éd. Actes Sud, coll. Bibliothèque de l’islam, Arles
Il s’agit de Mohammad Iqbal1, chef spirituel de l’Inde musulmane, penseur et protagoniste d’un islam rénové. Son génie très divers s’exerça aussi bien dans la poésie que dans la philosophie, et s’exprima avec une égale maîtrise en prose et en vers, en ourdou et en persan. On peut juger de l’étendue de son influence d’après le grand nombre d’études consacrées à son sujet. Cette influence, qui se concentre principalement au Pakistan, dont il favorisa la création, et où il jouit d’un extraordinaire prestige, déborde cependant sur tout le monde islamique. Rabindranath Tagore connut fort bien ce compatriote indien, porte-parole de la modernité, sur qui, au lendemain de sa mort, il publia le message suivant: «La mort de M.Mohammad Iqbal creuse dans la littérature un vide qui, comme une blessure profonde, mettra longtemps à guérir. L’Inde, dont la place dans le monde est trop étroite, peut difficilement se passer d’un poète dont la poésie a une valeur aussi universelle». Quelle était la situation quand Iqbal, sa thèse de doctorat «La Métaphysique en Perse»2 tout juste terminée, commença à approfondir et tenta de résoudre les problèmes des États gouvernés par l’islam, qui le tourmentaient depuis quelques années déjà? Les habitants de ces États, oublieux de leur gloire passée, se trouvaient plongés dans une sorte de somnolence morne, faite de lassitude et de découragement:
«La musique qui réchauffait le cœur de l’assemblée S’est tue, et le luth s’est brisé… Le musulman se lamente sous le porche de la mosquée»
éd. du Rocher-UNESCO, coll. UNESCO d’œuvres représentatives, Monaco-Paris
Il s’agit de Mohammad Iqbal1, chef spirituel de l’Inde musulmane, penseur et protagoniste d’un islam rénové. Son génie très divers s’exerça aussi bien dans la poésie que dans la philosophie, et s’exprima avec une égale maîtrise en prose et en vers, en ourdou et en persan. On peut juger de l’étendue de son influence d’après le grand nombre d’études consacrées à son sujet. Cette influence, qui se concentre principalement au Pakistan, dont il favorisa la création, et où il jouit d’un extraordinaire prestige, déborde cependant sur tout le monde islamique. Rabindranath Tagore connut fort bien ce compatriote indien, porte-parole de la modernité, sur qui, au lendemain de sa mort, il publia le message suivant: «La mort de M.Mohammad Iqbal creuse dans la littérature un vide qui, comme une blessure profonde, mettra longtemps à guérir. L’Inde, dont la place dans le monde est trop étroite, peut difficilement se passer d’un poète dont la poésie a une valeur aussi universelle». Quelle était la situation quand Iqbal, sa thèse de doctorat «La Métaphysique en Perse»2 tout juste terminée, commença à approfondir et tenta de résoudre les problèmes des États gouvernés par l’islam, qui le tourmentaient depuis quelques années déjà? Les habitants de ces États, oublieux de leur gloire passée, se trouvaient plongés dans une sorte de somnolence morne, faite de lassitude et de découragement:
«La musique qui réchauffait le cœur de l’assemblée S’est tue, et le luth s’est brisé… Le musulman se lamente sous le porche de la mosquée»
Il s’agit d’une traduction indirecte du «Livre des commandements»1 («Kitab al-faraid») de Rabbi Moïse ben Maïmon2, dit Maïmonide. C’est l’un des philosophes les plus célèbres qu’aient eus les Juifs, lesquels ont coutume de dire pour exprimer leur admiration envers lui: «Depuis Moïse (le prophète) jusqu’à Moïse (le philosophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Moshé ad Moshé, lo kam ké Moshé»3). Dans les livres hébraïques, il est souvent désigné par le nom de Rambam4 composé, selon l’usage juif, des lettres initiales R. M.b. M.de son nom entier. Dans les livres latins, il est souvent cité sous les noms de Moïse le Cordouan (Moses Cordubensis), parce qu’il naquit à Cordoue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyptius), parce que, chassé par les persécutions religieuses des Almohades, il dut se réfugier en Égypte, où il devint premier médecin du Sultan. On aurait pu ajouter à ces noms celui de Moïse le Provençal, parce que la Provence donna asile à la plus grande partie des Juifs expulsés du midi de l’Espagne; et que c’est à Lunel, et non au Caire, que «Le Guide des égarés» fut traduit de l’arabe en hébreu par Samuel ben Yéhuda ibn Tibon5, lequel entama sa traduction du vivant même de Maïmonide. Dans l’«Épître à Rabbi Samuel ibn Tibon sur la traduction du “Guide des égarés”» et l’«Épître à la communauté de Lunel», Maïmonide fait de cette communauté provençale son héritière spirituelle: «Je suis», dit-il6, «[un] auteur en langue arabe, cette langue dont le soleil décline… [Mais] vous, maîtres et proches, affermissez-vous! Fortifiez vos cœurs; car je viens proclamer ceci: en ces temps d’affliction, nul n’est plus là pour brandir l’étendard de Moïse, ni pour approfondir les paroles des maîtres du Talmud… à part vous-mêmes et ceux des cités de vos régions. Vous qui êtes continuellement absorbés, comme je le sais, dans l’étude et l’interprétation des textes; vous, dépositaires de l’intellect et du savoir! Sachez qu’en maints autres lieux, la Tora a été égarée par ses propres fils… Sur la terre d’Israël et à travers toute la Syrie, un seul endroit, je veux dire Alep, compte quelques sages qui méditent la Tora… Pour ce qui est des cités du Maghreb, dans notre malheur, nous avons appris quel décret a été prononcé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de salut nulle part, si ce n’est auprès de vous, frères, figures de notre rédemption.»
En hébreu רבי משה בן מימון. Parfois transcrit Moses ben Meimun, Môsheh ben Maymûn, Moïse ben Maimoun, Moyses ben Maimon, Moyse ben Maimon, Moshe ben Maymon, Mosche ben Maimon, Moše ben Majmon ou Moché ben Maïmon.
En hébreu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Parfois transcrit «Mi-Mosheh ‘ad Mosheh, lo qam ke-Mosheh», «Mimosché ad Mosché, lo kam ca Mosché», «Memoshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé».
En hébreu רמב״ם.
En hébreu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Parfois transcrit Samuel ben Judah ibn Tibbon, Samuel ben Yehouda ibn Tibbon ou Samuel ben Jehuda ibn Tibbon.
«Lettres de Fostat • La Guérison par l’esprit», p.45 & 47-48.
Il s’agit d’une traduction indirecte de l’«Épître au Yémen» («Al-risala al-Yamaniyya»1) et autres œuvres de Rabbi Moïse ben Maïmon2, dit Maïmonide. C’est l’un des philosophes les plus célèbres qu’aient eus les Juifs, lesquels ont coutume de dire pour exprimer leur admiration envers lui: «Depuis Moïse (le prophète) jusqu’à Moïse (le philosophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Moshé ad Moshé, lo kam ké Moshé»3). Dans les livres hébraïques, il est souvent désigné par le nom de Rambam4 composé, selon l’usage juif, des lettres initiales R. M.b. M.de son nom entier. Dans les livres latins, il est souvent cité sous les noms de Moïse le Cordouan (Moses Cordubensis), parce qu’il naquit à Cordoue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyptius), parce que, chassé par les persécutions religieuses des Almohades, il dut se réfugier en Égypte, où il devint premier médecin du Sultan. On aurait pu ajouter à ces noms celui de Moïse le Provençal, parce que la Provence donna asile à la plus grande partie des Juifs expulsés du midi de l’Espagne; et que c’est à Lunel, et non au Caire, que «Le Guide des égarés» fut traduit de l’arabe en hébreu par Samuel ben Yéhuda ibn Tibon5, lequel entama sa traduction du vivant même de Maïmonide. Dans l’«Épître à Rabbi Samuel ibn Tibon sur la traduction du “Guide des égarés”» et l’«Épître à la communauté de Lunel», Maïmonide fait de cette communauté provençale son héritière spirituelle: «Je suis», dit-il6, «[un] auteur en langue arabe, cette langue dont le soleil décline… [Mais] vous, maîtres et proches, affermissez-vous! Fortifiez vos cœurs; car je viens proclamer ceci: en ces temps d’affliction, nul n’est plus là pour brandir l’étendard de Moïse, ni pour approfondir les paroles des maîtres du Talmud… à part vous-mêmes et ceux des cités de vos régions. Vous qui êtes continuellement absorbés, comme je le sais, dans l’étude et l’interprétation des textes; vous, dépositaires de l’intellect et du savoir! Sachez qu’en maints autres lieux, la Tora a été égarée par ses propres fils… Sur la terre d’Israël et à travers toute la Syrie, un seul endroit, je veux dire Alep, compte quelques sages qui méditent la Tora… Pour ce qui est des cités du Maghreb, dans notre malheur, nous avons appris quel décret a été prononcé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de salut nulle part, si ce n’est auprès de vous, frères, figures de notre rédemption.»
Parfois transcrit «Al-risāla al-Yamanīya» ou «Al-risālah al-Yamanīyah».
En hébreu רבי משה בן מימון. Parfois transcrit Moses ben Meimun, Môsheh ben Maymûn, Moïse ben Maimoun, Moyses ben Maimon, Moyse ben Maimon, Moshe ben Maymon, Mosche ben Maimon, Moše ben Majmon ou Moché ben Maïmon.
En hébreu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Parfois transcrit «Mi-Mosheh ‘ad Mosheh, lo qam ke-Mosheh», «Mimosché ad Mosché, lo kam ca Mosché», «Memoshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé».
En hébreu רמב״ם.
En hébreu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Parfois transcrit Samuel ben Judah ibn Tibbon, Samuel ben Yehouda ibn Tibbon ou Samuel ben Jehuda ibn Tibbon.
«Lettres de Fostat • La Guérison par l’esprit», p.45 & 47-48.
éd. D. de Brouwer, coll. Midrash-Références, Paris
Il s’agit des «Huit Chapitres», extraits du «Livre du luminaire»1 («Kitab al-siraj»2), de Rabbi Moïse ben Maïmon3, dit Maïmonide. C’est l’un des philosophes les plus célèbres qu’aient eus les Juifs, lesquels ont coutume de dire pour exprimer leur admiration envers lui: «Depuis Moïse (le prophète) jusqu’à Moïse (le philosophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Moshé ad Moshé, lo kam ké Moshé»4). Dans les livres hébraïques, il est souvent désigné par le nom de Rambam5 composé, selon l’usage juif, des lettres initiales R. M.b. M.de son nom entier. Dans les livres latins, il est souvent cité sous les noms de Moïse le Cordouan (Moses Cordubensis), parce qu’il naquit à Cordoue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyptius), parce que, chassé par les persécutions religieuses des Almohades, il dut se réfugier en Égypte, où il devint premier médecin du Sultan. On aurait pu ajouter à ces noms celui de Moïse le Provençal, parce que la Provence donna asile à la plus grande partie des Juifs expulsés du midi de l’Espagne; et que c’est à Lunel, et non au Caire, que «Le Guide des égarés» fut traduit de l’arabe en hébreu par Samuel ben Yéhuda ibn Tibon6, lequel entama sa traduction du vivant même de Maïmonide. Dans l’«Épître à Rabbi Samuel ibn Tibon sur la traduction du “Guide des égarés”» et l’«Épître à la communauté de Lunel», Maïmonide fait de cette communauté provençale son héritière spirituelle: «Je suis», dit-il7, «[un] auteur en langue arabe, cette langue dont le soleil décline… [Mais] vous, maîtres et proches, affermissez-vous! Fortifiez vos cœurs; car je viens proclamer ceci: en ces temps d’affliction, nul n’est plus là pour brandir l’étendard de Moïse, ni pour approfondir les paroles des maîtres du Talmud… à part vous-mêmes et ceux des cités de vos régions. Vous qui êtes continuellement absorbés, comme je le sais, dans l’étude et l’interprétation des textes; vous, dépositaires de l’intellect et du savoir! Sachez qu’en maints autres lieux, la Tora a été égarée par ses propres fils… Sur la terre d’Israël et à travers toute la Syrie, un seul endroit, je veux dire Alep, compte quelques sages qui méditent la Tora… Pour ce qui est des cités du Maghreb, dans notre malheur, nous avons appris quel décret a été prononcé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de salut nulle part, si ce n’est auprès de vous, frères, figures de notre rédemption.»
Parfois transcrit «Kitāb al-sarāj» ou «Kitab es-sirâdj».
En hébreu רבי משה בן מימון. Parfois transcrit Moses ben Meimun, Môsheh ben Maymûn, Moïse ben Maimoun, Moyses ben Maimon, Moyse ben Maimon, Moshe ben Maymon, Mosche ben Maimon, Moše ben Majmon ou Moché ben Maïmon.
En hébreu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Parfois transcrit «Mi-Mosheh ‘ad Mosheh, lo qam ke-Mosheh», «Mimosché ad Mosché, lo kam ca Mosché», «Memoshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé».
En hébreu רמב״ם.
En hébreu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Parfois transcrit Samuel ben Judah ibn Tibbon, Samuel ben Yehouda ibn Tibbon ou Samuel ben Jehuda ibn Tibbon.
«Lettres de Fostat • La Guérison par l’esprit», p.45 & 47-48.
Il s’agit du «Traité des poisons» («Al-sumum wal-mutaharriz min al-adwiyah al-kitalah»1, littéralement «Des poisons et des antidotes contre les drogues mortelles»2) de Rabbi Moïse ben Maïmon3, dit Maïmonide. C’est l’un des philosophes les plus célèbres qu’aient eus les Juifs, lesquels ont coutume de dire pour exprimer leur admiration envers lui: «Depuis Moïse (le prophète) jusqu’à Moïse (le philosophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Moshé ad Moshé, lo kam ké Moshé»4). Dans les livres hébraïques, il est souvent désigné par le nom de Rambam5 composé, selon l’usage juif, des lettres initiales R. M.b. M.de son nom entier. Dans les livres latins, il est souvent cité sous les noms de Moïse le Cordouan (Moses Cordubensis), parce qu’il naquit à Cordoue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyptius), parce que, chassé par les persécutions religieuses des Almohades, il dut se réfugier en Égypte, où il devint premier médecin du Sultan. On aurait pu ajouter à ces noms celui de Moïse le Provençal, parce que la Provence donna asile à la plus grande partie des Juifs expulsés du midi de l’Espagne; et que c’est à Lunel, et non au Caire, que «Le Guide des égarés» fut traduit de l’arabe en hébreu par Samuel ben Yéhuda ibn Tibon6, lequel entama sa traduction du vivant même de Maïmonide. Dans l’«Épître à Rabbi Samuel ibn Tibon sur la traduction du “Guide des égarés”» et l’«Épître à la communauté de Lunel», Maïmonide fait de cette communauté provençale son héritière spirituelle: «Je suis», dit-il7, «[un] auteur en langue arabe, cette langue dont le soleil décline… [Mais] vous, maîtres et proches, affermissez-vous! Fortifiez vos cœurs; car je viens proclamer ceci: en ces temps d’affliction, nul n’est plus là pour brandir l’étendard de Moïse, ni pour approfondir les paroles des maîtres du Talmud… à part vous-mêmes et ceux des cités de vos régions. Vous qui êtes continuellement absorbés, comme je le sais, dans l’étude et l’interprétation des textes; vous, dépositaires de l’intellect et du savoir! Sachez qu’en maints autres lieux, la Tora a été égarée par ses propres fils… Sur la terre d’Israël et à travers toute la Syrie, un seul endroit, je veux dire Alep, compte quelques sages qui méditent la Tora… Pour ce qui est des cités du Maghreb, dans notre malheur, nous avons appris quel décret a été prononcé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de salut nulle part, si ce n’est auprès de vous, frères, figures de notre rédemption.»
Parfois transcrit «Al-sumûm wa-al-mutaḥarriz min al-adwiya al-qitâla», «Al-sumūm wal-mutaḥarriz min al-adwiya al-qitālah», «As-somum u al-motaharriz mim al-aduiya al-qattala», «As-sumûm wa’l-mutaḥarriz min al-adwiya al-qattâla», «As-sumum wa’l-mutaharriz min al-adwiya al-quttala» ou «As-somoûm w’al-motaharriz min al-adwiya al-qattâla».
Parfois traduit «Des poisons et des préservatifs contre les remèdes mortels».
En hébreu רבי משה בן מימון. Parfois transcrit Moses ben Meimun, Môsheh ben Maymûn, Moïse ben Maimoun, Moyses ben Maimon, Moyse ben Maimon, Moshe ben Maymon, Mosche ben Maimon, Moše ben Majmon ou Moché ben Maïmon.
En hébreu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Parfois transcrit «Mi-Mosheh ‘ad Mosheh, lo qam ke-Mosheh», «Mimosché ad Mosché, lo kam ca Mosché», «Memoshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé».
En hébreu רמב״ם.
En hébreu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Parfois transcrit Samuel ben Judah ibn Tibbon, Samuel ben Yehouda ibn Tibbon ou Samuel ben Jehuda ibn Tibbon.
«Lettres de Fostat • La Guérison par l’esprit», p.45 & 47-48.
éd. D. de Brouwer, coll. Midrash-Références, Paris
Il s’agit du «Traité de logique» («Makalah fi-sinaat al-mantik»1) de Rabbi Moïse ben Maïmon2, dit Maïmonide. C’est l’un des philosophes les plus célèbres qu’aient eus les Juifs, lesquels ont coutume de dire pour exprimer leur admiration envers lui: «Depuis Moïse (le prophète) jusqu’à Moïse (le philosophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Moshé ad Moshé, lo kam ké Moshé»3). Dans les livres hébraïques, il est souvent désigné par le nom de Rambam4 composé, selon l’usage juif, des lettres initiales R. M.b. M.de son nom entier. Dans les livres latins, il est souvent cité sous les noms de Moïse le Cordouan (Moses Cordubensis), parce qu’il naquit à Cordoue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyptius), parce que, chassé par les persécutions religieuses des Almohades, il dut se réfugier en Égypte, où il devint premier médecin du Sultan. On aurait pu ajouter à ces noms celui de Moïse le Provençal, parce que la Provence donna asile à la plus grande partie des Juifs expulsés du midi de l’Espagne; et que c’est à Lunel, et non au Caire, que «Le Guide des égarés» fut traduit de l’arabe en hébreu par Samuel ben Yéhuda ibn Tibon5, lequel entama sa traduction du vivant même de Maïmonide. Dans l’«Épître à Rabbi Samuel ibn Tibon sur la traduction du “Guide des égarés”» et l’«Épître à la communauté de Lunel», Maïmonide fait de cette communauté provençale son héritière spirituelle: «Je suis», dit-il6, «[un] auteur en langue arabe, cette langue dont le soleil décline… [Mais] vous, maîtres et proches, affermissez-vous! Fortifiez vos cœurs; car je viens proclamer ceci: en ces temps d’affliction, nul n’est plus là pour brandir l’étendard de Moïse, ni pour approfondir les paroles des maîtres du Talmud… à part vous-mêmes et ceux des cités de vos régions. Vous qui êtes continuellement absorbés, comme je le sais, dans l’étude et l’interprétation des textes; vous, dépositaires de l’intellect et du savoir! Sachez qu’en maints autres lieux, la Tora a été égarée par ses propres fils… Sur la terre d’Israël et à travers toute la Syrie, un seul endroit, je veux dire Alep, compte quelques sages qui méditent la Tora… Pour ce qui est des cités du Maghreb, dans notre malheur, nous avons appris quel décret a été prononcé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de salut nulle part, si ce n’est auprès de vous, frères, figures de notre rédemption.»
Parfois transcrit «Makala fî sana‘at ’al-mantik», «Maqāla fī ṣinā‘at al-manṭiq», «Mâkâlah fi-siné at al mantik», «Maqālah fi ṣinā‘at al-mantiq» ou «Maqâla fî çinâ’at al-mantiq».
En hébreu רבי משה בן מימון. Parfois transcrit Moses ben Meimun, Môsheh ben Maymûn, Moïse ben Maimoun, Moyses ben Maimon, Moyse ben Maimon, Moshe ben Maymon, Mosche ben Maimon, Moše ben Majmon ou Moché ben Maïmon.
En hébreu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Parfois transcrit «Mi-Mosheh ‘ad Mosheh, lo qam ke-Mosheh», «Mimosché ad Mosché, lo kam ca Mosché», «Memoshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé».
En hébreu רמב״ם.
En hébreu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Parfois transcrit Samuel ben Judah ibn Tibbon, Samuel ben Yehouda ibn Tibbon ou Samuel ben Jehuda ibn Tibbon.
«Lettres de Fostat • La Guérison par l’esprit», p.45 & 47-48.
Il s’agit d’une traduction indirecte de «La Guérison par l’esprit» («Fi tadbir as-sihha»1, littéralement «Sur le régime de la santé») et autres œuvres de Rabbi Moïse ben Maïmon2, dit Maïmonide. C’est l’un des philosophes les plus célèbres qu’aient eus les Juifs, lesquels ont coutume de dire pour exprimer leur admiration envers lui: «Depuis Moïse (le prophète) jusqu’à Moïse (le philosophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Moshé ad Moshé, lo kam ké Moshé»3). Dans les livres hébraïques, il est souvent désigné par le nom de Rambam4 composé, selon l’usage juif, des lettres initiales R. M.b. M.de son nom entier. Dans les livres latins, il est souvent cité sous les noms de Moïse le Cordouan (Moses Cordubensis), parce qu’il naquit à Cordoue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyptius), parce que, chassé par les persécutions religieuses des Almohades, il dut se réfugier en Égypte, où il devint premier médecin du Sultan. On aurait pu ajouter à ces noms celui de Moïse le Provençal, parce que la Provence donna asile à la plus grande partie des Juifs expulsés du midi de l’Espagne; et que c’est à Lunel, et non au Caire, que «Le Guide des égarés» fut traduit de l’arabe en hébreu par Samuel ben Yéhuda ibn Tibon5, lequel entama sa traduction du vivant même de Maïmonide. Dans l’«Épître à Rabbi Samuel ibn Tibon sur la traduction du “Guide des égarés”» et l’«Épître à la communauté de Lunel», Maïmonide fait de cette communauté provençale son héritière spirituelle: «Je suis», dit-il6, «[un] auteur en langue arabe, cette langue dont le soleil décline… [Mais] vous, maîtres et proches, affermissez-vous! Fortifiez vos cœurs; car je viens proclamer ceci: en ces temps d’affliction, nul n’est plus là pour brandir l’étendard de Moïse, ni pour approfondir les paroles des maîtres du Talmud… à part vous-mêmes et ceux des cités de vos régions. Vous qui êtes continuellement absorbés, comme je le sais, dans l’étude et l’interprétation des textes; vous, dépositaires de l’intellect et du savoir! Sachez qu’en maints autres lieux, la Tora a été égarée par ses propres fils… Sur la terre d’Israël et à travers toute la Syrie, un seul endroit, je veux dire Alep, compte quelques sages qui méditent la Tora… Pour ce qui est des cités du Maghreb, dans notre malheur, nous avons appris quel décret a été prononcé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de salut nulle part, si ce n’est auprès de vous, frères, figures de notre rédemption.»
En hébreu רבי משה בן מימון. Parfois transcrit Moses ben Meimun, Môsheh ben Maymûn, Moïse ben Maimoun, Moyses ben Maimon, Moyse ben Maimon, Moshe ben Maymon, Mosche ben Maimon, Moše ben Majmon ou Moché ben Maïmon.
En hébreu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Parfois transcrit «Mi-Mosheh ‘ad Mosheh, lo qam ke-Mosheh», «Mimosché ad Mosché, lo kam ca Mosché», «Memoshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé».
En hébreu רמב״ם.
En hébreu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Parfois transcrit Samuel ben Judah ibn Tibbon, Samuel ben Yehouda ibn Tibbon ou Samuel ben Jehuda ibn Tibbon.
«Lettres de Fostat • La Guérison par l’esprit», p.45 & 47-48.
Il s’agit du «Guide des égarés»1 («Dalalat al-hayirin»2) de Rabbi Moïse ben Maïmon3, dit Maïmonide. C’est l’un des philosophes les plus célèbres qu’aient eus les Juifs, lesquels ont coutume de dire pour exprimer leur admiration envers lui: «Depuis Moïse (le prophète) jusqu’à Moïse (le philosophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Moshé ad Moshé, lo kam ké Moshé»4). Dans les livres hébraïques, il est souvent désigné par le nom de Rambam5 composé, selon l’usage juif, des lettres initiales R. M.b. M.de son nom entier. Dans les livres latins, il est souvent cité sous les noms de Moïse le Cordouan (Moses Cordubensis), parce qu’il naquit à Cordoue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyptius), parce que, chassé par les persécutions religieuses des Almohades, il dut se réfugier en Égypte, où il devint premier médecin du Sultan. On aurait pu ajouter à ces noms celui de Moïse le Provençal, parce que la Provence donna asile à la plus grande partie des Juifs expulsés du midi de l’Espagne; et que c’est à Lunel, et non au Caire, que «Le Guide des égarés» fut traduit de l’arabe en hébreu par Samuel ben Yéhuda ibn Tibon6, lequel entama sa traduction du vivant même de Maïmonide. Dans l’«Épître à Rabbi Samuel ibn Tibon sur la traduction du “Guide des égarés”» et l’«Épître à la communauté de Lunel», Maïmonide fait de cette communauté provençale son héritière spirituelle: «Je suis», dit-il7, «[un] auteur en langue arabe, cette langue dont le soleil décline… [Mais] vous, maîtres et proches, affermissez-vous! Fortifiez vos cœurs; car je viens proclamer ceci: en ces temps d’affliction, nul n’est plus là pour brandir l’étendard de Moïse, ni pour approfondir les paroles des maîtres du Talmud… à part vous-mêmes et ceux des cités de vos régions. Vous qui êtes continuellement absorbés, comme je le sais, dans l’étude et l’interprétation des textes; vous, dépositaires de l’intellect et du savoir! Sachez qu’en maints autres lieux, la Tora a été égarée par ses propres fils… Sur la terre d’Israël et à travers toute la Syrie, un seul endroit, je veux dire Alep, compte quelques sages qui méditent la Tora… Pour ce qui est des cités du Maghreb, dans notre malheur, nous avons appris quel décret a été prononcé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de salut nulle part, si ce n’est auprès de vous, frères, figures de notre rédemption.»
Parfois traduit «Guide pour ceux qui sont dans la perplexité», «Guide des perplexes», «Guide des chemins tortueux», «Docteur de ceux qui chancellent», «Guide des indécis» ou «Guide des dévoyés».
En hébreu רבי משה בן מימון. Parfois transcrit Moses ben Meimun, Môsheh ben Maymûn, Moïse ben Maimoun, Moyses ben Maimon, Moyse ben Maimon, Moshe ben Maymon, Mosche ben Maimon, Moše ben Majmon ou Moché ben Maïmon.
En hébreu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Parfois transcrit «Mi-Mosheh ‘ad Mosheh, lo qam ke-Mosheh», «Mimosché ad Mosché, lo kam ca Mosché», «Memoshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé».
En hébreu רמב״ם.
En hébreu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Parfois transcrit Samuel ben Judah ibn Tibbon, Samuel ben Yehouda ibn Tibbon ou Samuel ben Jehuda ibn Tibbon.
«Lettres de Fostat • La Guérison par l’esprit», p.45 & 47-48.
Il s’agit du «Guide des égarés»1 («Dalalat al-hayirin»2) de Rabbi Moïse ben Maïmon3, dit Maïmonide. C’est l’un des philosophes les plus célèbres qu’aient eus les Juifs, lesquels ont coutume de dire pour exprimer leur admiration envers lui: «Depuis Moïse (le prophète) jusqu’à Moïse (le philosophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Moshé ad Moshé, lo kam ké Moshé»4). Dans les livres hébraïques, il est souvent désigné par le nom de Rambam5 composé, selon l’usage juif, des lettres initiales R. M.b. M.de son nom entier. Dans les livres latins, il est souvent cité sous les noms de Moïse le Cordouan (Moses Cordubensis), parce qu’il naquit à Cordoue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyptius), parce que, chassé par les persécutions religieuses des Almohades, il dut se réfugier en Égypte, où il devint premier médecin du Sultan. On aurait pu ajouter à ces noms celui de Moïse le Provençal, parce que la Provence donna asile à la plus grande partie des Juifs expulsés du midi de l’Espagne; et que c’est à Lunel, et non au Caire, que «Le Guide des égarés» fut traduit de l’arabe en hébreu par Samuel ben Yéhuda ibn Tibon6, lequel entama sa traduction du vivant même de Maïmonide. Dans l’«Épître à Rabbi Samuel ibn Tibon sur la traduction du “Guide des égarés”» et l’«Épître à la communauté de Lunel», Maïmonide fait de cette communauté provençale son héritière spirituelle: «Je suis», dit-il7, «[un] auteur en langue arabe, cette langue dont le soleil décline… [Mais] vous, maîtres et proches, affermissez-vous! Fortifiez vos cœurs; car je viens proclamer ceci: en ces temps d’affliction, nul n’est plus là pour brandir l’étendard de Moïse, ni pour approfondir les paroles des maîtres du Talmud… à part vous-mêmes et ceux des cités de vos régions. Vous qui êtes continuellement absorbés, comme je le sais, dans l’étude et l’interprétation des textes; vous, dépositaires de l’intellect et du savoir! Sachez qu’en maints autres lieux, la Tora a été égarée par ses propres fils… Sur la terre d’Israël et à travers toute la Syrie, un seul endroit, je veux dire Alep, compte quelques sages qui méditent la Tora… Pour ce qui est des cités du Maghreb, dans notre malheur, nous avons appris quel décret a été prononcé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de salut nulle part, si ce n’est auprès de vous, frères, figures de notre rédemption.»
Parfois traduit «Guide pour ceux qui sont dans la perplexité», «Guide des perplexes», «Guide des chemins tortueux», «Docteur de ceux qui chancellent», «Guide des indécis» ou «Guide des dévoyés».
En hébreu רבי משה בן מימון. Parfois transcrit Moses ben Meimun, Môsheh ben Maymûn, Moïse ben Maimoun, Moyses ben Maimon, Moyse ben Maimon, Moshe ben Maymon, Mosche ben Maimon, Moše ben Majmon ou Moché ben Maïmon.
En hébreu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Parfois transcrit «Mi-Mosheh ‘ad Mosheh, lo qam ke-Mosheh», «Mimosché ad Mosché, lo kam ca Mosché», «Memoshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé».
En hébreu רמב״ם.
En hébreu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Parfois transcrit Samuel ben Judah ibn Tibbon, Samuel ben Yehouda ibn Tibbon ou Samuel ben Jehuda ibn Tibbon.
«Lettres de Fostat • La Guérison par l’esprit», p.45 & 47-48.
Il s’agit du «Guide des égarés»1 («Dalalat al-hayirin»2) de Rabbi Moïse ben Maïmon3, dit Maïmonide. C’est l’un des philosophes les plus célèbres qu’aient eus les Juifs, lesquels ont coutume de dire pour exprimer leur admiration envers lui: «Depuis Moïse (le prophète) jusqu’à Moïse (le philosophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Moshé ad Moshé, lo kam ké Moshé»4). Dans les livres hébraïques, il est souvent désigné par le nom de Rambam5 composé, selon l’usage juif, des lettres initiales R. M.b. M.de son nom entier. Dans les livres latins, il est souvent cité sous les noms de Moïse le Cordouan (Moses Cordubensis), parce qu’il naquit à Cordoue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyptius), parce que, chassé par les persécutions religieuses des Almohades, il dut se réfugier en Égypte, où il devint premier médecin du Sultan. On aurait pu ajouter à ces noms celui de Moïse le Provençal, parce que la Provence donna asile à la plus grande partie des Juifs expulsés du midi de l’Espagne; et que c’est à Lunel, et non au Caire, que «Le Guide des égarés» fut traduit de l’arabe en hébreu par Samuel ben Yéhuda ibn Tibon6, lequel entama sa traduction du vivant même de Maïmonide. Dans l’«Épître à Rabbi Samuel ibn Tibon sur la traduction du “Guide des égarés”» et l’«Épître à la communauté de Lunel», Maïmonide fait de cette communauté provençale son héritière spirituelle: «Je suis», dit-il7, «[un] auteur en langue arabe, cette langue dont le soleil décline… [Mais] vous, maîtres et proches, affermissez-vous! Fortifiez vos cœurs; car je viens proclamer ceci: en ces temps d’affliction, nul n’est plus là pour brandir l’étendard de Moïse, ni pour approfondir les paroles des maîtres du Talmud… à part vous-mêmes et ceux des cités de vos régions. Vous qui êtes continuellement absorbés, comme je le sais, dans l’étude et l’interprétation des textes; vous, dépositaires de l’intellect et du savoir! Sachez qu’en maints autres lieux, la Tora a été égarée par ses propres fils… Sur la terre d’Israël et à travers toute la Syrie, un seul endroit, je veux dire Alep, compte quelques sages qui méditent la Tora… Pour ce qui est des cités du Maghreb, dans notre malheur, nous avons appris quel décret a été prononcé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de salut nulle part, si ce n’est auprès de vous, frères, figures de notre rédemption.»
Parfois traduit «Guide pour ceux qui sont dans la perplexité», «Guide des perplexes», «Guide des chemins tortueux», «Docteur de ceux qui chancellent», «Guide des indécis» ou «Guide des dévoyés».
En hébreu רבי משה בן מימון. Parfois transcrit Moses ben Meimun, Môsheh ben Maymûn, Moïse ben Maimoun, Moyses ben Maimon, Moyse ben Maimon, Moshe ben Maymon, Mosche ben Maimon, Moše ben Majmon ou Moché ben Maïmon.
En hébreu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Parfois transcrit «Mi-Mosheh ‘ad Mosheh, lo qam ke-Mosheh», «Mimosché ad Mosché, lo kam ca Mosché», «Memoshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé».
En hébreu רמב״ם.
En hébreu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Parfois transcrit Samuel ben Judah ibn Tibbon, Samuel ben Yehouda ibn Tibbon ou Samuel ben Jehuda ibn Tibbon.
«Lettres de Fostat • La Guérison par l’esprit», p.45 & 47-48.
éd. E. Leroux, coll. Publications de la Société des études juives, Paris
Il s’agit des «Antiquités judaïques» («Ioudaïkê archaiologia»1) de Josèphe ben Matthias, historien juif, plus connu sous le surnom de Flavius Josèphe2 (Iersiècle apr. J.-C.). Josèphe était né pour devenir grand rabbin ou roi; les circonstances en firent un historien. Et telle fut la destinée singulière de sa vie qu’il se transforma en admirateur et en flatteur d’une dynastie d’Empereurs romains dont l’exploit fondamental fut l’anéantissement de Jérusalem, et sur les monnaies desquels figurait une femme assise, pleurant sous un palmier, avec la légende «Judæa capta, Judæa devicta» («la Judée captive, la Judée vaincue»). «Au lieu de la renommée qu’il ambitionnait… et que semblaient lui promettre de précoces succès, il ne s’attira guère que la haine et le mépris de la plupart des siens, tandis que les Romains, d’abord ses ennemis, le comblèrent finalement de biens et d’honneurs», dit le père Louis-Hugues Vincent3. C’est que ce descendant de famille illustre, ce prodige des écoles de Jérusalem, ce chef «des deux Galilées… et de Gamala»4, racheta sa vie en pactisant avec l’ennemi; abandonna ses devoirs de chef, d’homme d’honneur et de patriote; et finit ses jours dans la douceur d’une retraite dorée, après être devenu citoyen de Rome et client de Vespasien. Il feignit de voir dans ce général étranger, destructeur de la Ville sainte et tueur d’un million de Juifs, le libérateur promis à ses aïeux; il lui prédit, en se prosternant devant lui: «Tu seras maître, César, non seulement de moi, mais de la terre, de la mer et de tout le genre humain»5; et cette basse flatterie, cette honteuse duplicité, est une tache indélébile sur la vie d’un homme par ailleurs estimable. Ayant pris le surnom de Flavius pour mieux montrer sa soumission, il consacra l’abondance de ses loisirs, la souplesse de son talent et l’étendue de son érudition à relever les succès des soldats qui détruisirent sa patrie et la rayèrent de la carte. «Il a décrit [cette destruction] tout entière; il en a recueilli les moindres détails, et son exactitude scrupuleuse étonne encore le lecteur… L’israélite, ébloui de ces merveilles, ne se souvient pas que ce sont les dépouilles de ses concitoyens; qu’il s’agit de la Judée anéantie; que ce Dieu outragé est son Dieu, et qu’il assiste aux funérailles de son pays», dit Philarète Chasles
éd. E. Leroux, coll. Publications de la Société des études juives, Paris
Il s’agit des «Antiquités judaïques» («Ioudaïkê archaiologia»1) de Josèphe ben Matthias, historien juif, plus connu sous le surnom de Flavius Josèphe2 (Iersiècle apr. J.-C.). Josèphe était né pour devenir grand rabbin ou roi; les circonstances en firent un historien. Et telle fut la destinée singulière de sa vie qu’il se transforma en admirateur et en flatteur d’une dynastie d’Empereurs romains dont l’exploit fondamental fut l’anéantissement de Jérusalem, et sur les monnaies desquels figurait une femme assise, pleurant sous un palmier, avec la légende «Judæa capta, Judæa devicta» («la Judée captive, la Judée vaincue»). «Au lieu de la renommée qu’il ambitionnait… et que semblaient lui promettre de précoces succès, il ne s’attira guère que la haine et le mépris de la plupart des siens, tandis que les Romains, d’abord ses ennemis, le comblèrent finalement de biens et d’honneurs», dit le père Louis-Hugues Vincent3. C’est que ce descendant de famille illustre, ce prodige des écoles de Jérusalem, ce chef «des deux Galilées… et de Gamala»4, racheta sa vie en pactisant avec l’ennemi; abandonna ses devoirs de chef, d’homme d’honneur et de patriote; et finit ses jours dans la douceur d’une retraite dorée, après être devenu citoyen de Rome et client de Vespasien. Il feignit de voir dans ce général étranger, destructeur de la Ville sainte et tueur d’un million de Juifs, le libérateur promis à ses aïeux; il lui prédit, en se prosternant devant lui: «Tu seras maître, César, non seulement de moi, mais de la terre, de la mer et de tout le genre humain»5; et cette basse flatterie, cette honteuse duplicité, est une tache indélébile sur la vie d’un homme par ailleurs estimable. Ayant pris le surnom de Flavius pour mieux montrer sa soumission, il consacra l’abondance de ses loisirs, la souplesse de son talent et l’étendue de son érudition à relever les succès des soldats qui détruisirent sa patrie et la rayèrent de la carte. «Il a décrit [cette destruction] tout entière; il en a recueilli les moindres détails, et son exactitude scrupuleuse étonne encore le lecteur… L’israélite, ébloui de ces merveilles, ne se souvient pas que ce sont les dépouilles de ses concitoyens; qu’il s’agit de la Judée anéantie; que ce Dieu outragé est son Dieu, et qu’il assiste aux funérailles de son pays», dit Philarète Chasles
«Ah! la lumière! la lumière toujours! la lumière partout! Le besoin de tout c’est la lumière. La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire.» —Victor Hugo
«Qui connaît les autres et lui-même doit aussi reconnaître que l’Orient et l’Occident sont désormais inséparables. J’admets que l’on se berce en rêvant entre les deux mondes: aller et venir du couchant au levant soit donc pour le mieux!» —Johann Wolfgang von Gœthe
«Miracle du livre et de l’informatique. Dieu parle toutes les langues, chacun écrit la sienne. L’ordinateur rapproche, mélange, brouille les pistes. Et nous voici à l’aube d’un autre millénaire qui se moque des distances et se nourrit de tous les héritages.» —M.le père Guy-Aphraate Deleury
«Le mystère contenu dans ce proverbe: “Celui qui aime un peuple en fait partie” s’est réalisé pour moi…» —Chems-ed-dîn Aḥmed Aflâkî
«Une synthèse originale — vivante surtout — de deux humanités, de deux mondes: de l’Orient et de l’Occident, c’est ce que j’ai résolu d’être, c’est ce que je m’efforce d’être, c’est ce que je suis en train d’être.» —M.Hoàng Xuân Nhị
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