient pas que ce sont les dé­pouilles de ses conci­toyens; qu’il s’agit de la Ju­dée anéan­tie; que ce Dieu ou­tragé est son Dieu, et qu’il as­siste aux fu­né­railles de son pays», dit Phi­la­rète Chasles

  1. En grec «Περὶ τοῦ Ἰουδαϊκοῦ πολέμου». Haut
  2. En la­tin Fla­vius Jo­se­phus. Au­tre­fois trans­crit Flave Jo­sèphe ou Fla­vien Jo­seph. Haut
  3. «Chro­no­lo­gie des œuvres de Jo­sèphe», p. 366. Haut
  1. En grec «τῆς Γαλιλαίας ἑκατέρας… καὶ Γάμαλα». «Guerre des Juifs», liv. II, sect. 568. Haut
  2. En grec «Δεσπότης… οὐ μόνον ἐμοῦ σὺ Καῖσαρ, ἀλλὰ καὶ γῆς καὶ θαλάττης καὶ παντὸς ἀνθρώπων γένους». «Guerre des Juifs», liv. III, sect. 402. Haut

Josèphe, «Autobiographie»

éd. Les Belles Lettres, coll. des universités de France, Paris

éd. Les Belles Lettres, coll. des uni­ver­si­tés de France, Pa­ris

Il s’agit de l’«Au­to­bio­gra­phie» («Bios» 1) de Jo­sèphe ben Mat­thias, his­to­rien juif, plus connu sous le sur­nom de Fla­vius Jo­sèphe 2 (Ier siècle apr. J.-C.). Jo­sèphe était né pour de­ve­nir grand rab­bin ou roi; les cir­cons­tances en firent un his­to­rien. Et telle fut la des­ti­née sin­gu­lière de sa vie qu’il se trans­forma en ad­mi­ra­teur et en flat­teur d’une dy­nas­tie d’Empereurs ro­mains dont l’exploit fon­da­men­tal fut l’anéantissement de Jé­ru­sa­lem, et sur les mon­naies des­quels fi­gu­rait une femme as­sise, pleu­rant sous un pal­mier, avec la lé­gende «Judæa capta, Judæa de­victa» («la Ju­dée cap­tive, la Ju­dée vain­cue»). «Au lieu de la re­nom­mée qu’il am­bi­tion­nait… et que sem­blaient lui pro­mettre de pré­coces suc­cès, il ne s’attira guère que la haine et le mé­pris de la plu­part des siens, tan­dis que les Ro­mains, d’abord ses en­ne­mis, le com­blèrent fi­na­le­ment de biens et d’honneurs», dit le père Louis-Hugues Vincent 3. C’est que ce des­cen­dant de fa­mille illustre, ce pro­dige des écoles de Jé­ru­sa­lem, ce chef «des deux Ga­li­lées… et de Ga­mala» 4, ra­cheta sa vie en pac­ti­sant avec l’ennemi; aban­donna ses de­voirs de chef, d’homme d’honneur et de pa­triote; et fi­nit ses jours dans la dou­ceur d’une re­traite do­rée, après être de­venu ci­toyen de Rome et client de Ves­pa­sien. Il fei­gnit de voir dans ce gé­né­ral étran­ger, des­truc­teur de la Ville sainte et tueur d’un mil­lion de Juifs, le li­bé­ra­teur pro­mis à ses aïeux; il lui pré­dit, en se pros­ter­nant de­vant lui : «Tu se­ras maître, Cé­sar, non seule­ment de moi, mais de la terre, de la mer et de tout le genre hu­main» 5; et cette basse flat­te­rie, cette hon­teuse du­pli­cité, est une tache in­dé­lé­bile sur la vie d’un homme par ailleurs es­ti­mable. Ayant pris le sur­nom de Fla­vius pour mieux mon­trer sa sou­mis­sion, il consa­cra l’abondance de ses loi­sirs, la sou­plesse de son ta­lent et l’étendue de son éru­di­tion à re­le­ver les suc­cès des sol­dats qui dé­trui­sirent sa pa­trie et la rayèrent de la carte. «Il a dé­crit [cette des­truc­tion] tout en­tière; il en a re­cueilli les moindres dé­tails, et son exac­ti­tude scru­pu­leuse étonne en­core le lec­teur… L’israélite, ébloui de ces mer­veilles, ne se sou­vient pas que ce sont les dé­pouilles de ses conci­toyens; qu’il s’agit de la Ju­dée anéan­tie; que ce Dieu ou­tragé est son Dieu, et qu’il as­siste aux fu­né­railles de son pays», dit Phi­la­rète Chasles

  1. En grec «Βίος». Haut
  2. En la­tin Fla­vius Jo­se­phus. Au­tre­fois trans­crit Flave Jo­sèphe ou Fla­vien Jo­seph. Haut
  3. «Chro­no­lo­gie des œuvres de Jo­sèphe», p. 366. Haut
  1. En grec «τῆς Γαλιλαίας ἑκατέρας… καὶ Γάμαλα». «Guerre des Juifs», liv. II, sect. 568. Haut
  2. En grec «Δεσπότης… οὐ μόνον ἐμοῦ σὺ Καῖσαρ, ἀλλὰ καὶ γῆς καὶ θαλάττης καὶ παντὸς ἀνθρώπων γένους». «Guerre des Juifs», liv. III, sect. 402. Haut

Diogène Laërce, «Vies et Doctrines des philosophes illustres»

éd. Librairie générale française, coll. La Pochothèque-Classiques modernes, Paris

éd. Li­brai­rie gé­né­rale fran­çaise, coll. La Po­cho­thèque-Clas­siques mo­dernes, Pa­ris

Il s’agit d’un ex­posé de Dio­gène Laërce 1 (IIIe siècle apr. J.-C.) sur les «Vies, doc­trines et apoph­tegmes» 2 de quatre-vingt-quatre phi­lo­sophes grecs. À vrai dire, Dio­gène Laërce n’a qu’une connais­sance in­di­recte de la phi­lo­so­phie, qu’il trouve dans des an­tho­lo­gies tar­dives et qu’il ra­masse sans exa­men et avec cette in­dif­fé­rence pour la vé­rité qui est un des ca­rac­tères de la mé­dio­crité d’esprit. Il ne se pose comme but qu’une his­toire po­pu­laire des phi­lo­sophes, où leurs saillies, leurs ac­tions in­gé­nieuses, leurs pointes d’esprit, leur mort ac­ci­den­telle en man­geant un poulpe cru (Dio­gène de Si­nope) ou en tré­bu­chant de nuit sur une cu­vette (Xé­no­crate) l’emportent presque sur leurs doc­trines. Non seule­ment les grandes étapes de la pen­sée grecque lui échappent, mais il ignore les in­fluences su­bies d’une école à l’autre. «On le sent», dit un tra­duc­teur 3, «très sou­vent perdu, ne com­pre­nant les idées qu’à demi, émer­veillé par ce qu’il com­prend, l’expliquant alors pas à pas, avec des re­dites, sans faire grâce au lec­teur du moindre dé­tail». Et ce­pen­dant, l’utilité d’un ou­vrage ne se me­sure pas tou­jours à sa ré­gu­la­rité et sa gran­deur. Cette com­pi­la­tion in­forme ren­ferme des ma­té­riaux d’un prix in­es­ti­mable qu’on cher­che­rait vai­ne­ment ailleurs; elle re­trace la pré­sence concrète et vi­vante des phi­lo­sophes «à la Cour des princes, au mar­ché, à une table d’auberge, aux bains, à la pa­lestre, à l’école… là où les idées et la vie se re­joignent dans une forme de sa­gesse au quo­ti­dien», comme ex­plique Mme Ma­rie-Odile Gou­let-Cazé 4. Avec quelle net­teté Dio­gène Laërce des­sine par exemple la fi­gure d’Aris­tote! Quel por­trait pit­to­resque et fa­mi­lier il en donne par une heu­reuse ac­cu­mu­la­tion de maximes! Je ne sais la­quelle est la plus riche de sens et la plus mé­mo­rable, du «Rien ne vieillit plus vite que la gra­ti­tude» 5 ou de cette ré­ponse du phi­lo­sophe à quelqu’un qui lui re­pro­chait d’avoir fait l’aumône à un fai­néant : «Ce n’est pas à l’homme que j’ai donné, mais à son hu­ma­nité»

  1. En grec Διογένης Λαέρτιος. Par­fois trans­crit Dio­gène Laërte, Dio­gène Laer­tien, Dio­genes Laër­tius ou Dio­gènes de Laërtes. Haut
  2. Le titre au­then­tique de cet ex­posé est in­connu : So­pa­tros d’Apamée le cite comme «Vies des phi­lo­sophes» («Φιλοσόφων Βίοι»), tan­dis que, dans le ma­nus­crit de Pa­ris, il porte l’intitulé «Vies et Sen­tences de ceux qui se sont illus­trés en phi­lo­so­phie, et (Re­cueil) des doc­trines pré­va­lant dans chaque école» («Βίοι καὶ Γνῶμαι τῶν ἐν φιλοσοφία εὐδοκιμησάντων, καὶ τῶν ἑκάστῃ αἱρέσει ἀρεσκόντων (Συναγωγή)»). Haut
  3. M. Ro­bert Ge­naille. Haut
  1. p. 10-11 & 25. Haut
  2. p. 572. Haut