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su­jet

le comte de Maistre, « Correspondance diplomatique (1811-1817). Tome II »

XIXᵉ siècle

XIXe siècle

Il s’agit de la «Cor­res­pon­dance di­plo­ma­tique de 1811 à 1817» du comte , am­bas­sa­deur du roi de Sar­daigne en , mi­nistre d’État. Es­prit élevé et pé­né­trant, tou­jours en éveil et tou­jours phi­lo­so­phant, le comte de Maistre est pour­tant resté en de­hors des grands hé­ri­tiers du XVIIIe siècle dont on re­com­mande la lec­ture aux élèves. On a parlé de lui ou pour le com­battre ou pour l’encenser; et on a bien fait en un sens. Il mé­rite d’être com­battu en tant que pen­seur du ca­tho­li­cisme le plus obs­cu­ran­tiste et le moins ré­for­mable; mais en­censé en tant que cau­seur vif et écla­tant et de la pro­vo­ca­tion. Le sys­tème de de Maistre, comme la plu­part des faux sys­tèmes, peut se ré­su­mer en un mot : l’ ab­so­lue. Cette unité ne peut être at­teinte par les hommes que si un pou­voir tout aussi les réunit. Le re­pré­sen­tant de ce pou­voir, d’après Maistre, est le pape dans le do­maine spi­ri­tuel, le roi dans le do­maine tem­po­rel, qui lui donnent son ca­rac­tère su­prême, in­dé­fec­tible et  : «L’un et l’autre», dit-il 1, «ex­priment cette haute puis­sance qui les do­mine toutes… qui gou­verne et n’est pas gou­ver­née, qui juge et n’est pas ju­gée». Voilà l’autorité consti­tuée : au­to­rité re­li­gieuse d’une part, au­to­rité ci­vile de l’autre. Rien de tout cela ne doit être confié aux et aux ; et à plus forte au bas . L’anarchie me­nace dès que l’insolente du pou­voir est pos­sible : «Il fau­drait avoir perdu l’esprit», s’exclame Maistre 2, «pour croire que ait chargé les aca­dé­mies de nous ap­prendre ce qu’Il est et ce que nous Lui de­vons; il ap­par­tient aux pré­lats, aux nobles… d’être les dé­po­si­taires et les gar­diens des vé­ri­tés conser­va­trices, d’apprendre aux na­tions… ce qui est vrai et ce qui est faux dans l’ordre mo­ral et spi­ri­tuel. Les autres n’ont pas de rai­son­ner sur ces sortes de ma­tières!» Ce n’est pas à la masse aveugle qu’il ap­par­tient de ré­flé­chir sur les prin­cipes obs­curs et sans ap­pel aux­quels elle est as­su­jet­tie; car «il y a des choses qu’on dé­truit en les mon­trant» 3. Maistre va bien plus loin. Dans ses «Lettres sur l’», il épouse la cause d’un tri­bu­nal qui a fait cou­ler des tor­rents de , et qu’il ose dé­crire comme le «plus cir­cons­pect» et le «plus hu­main» de tout l’univers. Il lui at­tri­bue le main­tien en de la et de la contre les­quelles est ve­nue s’user la puis­sance de Na­po­léon. Si la avait eu le de jouir de l’Inquisition, les dé­sastres de la au­raient été évi­tés. De là à croire que «les abus valent in­fi­ni­ment mieux que les » 4 il n’y a qu’un pas. Maistre le fran­chit! Il est si dé­rai­son­nable, si ré­ac­tion­naire qu’il semble avoir été in­venté pour nous aga­cer : «Il brave, il dé­fie, il in­vec­tive, il ir­rite…; il va jusqu’à l’absurde et jusqu’au sup­plice… Que se­rait un au­tel en­touré de po­tences? Est-ce là de la per­sua­sive? N’est-ce pas plu­tôt une pro­vo­ca­tion à toute in­dé­pen­dante qui veut ado­rer et non trem­bler?», écrira La­mar­tine dans son «Cours fa­mi­lier de lit­té­ra­ture».

  1. «Tome II», p. 2. Icône Haut
  2. «Tome V», p. 108. Icône Haut
  1. «Tome VII», p. 38. Icône Haut
  2. «Cor­res­pon­dance di­plo­ma­tique de 1803 à 1810». Icône Haut

le comte de Maistre, « Correspondance diplomatique (1811-1817). Tome I »

XIXᵉ siècle

XIXe siècle

Il s’agit de la «Cor­res­pon­dance di­plo­ma­tique de 1811 à 1817» du comte , am­bas­sa­deur du roi de Sar­daigne en , mi­nistre d’État. Es­prit élevé et pé­né­trant, tou­jours en éveil et tou­jours phi­lo­so­phant, le comte de Maistre est pour­tant resté en de­hors des grands hé­ri­tiers du XVIIIe siècle dont on re­com­mande la lec­ture aux élèves. On a parlé de lui ou pour le com­battre ou pour l’encenser; et on a bien fait en un sens. Il mé­rite d’être com­battu en tant que pen­seur du ca­tho­li­cisme le plus obs­cu­ran­tiste et le moins ré­for­mable; mais en­censé en tant que cau­seur vif et écla­tant et de la pro­vo­ca­tion. Le sys­tème de de Maistre, comme la plu­part des faux sys­tèmes, peut se ré­su­mer en un mot : l’ ab­so­lue. Cette unité ne peut être at­teinte par les hommes que si un pou­voir tout aussi les réunit. Le re­pré­sen­tant de ce pou­voir, d’après Maistre, est le pape dans le do­maine spi­ri­tuel, le roi dans le do­maine tem­po­rel, qui lui donnent son ca­rac­tère su­prême, in­dé­fec­tible et  : «L’un et l’autre», dit-il 1, «ex­priment cette haute puis­sance qui les do­mine toutes… qui gou­verne et n’est pas gou­ver­née, qui juge et n’est pas ju­gée». Voilà l’autorité consti­tuée : au­to­rité re­li­gieuse d’une part, au­to­rité ci­vile de l’autre. Rien de tout cela ne doit être confié aux et aux ; et à plus forte au bas . L’anarchie me­nace dès que l’insolente du pou­voir est pos­sible : «Il fau­drait avoir perdu l’esprit», s’exclame Maistre 2, «pour croire que ait chargé les aca­dé­mies de nous ap­prendre ce qu’Il est et ce que nous Lui de­vons; il ap­par­tient aux pré­lats, aux nobles… d’être les dé­po­si­taires et les gar­diens des vé­ri­tés conser­va­trices, d’apprendre aux na­tions… ce qui est vrai et ce qui est faux dans l’ordre mo­ral et spi­ri­tuel. Les autres n’ont pas de rai­son­ner sur ces sortes de ma­tières!» Ce n’est pas à la masse aveugle qu’il ap­par­tient de ré­flé­chir sur les prin­cipes obs­curs et sans ap­pel aux­quels elle est as­su­jet­tie; car «il y a des choses qu’on dé­truit en les mon­trant» 3. Maistre va bien plus loin. Dans ses «Lettres sur l’», il épouse la cause d’un tri­bu­nal qui a fait cou­ler des tor­rents de , et qu’il ose dé­crire comme le «plus cir­cons­pect» et le «plus hu­main» de tout l’univers. Il lui at­tri­bue le main­tien en de la et de la contre les­quelles est ve­nue s’user la puis­sance de Na­po­léon. Si la avait eu le de jouir de l’Inquisition, les dé­sastres de la au­raient été évi­tés. De là à croire que «les abus valent in­fi­ni­ment mieux que les » 4 il n’y a qu’un pas. Maistre le fran­chit! Il est si dé­rai­son­nable, si ré­ac­tion­naire qu’il semble avoir été in­venté pour nous aga­cer : «Il brave, il dé­fie, il in­vec­tive, il ir­rite…; il va jusqu’à l’absurde et jusqu’au sup­plice… Que se­rait un au­tel en­touré de po­tences? Est-ce là de la per­sua­sive? N’est-ce pas plu­tôt une pro­vo­ca­tion à toute in­dé­pen­dante qui veut ado­rer et non trem­bler?», écrira La­mar­tine dans son «Cours fa­mi­lier de lit­té­ra­ture».

  1. «Tome II», p. 2. Icône Haut
  2. «Tome V», p. 108. Icône Haut
  1. «Tome VII», p. 38. Icône Haut
  2. «Cor­res­pon­dance di­plo­ma­tique de 1803 à 1810». Icône Haut

Sun Bin, « Le Traité militaire »

éd. Institut de stratégie comparée-Economica, coll. Bibliothèque stratégique, Paris

éd. Ins­ti­tut de com­pa­rée-Eco­no­mica, coll. Bi­blio­thèque stra­té­gique, Pa­ris

Il s’agit des «Sept Trai­tés de la » 1Wu jing qi shu» 2), où se concentre l’essence de la stra­té­gique de la an­cienne : 1º «Art de la guerre de Sun zi [ou Sun tzu]» 3Sun zi bing fa» 4); 2º «Art de la guerre de Wu zi» 5Wu zi bing fa» 6); 3º «Art des ma­ré­chaux» 7Si ma fa» 8); 4º «Maître Wei Liao» 9Wei Liao zi» 10); 5º «Stra­té­gie en trois cha­pitres» 11San Lüe» 12); 6º «Six Four­reaux» 13Liu » 14); 7º « avec Li, duc de Wei» 15Li Wei gong wen dui» 16). On pour­rait y ajou­ter l’«Art de la guerre de Sun Bin» («Sun Bin bing fa» 17), ou­vrage long­temps perdu, puis re­dé­cou­vert ré­cem­ment dans une tombe à Yin­que­shan. En comme en Chine, c’est le pre­mier des «Sept Trai­tés», et le plus an­cien (Ve siècle av. J.-C.), qui est resté le plus fa­meux : «Art de la guerre de Sun tzu». Gé­né­ral du roi de Wu 18, Sun tzu au­rait ob­tenu ce poste à la suite d’un fort bel ex­ploit : il au­rait créé un d’élite fé­mi­nin, un ré­gi­ment com­posé des cent quatre-vingts les plus dé­li­cates du , que le roi lui au­rait confiées pour éprou­ver ses dons de stra­tège. «Les Sept Trai­tés de la guerre» sont una­nimes à re­gar­der la guerre comme une ca­la­mité. On ne l’entreprend que contraint et forcé. La guerre est pour le pays ce qu’une vio­lente ma­la­die est pour le corps. La en est la . La né­ces­sité seule doit nous pous­ser au com­bat. En­core faut-il épui­ser au­pa­ra­vant toutes les res­sources de la et de la mé­dia­tion. Quant au com­bat lui-même, la consiste à le me­ner avec grande re­te­nue, avec «», et à y mettre fin le plus tôt qu’il se peut. Le pre­mier cha­pitre de l’«Art des ma­ré­chaux» est in­ti­tulé jus­te­ment «La cha­rité pour fon­de­ment». Il adresse les re­com­man­da­tions sui­vantes à l’armée qui s’apprêterait à com­battre : «Lorsque vous en­tre­rez sur le ter­ri­toire du cou­pable, vous ne de­vez ni pro­fa­ner ses … ni dé­truire ses ou­vrages d’art, ni brû­ler ses mai­sons, ni abattre ses fo­rêts, ni faire main basse sur ses trou­peaux, ses ré­coltes et ses ou­tils. Vous lais­se­rez al­ler les et les vieillards sans les mo­les­ter; vous ne por­te­rez pas la main sur les hommes va­lides que vous croi­se­rez en che­min, à moins qu’ils ne fassent mine de ré­sis­ter». Sun tzu le dit aussi en ses propres termes : «Il est pré­fé­rable de pré­ser­ver un pays [que de] le dé­truire… Être vic­to­rieux dans tous les com­bats n’est pas le fin du fin. Sou­mettre l’ennemi sans en­san­glan­ter la lame, voilà le fin du fin».

  1. Par­fois tra­duit «Sept Clas­siques de l’art de la guerre» ou «Les Sept Clas­siques mi­li­taires». Icône Haut
  2. En «武經七書». Au­tre­fois trans­crit «Wu-ching ch’i-shu». Icône Haut
  3. Par­fois tra­duit «L’Art de la guerre se­lon maître Sun», «Les Treize Ar­ticles sur l’art mi­li­taire par Sun-tsée», « stra­té­gique de maître Sun», «Règles de l’art mi­li­taire par Sun-tse», «L’Art mi­li­taire de Souen tseu», «Art de faire la guerre du maître Sun» ou «L’Art de la guerre de maître Sun ou Sun-tzu». Icône Haut
  4. En chi­nois «孫子兵法». Par­fois trans­crit «Sun-tse-ping-fa», «Sun tze ping fa», «Sun tzu ping fa» ou «Souen-tseu ping-fa». Icône Haut
  5. Au­tre­fois tra­duit «Le mi­li­taire de Wu», «Les Six Ar­ticles sur l’art mi­li­taire par Ou-tse» ou «Le Traité mi­li­taire de maître Wou ou Wou-tseu». Icône Haut
  6. En chi­nois «吳子兵法». Au­tre­fois trans­crit «Ou-tse-ping-fa» ou «Wu tzu ping fa». Icône Haut
  7. Par­fois tra­duit «Les Quatre Ar­ticles sur l’art mi­li­taire par Se-ma», «Les Prin­cipes du Sema», «Le Code mi­li­taire du grand ma­ré­chal» ou «Les Règles stra­té­giques du grand ma­ré­chal». Icône Haut
  8. En chi­nois «司馬法». Par­fois trans­crit «Se-ma-fa», «Sse-ma-fa» ou «Ssu-ma fa». Icône Haut
  9. Par­fois tra­duit «Art du com­man­de­ment de Liao» ou «L’Art du com­man­de­ment du com­man­dant Leao». Icône Haut
  1. En chi­nois «尉繚子». Au­tre­fois trans­crit «Goei-Leao-tse», «Wei Liao tzu» ou «Wei-Leao-tseu». Icône Haut
  2. Au­tre­fois tra­duit «Les Trois Stra­té­gies» ou «Trois Ordres stra­té­giques». Icône Haut
  3. En chi­nois «三略». Par­fois trans­crit «San-lio», «San lüeh» ou «San-liue». Icône Haut
  4. Au­tre­fois tra­duit «Les Six Ar­canes stra­té­giques». Icône Haut
  5. En chi­nois «六韜». Par­fois trans­crit «Liu Thao», «Lou-tao» ou «Lieou T’ao». Icône Haut
  6. Au­tre­fois tra­duit «Ques­tions de l’Empereur des T’ang au gé­né­ral Li Wei-kong», «Les Ques­tions de l’Empereur Tai­zong des Tang au gé­né­ral Li Jing» ou «Ques­tions et Ré­ponses entre Li Wei-kong et l’Empereur des T’ang». Icône Haut
  7. En chi­nois «李衛公問對». Par­fois trans­crit «Li Wei-kong wen-touei» ou «Li Wei kung wên tui». Éga­le­ment connu sous les titres de «Tang Li wen dui» («唐李問對»), c’est-à-dire «Dia­logue entre Tang et Li», et «Tang Tai zong Li Jing wen dui» («唐太宗李靖問對»), c’est-à-dire «Dia­logue entre Tai zong des Tang et Li Jing». Par­fois trans­crit «T’ang Li wen-touei». Icône Haut
  8. En chi­nois «孫臏兵法». Au­tre­fois trans­crit «Sun Pin ping-fa». Icône Haut
  9. Le roi Helu (闔廬). Icône Haut

Sun tzu et autres stratèges, « Les Sept Traités de la guerre »

éd. Pluriel, Paris

éd. Plu­riel, Pa­ris

Il s’agit des «Sept Trai­tés de la » 1Wu jing qi shu» 2), où se concentre l’essence de la stra­té­gique de la an­cienne : 1º «Art de la guerre de Sun zi [ou Sun tzu]» 3Sun zi bing fa» 4); 2º «Art de la guerre de Wu zi» 5Wu zi bing fa» 6); 3º «Art des ma­ré­chaux» 7Si ma fa» 8); 4º «Maître Wei Liao» 9Wei Liao zi» 10); 5º « en trois cha­pitres» 11San Lüe» 12); 6º «Six Four­reaux» 13Liu » 14); 7º « avec Li, duc de Wei» 15Li Wei gong wen dui» 16). On pour­rait y ajou­ter l’«Art de la guerre de Sun Bin» («Sun Bin bing fa» 17), ou­vrage long­temps perdu, puis re­dé­cou­vert ré­cem­ment dans une tombe à Yin­que­shan. En comme en Chine, c’est le pre­mier des «Sept Trai­tés», et le plus an­cien (Ve siècle av. J.-C.), qui est resté le plus fa­meux : «Art de la guerre de Sun tzu». Gé­né­ral du roi de Wu 18, Sun tzu au­rait ob­tenu ce poste à la suite d’un fort bel ex­ploit : il au­rait créé un d’élite fé­mi­nin, un ré­gi­ment com­posé des cent quatre-vingts les plus dé­li­cates du , que le roi lui au­rait confiées pour éprou­ver ses dons de stra­tège. «Les Sept Trai­tés de la guerre» sont una­nimes à re­gar­der la guerre comme une ca­la­mité. On ne l’entreprend que contraint et forcé. La guerre est pour le pays ce qu’une vio­lente ma­la­die est pour le corps. La en est la . La né­ces­sité seule doit nous pous­ser au com­bat. En­core faut-il épui­ser au­pa­ra­vant toutes les res­sources de la et de la mé­dia­tion. Quant au com­bat lui-même, la consiste à le me­ner avec grande re­te­nue, avec «», et à y mettre fin le plus tôt qu’il se peut. Le pre­mier cha­pitre de l’«Art des ma­ré­chaux» est in­ti­tulé jus­te­ment «La cha­rité pour fon­de­ment». Il adresse les re­com­man­da­tions sui­vantes à l’armée qui s’apprêterait à com­battre : «Lorsque vous en­tre­rez sur le ter­ri­toire du cou­pable, vous ne de­vez ni pro­fa­ner ses … ni dé­truire ses ou­vrages d’art, ni brû­ler ses mai­sons, ni abattre ses fo­rêts, ni faire main basse sur ses trou­peaux, ses ré­coltes et ses ou­tils. Vous lais­se­rez al­ler les et les vieillards sans les mo­les­ter; vous ne por­te­rez pas la main sur les hommes va­lides que vous croi­se­rez en che­min, à moins qu’ils ne fassent mine de ré­sis­ter». Sun tzu le dit aussi en ses propres termes : «Il est pré­fé­rable de pré­ser­ver un pays [que de] le dé­truire… Être vic­to­rieux dans tous les com­bats n’est pas le fin du fin. Sou­mettre l’ennemi sans en­san­glan­ter la lame, voilà le fin du fin».

  1. Par­fois tra­duit «Sept Clas­siques de l’art de la guerre» ou «Les Sept Clas­siques mi­li­taires». Icône Haut
  2. En «武經七書». Au­tre­fois trans­crit «Wu-ching ch’i-shu». Icône Haut
  3. Par­fois tra­duit «L’Art de la guerre se­lon maître Sun», «Les Treize Ar­ticles sur l’art mi­li­taire par Sun-tsée», « stra­té­gique de maître Sun», «Règles de l’art mi­li­taire par Sun-tse», «L’Art mi­li­taire de Souen tseu», «Art de faire la guerre du maître Sun» ou «L’Art de la guerre de maître Sun ou Sun-tzu». Icône Haut
  4. En chi­nois «孫子兵法». Par­fois trans­crit «Sun-tse-ping-fa», «Sun tze ping fa», «Sun tzu ping fa» ou «Souen-tseu ping-fa». Icône Haut
  5. Au­tre­fois tra­duit «Le mi­li­taire de Wu», «Les Six Ar­ticles sur l’art mi­li­taire par Ou-tse» ou «Le Traité mi­li­taire de maître Wou ou Wou-tseu». Icône Haut
  6. En chi­nois «吳子兵法». Au­tre­fois trans­crit «Ou-tse-ping-fa» ou «Wu tzu ping fa». Icône Haut
  7. Par­fois tra­duit «Les Quatre Ar­ticles sur l’art mi­li­taire par Se-ma», «Les Prin­cipes du Sema», «Le Code mi­li­taire du grand ma­ré­chal» ou «Les Règles stra­té­giques du grand ma­ré­chal». Icône Haut
  8. En chi­nois «司馬法». Par­fois trans­crit «Se-ma-fa», «Sse-ma-fa» ou «Ssu-ma fa». Icône Haut
  9. Par­fois tra­duit «Art du com­man­de­ment de Liao» ou «L’Art du com­man­de­ment du com­man­dant Leao». Icône Haut
  1. En chi­nois «尉繚子». Au­tre­fois trans­crit «Goei-Leao-tse», «Wei Liao tzu» ou «Wei-Leao-tseu». Icône Haut
  2. Au­tre­fois tra­duit «Les Trois Stra­té­gies» ou «Trois Ordres stra­té­giques». Icône Haut
  3. En chi­nois «三略». Par­fois trans­crit «San-lio», «San lüeh» ou «San-liue». Icône Haut
  4. Au­tre­fois tra­duit «Les Six Ar­canes stra­té­giques». Icône Haut
  5. En chi­nois «六韜». Par­fois trans­crit «Liu Thao», «Lou-tao» ou «Lieou T’ao». Icône Haut
  6. Au­tre­fois tra­duit «Ques­tions de l’Empereur des T’ang au gé­né­ral Li Wei-kong», «Les Ques­tions de l’Empereur Tai­zong des Tang au gé­né­ral Li Jing» ou «Ques­tions et Ré­ponses entre Li Wei-kong et l’Empereur des T’ang». Icône Haut
  7. En chi­nois «李衛公問對». Par­fois trans­crit «Li Wei-kong wen-touei» ou «Li Wei kung wên tui». Éga­le­ment connu sous les titres de «Tang Li wen dui» («唐李問對»), c’est-à-dire «Dia­logue entre Tang et Li», et «Tang Tai zong Li Jing wen dui» («唐太宗李靖問對»), c’est-à-dire «Dia­logue entre Tai zong des Tang et Li Jing». Par­fois trans­crit «T’ang Li wen-touei». Icône Haut
  8. En chi­nois «孫臏兵法». Au­tre­fois trans­crit «Sun Pin ping-fa». Icône Haut
  9. Le roi Helu (闔廬). Icône Haut

Ji Kang, « Le “Sheng wu aile lun”, [ou] Discussion sur l’absence de joie et de tristesse en musique »

dans « Esthétique de la musique en Chine médiévale : idéologies, débats et pratiques chez Ruan Ji et Ji Kang » (éd. électronique)

dans « de la en mé­dié­vale : idéo­lo­gies, dé­bats et pra­tiques chez Ruan Ji et » (éd. élec­tro­nique)

Il s’agit d’«Il n’est ni ni tris­tesse qui tienne en mu­sique» 1Sheng wu aile lun» 2) de Ji Kang 3, vir­tuose de la ci­thare, fervent ïste, poète at­ta­chant par ses opi­nions et ses ma­nières de voir au­tant que par son ta­lent, chef de file des «Sept Sages du bos­quet de bam­bous» (fa­meux cé­nacle dont je par­le­rai ailleurs). Fier, in­dé­pen­dant, Ji Kang était un de la haute , époux d’une prin­cesse, mais al­liant un , presque re­li­gieux, de la et un pro­fond dé­goût pour les règles et les idées re­çues. Il pro­cla­mait haut et fort, seize siècles avant Flau­bert dans sa «Cor­res­pon­dance» 4, que «les hon­neurs désho­norent; le titre dé­grade; la fonc­tion abru­tit». Dans sa «Lettre de rup­ture avec Shan Tao», il confiait que l’ li­ber­taire qu’il a re­çue dans son en­fance a fait de lui «un cerf sau­vage» qui de­vient comme fou à la vue des liens ri­gides que porte au cou tout fonc­tion­naire en poste : «Un cerf sau­vage se pliera à ce qu’on lui a in­cul­qué, pourvu qu’on l’ait cap­turé et pris en main en­core jeune. Mais qu’on lui passe la bride, une fois adulte, et il se dé­bat­tra comme un dé­ment, pour faire vo­ler ses liens, quitte à ruer dans les flammes ou l’ bouillante». Ji Kang se ju­geait, en somme, to­ta­le­ment in­apte au ser­vice man­da­ri­nal. Aux yeux de ses contem­po­rains, pour un homme de sa classe et de sa condi­tion, c’était un vé­ri­table crime de ne pas être fonc­tion­naire — un crime non seule­ment contre la tra­di­tion, mais contre les as­sises mêmes de l’autorité confu­cia­niste. Ji Kang s’en ren­dait compte, mais son es­prit ex­cen­trique et re­belle l’entraînait ir­ré­sis­ti­ble­ment vers la , la mu­sique cé­leste, les ébats dans la na­ture, les pro­me­nades heu­reuses au cours des­quelles il se per­dait au point d’oublier le re­tour. La lé­gende se plaît à le re­pré­sen­ter va­ga­bon­dant dans le bos­quet de bam­bous de Sha­nyang où il réunis­sait ses amis, tous plus bi­zarres les uns que les autres, re­cher­chant des dont il pré­pa­rait des d’, et «se nour­ris­sant des va­peurs roses de l’aurore» («can xia» 5).

  1. Par­fois tra­duit «Dis­cus­sion sur l’absence de joie et de tris­tesse en mu­sique», « sur une mu­sique sans joie ni tris­tesse», «Le son n’a ni tris­tesse ni joie» ou «La mu­sique n’a ni joie ni tris­tesse». Icône Haut
  2. En «聲無哀樂論». Au­tre­fois trans­crit «Cheng wou ngai lo louen». Icône Haut
  3. En chi­nois 嵇康. Par­fois trans­crit Xi Kang, Ki Kang, Chi K’ang, Tsi K’ang, Hsi K’ang, Hi K’ang ou Si K’ang. Icône Haut
  1. À Léo­nie Brainne, 10 ou 11.XII.1878; à Guy de Mau­pas­sant, 15.I.1879; à sa nièce Ca­ro­line, 28.II.1880. Icône Haut
  2. En chi­nois 餐霞. L’une des ap­ti­tudes des im­mor­tels. Icône Haut

Ji Kang, « La Description poétique du “qin” »

dans « L’Art du “qin” : deux textes d’esthétique musicale chinoise » (éd. Institut belge des hautes études chinoises, coll. Mélanges chinois et bouddhiques, Bruxelles), p. 19-46

dans «L’Art du “qin” : deux textes d’ mu­si­cale chi­noise» (éd. Ins­ti­tut des hautes études chi­noises, coll. Mé­langes et boud­dhiques, Bruxelles), p. 19-46

Il s’agit de «La de la ci­thare» 1Qinfu» 2) de  3, vir­tuose de la ci­thare, fervent ïste, poète at­ta­chant par ses opi­nions et ses ma­nières de voir au­tant que par son ta­lent, chef de file des «Sept Sages du bos­quet de bam­bous» (fa­meux cé­nacle dont je par­le­rai ailleurs). Fier, in­dé­pen­dant, Ji Kang était un de la haute , époux d’une prin­cesse, mais al­liant un , presque re­li­gieux, de la et un pro­fond dé­goût pour les règles et les idées re­çues. Il pro­cla­mait haut et fort, seize siècles avant Flau­bert dans sa «Cor­res­pon­dance» 4, que «les hon­neurs désho­norent; le titre dé­grade; la fonc­tion abru­tit». Dans sa «Lettre de rup­ture avec Shan Tao», il confiait que l’ li­ber­taire qu’il a re­çue dans son en­fance a fait de lui «un cerf sau­vage» qui de­vient comme fou à la vue des liens ri­gides que porte au cou tout fonc­tion­naire en poste : «Un cerf sau­vage se pliera à ce qu’on lui a in­cul­qué, pourvu qu’on l’ait cap­turé et pris en main en­core jeune. Mais qu’on lui passe la bride, une fois adulte, et il se dé­bat­tra comme un dé­ment, pour faire vo­ler ses liens, quitte à ruer dans les flammes ou l’ bouillante». Ji Kang se ju­geait, en somme, to­ta­le­ment in­apte au ser­vice man­da­ri­nal. Aux yeux de ses contem­po­rains, pour un homme de sa classe et de sa condi­tion, c’était un vé­ri­table crime de ne pas être fonc­tion­naire — un crime non seule­ment contre la tra­di­tion, mais contre les as­sises mêmes de l’autorité confu­cia­niste. Ji Kang s’en ren­dait compte, mais son es­prit ex­cen­trique et re­belle l’entraînait ir­ré­sis­ti­ble­ment vers la , la cé­leste, les ébats dans la na­ture, les pro­me­nades heu­reuses au cours des­quelles il se per­dait au point d’oublier le re­tour. La lé­gende se plaît à le re­pré­sen­ter va­ga­bon­dant dans le bos­quet de bam­bous de Sha­nyang où il réunis­sait ses amis, tous plus bi­zarres les uns que les autres, re­cher­chant des dont il pré­pa­rait des d’, et «se nour­ris­sant des va­peurs roses de l’aurore» («can xia» 5).

  1. Par­fois tra­duit «La Des­crip­tion poé­tique du “qin”», «Rhap­so­die sur la ci­thare», «sur la ci­thare», «“Fou” du luth» ou «Éloge du luth». Icône Haut
  2. En chi­nois «琴賦». Au­tre­fois trans­crit «K’in-fou». Icône Haut
  3. En chi­nois 嵇康. Par­fois trans­crit Xi Kang, Ki Kang, Chi K’ang, Tsi K’ang, Hsi K’ang, Hi K’ang ou Si K’ang. Icône Haut
  1. À Léo­nie Brainne, 10 ou 11.XII.1878; à Guy de Mau­pas­sant, 15.I.1879; à sa nièce Ca­ro­line, 28.II.1880. Icône Haut
  2. En chi­nois 餐霞. L’une des ap­ti­tudes des im­mor­tels. Icône Haut

Ji Kang, « Se délivrer des sentiments personnels »

dans « La Vie et la Pensée de Hi K’ang [ou Ji Kang] (223-262 apr. J.-C.) », éd. E. J. Brill, Leyde, p. 122-130

dans «La et la de Hi K’ang [ou ] (223-262 apr. J.-C.)», éd. E. J. Brill, Leyde, p. 122-130

Il s’agit de «Se dé­li­vrer des per­son­nels» 1Shisi lun» 2) de Ji Kang 3, vir­tuose de la ci­thare, fervent ïste, poète at­ta­chant par ses opi­nions et ses ma­nières de voir au­tant que par son ta­lent, chef de file des «Sept Sages du bos­quet de bam­bous» (fa­meux cé­nacle dont je par­le­rai ailleurs). Fier, in­dé­pen­dant, Ji Kang était un de la haute , époux d’une prin­cesse, mais al­liant un , presque re­li­gieux, de la et un pro­fond dé­goût pour les règles et les idées re­çues. Il pro­cla­mait haut et fort, seize siècles avant Flau­bert dans sa «Cor­res­pon­dance» 4, que «les hon­neurs désho­norent; le titre dé­grade; la fonc­tion abru­tit». Dans sa «Lettre de rup­ture avec Shan Tao», il confiait que l’ li­ber­taire qu’il a re­çue dans son en­fance a fait de lui «un cerf sau­vage» qui de­vient comme fou à la vue des liens ri­gides que porte au cou tout fonc­tion­naire en poste : «Un cerf sau­vage se pliera à ce qu’on lui a in­cul­qué, pourvu qu’on l’ait cap­turé et pris en main en­core jeune. Mais qu’on lui passe la bride, une fois adulte, et il se dé­bat­tra comme un dé­ment, pour faire vo­ler ses liens, quitte à ruer dans les flammes ou l’ bouillante». Ji Kang se ju­geait, en somme, to­ta­le­ment in­apte au ser­vice man­da­ri­nal. Aux yeux de ses contem­po­rains, pour un homme de sa classe et de sa condi­tion, c’était un vé­ri­table crime de ne pas être fonc­tion­naire — un crime non seule­ment contre la tra­di­tion, mais contre les as­sises mêmes de l’autorité confu­cia­niste. Ji Kang s’en ren­dait compte, mais son es­prit ex­cen­trique et re­belle l’entraînait ir­ré­sis­ti­ble­ment vers la , la cé­leste, les ébats dans la na­ture, les pro­me­nades heu­reuses au cours des­quelles il se per­dait au point d’oublier le re­tour. La lé­gende se plaît à le re­pré­sen­ter va­ga­bon­dant dans le bos­quet de bam­bous de Sha­nyang où il réunis­sait ses amis, tous plus bi­zarres les uns que les autres, re­cher­chant des dont il pré­pa­rait des d’, et «se nour­ris­sant des va­peurs roses de l’aurore» («can xia» 5).

  1. Par­fois tra­duit «Es­sai sur la dé­prise de l’ego», « sur la dé­prise du » ou «Se dé­li­vrer du moi». Icône Haut
  2. En «釋私論». Au­tre­fois trans­crit «Shih-ssû-lun», «Shih-tzu-lun» ou «Che sseu louen». Icône Haut
  3. En chi­nois 嵇康. Par­fois trans­crit Xi Kang, Ki Kang, Chi K’ang, Tsi K’ang, Hsi K’ang, Hi K’ang ou Si K’ang. Icône Haut
  1. À Léo­nie Brainne, 10 ou 11.XII.1878; à Guy de Mau­pas­sant, 15.I.1879; à sa nièce Ca­ro­line, 28.II.1880. Icône Haut
  2. En chi­nois 餐霞. L’une des ap­ti­tudes des im­mor­tels. Icône Haut

« Réponse de Hsi K’ang [ou Ji Kang] à la réfutation par Hsiang Tseu-ts’i [ou Xiang Ziqi] de son essai sur l’art de nourrir le principe vital »

dans « Éloge de l’anarchie par deux excentriques chinois : polémiques du IIIᵉ siècle » (éd. de l’Encyclopédie des nuisances, Paris), p. 75-92

dans «Éloge de l’anarchie par deux ex­cen­triques  : po­lé­miques du IIIe siècle» (éd. de l’Encyclopédie des nui­sances, Pa­ris), p. 75-92

Il s’agit de la «Ré­ponse à la ré­fu­ta­tion (par Xiang Ziqi) de l’essai sur l’art de nour­rir le prin­cipe vi­tal» 1Da (Xiang Ziqi) nan yang­sheng lun» 2) de  3, vir­tuose de la ci­thare, fervent ïste, poète at­ta­chant par ses opi­nions et ses ma­nières de voir au­tant que par son ta­lent, chef de file des «Sept Sages du bos­quet de bam­bous» (fa­meux cé­nacle dont je par­le­rai ailleurs). Fier, in­dé­pen­dant, Ji Kang était un de la haute , époux d’une prin­cesse, mais al­liant un , presque re­li­gieux, de la et un pro­fond dé­goût pour les règles et les idées re­çues. Il pro­cla­mait haut et fort, seize siècles avant Flau­bert dans sa «Cor­res­pon­dance» 4, que «les hon­neurs désho­norent; le titre dé­grade; la fonc­tion abru­tit». Dans sa «Lettre de rup­ture avec Shan Tao», il confiait que l’ li­ber­taire qu’il a re­çue dans son en­fance a fait de lui «un cerf sau­vage» qui de­vient comme fou à la vue des liens ri­gides que porte au cou tout fonc­tion­naire en poste : «Un cerf sau­vage se pliera à ce qu’on lui a in­cul­qué, pourvu qu’on l’ait cap­turé et pris en main en­core jeune. Mais qu’on lui passe la bride, une fois adulte, et il se dé­bat­tra comme un dé­ment, pour faire vo­ler ses liens, quitte à ruer dans les flammes ou l’ bouillante». Ji Kang se ju­geait, en somme, to­ta­le­ment in­apte au ser­vice man­da­ri­nal. Aux yeux de ses contem­po­rains, pour un homme de sa classe et de sa condi­tion, c’était un vé­ri­table crime de ne pas être fonc­tion­naire — un crime non seule­ment contre la tra­di­tion, mais contre les as­sises mêmes de l’autorité confu­cia­niste. Ji Kang s’en ren­dait compte, mais son es­prit ex­cen­trique et re­belle l’entraînait ir­ré­sis­ti­ble­ment vers la , la cé­leste, les ébats dans la na­ture, les pro­me­nades heu­reuses au cours des­quelles il se per­dait au point d’oublier le re­tour. La lé­gende se plaît à le re­pré­sen­ter va­ga­bon­dant dans le bos­quet de bam­bous de Sha­nyang où il réunis­sait ses amis, tous plus bi­zarres les uns que les autres, re­cher­chant des dont il pré­pa­rait des d’, et «se nour­ris­sant des va­peurs roses de l’aurore» («can xia» 5).

  1. Par­fois tra­duit «Ré­ponse à la ré­fu­ta­tion du sur l’entretien du prin­cipe vi­tal», «Ré­ponse à la ré­fu­ta­tion du traité sur l’art de nour­rir sa », «Ré­ponse à la de l’essai “Nour­rir la vie”» ou «Ré­ponse à la cri­tique du “Nour­rir la vie”». Icône Haut
  2. En chi­nois «答(向子期)難養生論». Au­tre­fois trans­crit «Ta nan yang cheng louen». Icône Haut
  3. En chi­nois 嵇康. Par­fois trans­crit Xi Kang, Ki Kang, Chi K’ang, Tsi K’ang, Hsi K’ang, Hi K’ang ou Si K’ang. Icône Haut
  1. À Léo­nie Brainne, 10 ou 11.XII.1878; à Guy de Mau­pas­sant, 15.I.1879; à sa nièce Ca­ro­line, 28.II.1880. Icône Haut
  2. En chi­nois 餐霞. L’une des ap­ti­tudes des im­mor­tels. Icône Haut

Ji Kang, « Essai sur l’art de nourrir le principe vital »

dans « Éloge de l’anarchie par deux excentriques chinois : polémiques du IIIᵉ siècle » (éd. de l’Encyclopédie des nuisances, Paris), p. 65-70

dans «Éloge de l’anarchie par deux ex­cen­triques  : po­lé­miques du IIIe siècle» (éd. de l’Encyclopédie des nui­sances, Pa­ris), p. 65-70

Il s’agit de l’«Es­sai sur l’art de nour­rir le prin­cipe vi­tal» 1Yang­sheng lun» 2) de  3, vir­tuose de la ci­thare, fervent ïste, poète at­ta­chant par ses opi­nions et ses ma­nières de voir au­tant que par son ta­lent, chef de file des «Sept Sages du bos­quet de bam­bous» (fa­meux cé­nacle dont je par­le­rai ailleurs). Fier, in­dé­pen­dant, Ji Kang était un de la haute , époux d’une prin­cesse, mais al­liant un , presque re­li­gieux, de la et un pro­fond dé­goût pour les règles et les idées re­çues. Il pro­cla­mait haut et fort, seize siècles avant Flau­bert dans sa «Cor­res­pon­dance» 4, que «les hon­neurs désho­norent; le titre dé­grade; la fonc­tion abru­tit». Dans sa «Lettre de rup­ture avec Shan Tao», il confiait que l’ li­ber­taire qu’il a re­çue dans son en­fance a fait de lui «un cerf sau­vage» qui de­vient comme fou à la vue des liens ri­gides que porte au cou tout fonc­tion­naire en poste : «Un cerf sau­vage se pliera à ce qu’on lui a in­cul­qué, pourvu qu’on l’ait cap­turé et pris en main en­core jeune. Mais qu’on lui passe la bride, une fois adulte, et il se dé­bat­tra comme un dé­ment, pour faire vo­ler ses liens, quitte à ruer dans les flammes ou l’ bouillante». Ji Kang se ju­geait, en somme, to­ta­le­ment in­apte au ser­vice man­da­ri­nal. Aux yeux de ses contem­po­rains, pour un homme de sa classe et de sa condi­tion, c’était un vé­ri­table crime de ne pas être fonc­tion­naire — un crime non seule­ment contre la tra­di­tion, mais contre les as­sises mêmes de l’autorité confu­cia­niste. Ji Kang s’en ren­dait compte, mais son es­prit ex­cen­trique et re­belle l’entraînait ir­ré­sis­ti­ble­ment vers la , la cé­leste, les ébats dans la na­ture, les pro­me­nades heu­reuses au cours des­quelles il se per­dait au point d’oublier le re­tour. La lé­gende se plaît à le re­pré­sen­ter va­ga­bon­dant dans le bos­quet de bam­bous de Sha­nyang où il réunis­sait ses amis, tous plus bi­zarres les uns que les autres, re­cher­chant des dont il pré­pa­rait des d’, et «se nour­ris­sant des va­peurs roses de l’aurore» («can xia» 5).

  1. Par­fois tra­duit « sur l’entretien du prin­cipe vi­tal», «Traité sur l’art de nour­rir sa », «Nour­rir la vie» ou «Nour­rir le prin­cipe vi­tal». Icône Haut
  2. En chi­nois «養生論». Au­tre­fois trans­crit «Yang cheng louen». Icône Haut
  3. En chi­nois 嵇康. Par­fois trans­crit Xi Kang, Ki Kang, Chi K’ang, Tsi K’ang, Hsi K’ang, Hi K’ang ou Si K’ang. Icône Haut
  1. À Léo­nie Brainne, 10 ou 11.XII.1878; à Guy de Mau­pas­sant, 15.I.1879; à sa nièce Ca­ro­line, 28.II.1880. Icône Haut
  2. En chi­nois 餐霞. L’une des ap­ti­tudes des im­mor­tels. Icône Haut

Ji Kang, « Réfutation de l’essai sur le caractère inné du goût pour l’étude »

dans « Éloge de l’anarchie par deux excentriques chinois : polémiques du IIIᵉ siècle » (éd. de l’Encyclopédie des nuisances, Paris), p. 59-62

dans «Éloge de l’anarchie par deux ex­cen­triques  : po­lé­miques du IIIe siècle» (éd. de l’Encyclopédie des nui­sances, Pa­ris), p. 59-62

Il s’agit de la «Ré­fu­ta­tion de l’essai sur le ca­rac­tère inné du goût pour l’étude» 1Nan zi­ran haoxue lun» 2) de  3, vir­tuose de la ci­thare, fervent ïste, poète at­ta­chant par ses opi­nions et ses ma­nières de voir au­tant que par son ta­lent, chef de file des «Sept Sages du bos­quet de bam­bous» (fa­meux cé­nacle dont je par­le­rai ailleurs). Fier, in­dé­pen­dant, Ji Kang était un de la haute , époux d’une prin­cesse, mais al­liant un , presque re­li­gieux, de la et un pro­fond dé­goût pour les règles et les idées re­çues. Il pro­cla­mait haut et fort, seize siècles avant Flau­bert dans sa «Cor­res­pon­dance» 4, que «les hon­neurs désho­norent; le titre dé­grade; la fonc­tion abru­tit». Dans sa «Lettre de rup­ture avec Shan Tao», il confiait que l’ li­ber­taire qu’il a re­çue dans son en­fance a fait de lui «un cerf sau­vage» qui de­vient comme fou à la vue des liens ri­gides que porte au cou tout fonc­tion­naire en poste : «Un cerf sau­vage se pliera à ce qu’on lui a in­cul­qué, pourvu qu’on l’ait cap­turé et pris en main en­core jeune. Mais qu’on lui passe la bride, une fois adulte, et il se dé­bat­tra comme un dé­ment, pour faire vo­ler ses liens, quitte à ruer dans les flammes ou l’ bouillante». Ji Kang se ju­geait, en somme, to­ta­le­ment in­apte au ser­vice man­da­ri­nal. Aux yeux de ses contem­po­rains, pour un homme de sa classe et de sa condi­tion, c’était un vé­ri­table crime de ne pas être fonc­tion­naire — un crime non seule­ment contre la tra­di­tion, mais contre les as­sises mêmes de l’autorité confu­cia­niste. Ji Kang s’en ren­dait compte, mais son es­prit ex­cen­trique et re­belle l’entraînait ir­ré­sis­ti­ble­ment vers la , la cé­leste, les ébats dans la na­ture, les pro­me­nades heu­reuses au cours des­quelles il se per­dait au point d’oublier le re­tour. La lé­gende se plaît à le re­pré­sen­ter va­ga­bon­dant dans le bos­quet de bam­bous de Sha­nyang où il réunis­sait ses amis, tous plus bi­zarres les uns que les autres, re­cher­chant des dont il pré­pa­rait des d’, et «se nour­ris­sant des va­peurs roses de l’aurore» («can xia» 5).

  1. Par­fois tra­duit «Ré­fu­ta­tion du sur le goût spon­tané pour l’étude», « de l’essai sur l’amour na­tu­rel de l’étude», «Cri­tique de l’essai “Ai­mer les études est na­tu­rel”» ou «Cri­tique de l’essai “Il est na­tu­rel d’aimer les études”». Icône Haut
  2. En chi­nois «難自然好學論». Au­tre­fois trans­crit «Nan tzu-jan hao hsüeh lun» ou «Nan tseu-jan hao hio louen». Icône Haut
  3. En chi­nois 嵇康. Par­fois trans­crit Xi Kang, Ki Kang, Chi K’ang, Tsi K’ang, Hsi K’ang, Hi K’ang ou Si K’ang. Icône Haut
  1. À Léo­nie Brainne, 10 ou 11.XII.1878; à Guy de Mau­pas­sant, 15.I.1879; à sa nièce Ca­ro­line, 28.II.1880. Icône Haut
  2. En chi­nois 餐霞. L’une des ap­ti­tudes des im­mor­tels. Icône Haut

« Une Voix pour l’évasion : Tsi K’ang [ou Ji Kang] et sa lettre de rupture »

éd. Fata Morgana, coll. Les Immémoriaux, Saint-Clément-de-Rivière

éd. Fata Mor­gana, coll. Les Im­mé­mo­riaux, Saint-Clé­ment-de-Ri­vière

Il s’agit de la «Lettre de rup­ture avec Shan Juyuan [ou Shan ]» 1Yu Shan Juyuan [Tao] jue­jiao shu» 2) de  3, vir­tuose de la ci­thare, fervent taoïste, poète at­ta­chant par ses opi­nions et ses ma­nières de voir au­tant que par son ta­lent, chef de file des «Sept Sages du bos­quet de bam­bous» (fa­meux cé­nacle dont je par­le­rai ailleurs). Fier, in­dé­pen­dant, Ji Kang était un de la haute , époux d’une prin­cesse, mais al­liant un , presque re­li­gieux, de la et un pro­fond dé­goût pour les règles et les idées re­çues. Il pro­cla­mait haut et fort, seize siècles avant Flau­bert dans sa «Cor­res­pon­dance» 4, que «les hon­neurs désho­norent; le titre dé­grade; la fonc­tion abru­tit». Dans sa «Lettre de rup­ture avec Shan Tao», il confiait que l’ li­ber­taire qu’il a re­çue dans son en­fance a fait de lui «un cerf sau­vage» qui de­vient comme fou à la vue des liens ri­gides que porte au cou tout fonc­tion­naire en poste : «Un cerf sau­vage se pliera à ce qu’on lui a in­cul­qué, pourvu qu’on l’ait cap­turé et pris en main en­core jeune. Mais qu’on lui passe la bride, une fois adulte, et il se dé­bat­tra comme un dé­ment, pour faire vo­ler ses liens, quitte à ruer dans les flammes ou l’ bouillante». Ji Kang se ju­geait, en somme, to­ta­le­ment in­apte au ser­vice man­da­ri­nal. Aux yeux de ses contem­po­rains, pour un homme de sa classe et de sa condi­tion, c’était un vé­ri­table crime de ne pas être fonc­tion­naire — un crime non seule­ment contre la tra­di­tion, mais contre les as­sises mêmes de l’autorité confu­cia­niste. Ji Kang s’en ren­dait compte, mais son es­prit ex­cen­trique et re­belle l’entraînait ir­ré­sis­ti­ble­ment vers la , la cé­leste, les ébats dans la na­ture, les pro­me­nades heu­reuses au cours des­quelles il se per­dait au point d’oublier le re­tour. La lé­gende se plaît à le re­pré­sen­ter va­ga­bon­dant dans le bos­quet de bam­bous de Sha­nyang où il réunis­sait ses amis, tous plus bi­zarres les uns que les autres, re­cher­chant des dont il pré­pa­rait des d’, et «se nour­ris­sant des va­peurs roses de l’aurore» («can xia» 5).

  1. Par­fois tra­duit «Lettre de rup­ture avec Chan Kiu-yuan [ou Chan T’ao]» ou «Lettre de re­fus à Shan Juyuan [ou Shan Tao]». Icône Haut
  2. En «與山巨源[濤]絕交書». Au­tre­fois trans­crit «Yü Shan Chü-yüan [T’ao] chüeh-chiao shu». Icône Haut
  3. En chi­nois 嵇康. Par­fois trans­crit Xi Kang, Ki Kang, Chi K’ang, Tsi K’ang, Hsi K’ang, Hi K’ang ou Si K’ang. Icône Haut
  1. À Léo­nie Brainne, 10 ou 11.XII.1878; à Guy de Mau­pas­sant, 15.I.1879; à sa nièce Ca­ro­line, 28.II.1880. Icône Haut
  2. En chi­nois 餐霞. L’une des ap­ti­tudes des im­mor­tels. Icône Haut

« La Poésie de Ji Kang »

dans « Journal asiatique », vol. 248, p. 107-177 & 323-378

dans «Jour­nal asia­tique», vol. 248, p. 107-177 & 323-378

Il s’agit d’« au ca­chot» 1You­fen shi» 2) et autres poèmes de  3, vir­tuose de la ci­thare, fervent ïste, poète at­ta­chant par ses opi­nions et ses ma­nières de voir au­tant que par son ta­lent, chef de file des «Sept Sages du bos­quet de bam­bous» (fa­meux cé­nacle dont je par­le­rai ailleurs). Fier, in­dé­pen­dant, Ji Kang était un de la haute , époux d’une prin­cesse, mais al­liant un , presque re­li­gieux, de la et un pro­fond dé­goût pour les règles et les idées re­çues. Il pro­cla­mait haut et fort, seize siècles avant Flau­bert dans sa «Cor­res­pon­dance» 4, que «les hon­neurs désho­norent; le titre dé­grade; la fonc­tion abru­tit». Dans sa «Lettre de rup­ture avec Shan Tao», il confiait que l’ li­ber­taire qu’il a re­çue dans son en­fance a fait de lui «un cerf sau­vage» qui de­vient comme fou à la vue des liens ri­gides que porte au cou tout fonc­tion­naire en poste : «Un cerf sau­vage se pliera à ce qu’on lui a in­cul­qué, pourvu qu’on l’ait cap­turé et pris en main en­core jeune. Mais qu’on lui passe la bride, une fois adulte, et il se dé­bat­tra comme un dé­ment, pour faire vo­ler ses liens, quitte à ruer dans les flammes ou l’ bouillante». Ji Kang se ju­geait, en somme, to­ta­le­ment in­apte au ser­vice man­da­ri­nal. Aux yeux de ses contem­po­rains, pour un homme de sa classe et de sa condi­tion, c’était un vé­ri­table crime de ne pas être fonc­tion­naire — un crime non seule­ment contre la tra­di­tion, mais contre les as­sises mêmes de l’autorité confu­cia­niste. Ji Kang s’en ren­dait compte, mais son es­prit ex­cen­trique et re­belle l’entraînait ir­ré­sis­ti­ble­ment vers la , la cé­leste, les ébats dans la na­ture, les pro­me­nades heu­reuses au cours des­quelles il se per­dait au point d’oublier le re­tour. La lé­gende se plaît à le re­pré­sen­ter va­ga­bon­dant dans le bos­quet de bam­bous de Sha­nyang où il réunis­sait ses amis, tous plus bi­zarres les uns que les autres, re­cher­chant des dont il pré­pa­rait des d’, et «se nour­ris­sant des va­peurs roses de l’aurore» («can xia» 5).

  1. Par­fois tra­duit «Rage de mon ca­chot», «Rage en mon ca­chot», «Rage au ca­chot», «Rage d’un pri­son­nier», «Tris­tesse obs­cure», «Ran­cœur se­crète» ou «Noire Exas­pé­ra­tion». Icône Haut
  2. En «幽憤詩». Au­tre­fois trans­crit «Yu-fên-shih» ou «Yeou-fen che». Icône Haut
  3. En chi­nois 嵇康. Par­fois trans­crit Xi Kang, Ki Kang, Chi K’ang, Tsi K’ang, Hsi K’ang, Hi K’ang ou Si K’ang. Icône Haut
  1. À Léo­nie Brainne, 10 ou 11.XII.1878; à Guy de Mau­pas­sant, 15.I.1879; à sa nièce Ca­ro­line, 28.II.1880. Icône Haut
  2. En chi­nois 餐霞. L’une des ap­ti­tudes des im­mor­tels. Icône Haut

Ibn Rushd (Averroès), « La Doctrine de l’intellect matériel dans le “Commentaire moyen au ‘De anima’ d’Aristote” »

dans « Langages et Philosophie : hommage à Jean Jolivet » (éd. J. Vrin, coll. Études de philosophie médiévale, Paris), p. 281-307

dans «Lan­gages et  : hom­mage à Jean Jo­li­vet» (éd. J. Vrin, coll. Études de , Pa­ris), p. 281-307

Il s’agit d’une tra­duc­tion par­tielle du «Com­men­taire moyen sur le “De l’» («Tal­khîs ki­tâb al-nafs» 1) d’Ibn Ru­shd 2 (XIIe siècle apr. J.-C.). De tous les que l’ donna à l’, ce­lui qui laissa le plus de traces dans la des peuples, grâce à ses re­mar­quables sur les d’Aris­tote, fut Ibn Ru­shd, éga­le­ment connu sous les cor­rom­pus d’Aben-Rost, Aver­roïs, Aver­rhoës ou Aver­roès 3. Dans son na­tale, ce coin pri­vi­lé­gié du , le goût des et des belles choses avait éta­bli au Xe siècle une dont notre époque mo­derne peut à peine of­frir un exemple. «Chré­tiens, juifs, par­laient la même , chan­taient les mêmes poé­sies, par­ti­ci­paient aux mêmes études lit­té­raires et . Toutes les bar­rières qui sé­parent les hommes étaient tom­bées; tous tra­vaillaient d’un même ac­cord à l’œuvre de la com­mune», dit Re­nan. Abû Ya‘ḳûb Yû­suf 4, ca­life de l’Andalousie et contem­po­rain d’Ibn Ru­shd, fut le prince le plus let­tré de son . L’illustre phi­lo­sophe Ibn Tho­faïl ob­tint à sa Cour une grande et en pro­fita pour y at­ti­rer les de re­nom. Ce fut d’après le vœu ex­primé par Yû­suf et sur les ins­tances d’Ibn Tho­faïl qu’Ibn Ru­shd en­tre­prit de com­men­ter . Ja­mais ce der­nier n’avait reçu de soins aussi éten­dus, aussi sin­cères et dé­voués que ceux que lui pro­di­guera Ibn Ru­shd. L’ ne sera plus ; il sera . «Mais la cause fa­tale qui a étouffé chez les mu­sul­mans les plus beaux germes de dé­ve­lop­pe­ment in­tel­lec­tuel, le fa­na­tisme re­li­gieux, pré­pa­rait déjà la ruine [de la phi­lo­so­phie]», dit Re­nan. Vers la fin du XIIe siècle, l’antipathie des imams et du contre les études ra­tion­nelles se dé­chaîne sur toute la sur­face du monde mu­sul­man. Bien­tôt il suf­fira de dire d’un  : «Un tel tra­vaille à la phi­lo­so­phie ou donne des le­çons d’», pour que les gens du peuple lui ap­pliquent im­mé­dia­te­ment le nom d’«im­pie», de «mé­créant», etc.; et que, si par mal­heur il per­sé­vère, ils le frappent dans la rue ou lui brûlent sa mai­son.

  1. En arabe «تلخيص كتاب النفس». Par­fois trans­crit «Tal­khiç», «Talḫīṣ» ou «Tel­khis». Icône Haut
  2. En arabe ابن رشد. Au­tre­fois trans­crit Ibn-Ro­sched, Ebn-Roëch, Ebn Ro­schd, Ibn-Ro­shd, Ibn Ro­chd ou Ibn Rušd. Icône Haut
  1. Par sub­sti­tu­tion d’Aven (Aben) à Ibn. Icône Haut
  2. En arabe أبو يعقوب يوسف. Au­tre­fois trans­crit Abu Ya­qub Yu­suf, Abou Ya‘qoûb Yoû­çof ou Abou-Ya’coub You­souf. Icône Haut