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« Le “Chêne” et le “Voile” de Phérécyde : note sur un témoignage du gnostique Isidore »

dans « Revue des études grecques », vol. 124, nº 1, p. 79-92

dans «Re­vue des études grecques», vol. 124, nº 1, p. 79-92

Il s’agit de Phé­ré­cyde de Sy­ros 1, théo­lo­gien et , le plus an­cien pro­sa­teur de la . Chez presque toutes les na­tions, les vers ont pré­cédé la prose. Car quoique la prose ait tou­jours été, comme elle l’est aujourd’hui, le com­mun des hommes, il a été d’abord un où l’on ne croyait pas qu’elle mé­ri­tât d’être trans­mise à la pos­té­rité. Phé­ré­cyde de Sy­ros, qui vi­vait au VIe siècle av. J.-C., écri­vit une por­tant le titre étrange de «L’Antre aux sept re­plis» 2Hep­ta­my­chos» 3) ou «Théo­cra­sie» 4 ou en­core «Théo­go­nie» 5. C’était le plus an­cien ou­vrage en prose parmi les Grecs si l’on en croit entre autres Pline l’Ancien, qui dit : «Phé­ré­cyde de Sy­ros est le pre­mier qui écri­vit en prose» («pro­sam ora­tio­nem condere Phe­re­cydes Sy­rius ins­ti­tuit»), vou­lant dire par là que notre au­teur fut le pre­mier qui traita de ma­tières plus ou moins phi­lo­so­phiques, et qui s’appliqua à don­ner à la prose cette es­pèce d’élévation qui dis­tingue les ou­vrages de l’esprit. Dio­gène Laërce at­tri­bue à Phé­ré­cyde, outre son livre, une hor­loge so­laire — un «hé­lio­trope» (un «tour­ne­sol»), mais il est pos­sible que cet ins­tru­ment as­tro­no­mique ne soit qu’une ou, pour mieux dire, une dont le point de dé­part est ce pas­sage d’Ho­mère com­pris : «Il y a une île qu’on nomme Sy­ros… du côté où Hé­lios tourne» 6. Ci­cé­ron, dans ses «Tus­cu­lanes», men­tionne Phé­ré­cyde comme le pre­mier pen­seur qui ait pro­posé et sou­tenu le de l’ de l’ hu­maine, qu’il au­rait en­suite trans­mis à Py­tha­gore, son dis­ciple. En­fin, voici une lettre adres­sée par notre au­teur à Tha­lès : «J’ai donc en­joint à mes ser­vi­teurs, lorsqu’ils m’auront en­se­veli, de t’apporter mon écrit. Pu­blie-le si, après en avoir conféré avec les autres , tu juges qu’il mé­rite d’être lu; si­non, tu peux le sup­pri­mer. Il ne me sa­tis­fait pas com­plè­te­ment -même. En de telles ques­tions, la cer­ti­tude est im­pos­sible; aussi, je me flatte moins d’être ar­rivé à la , que d’avoir fourni à ré­flexion à ceux qui s’occupent de . Du reste, il faut in­ter­pré­ter mes pa­roles et al­ler au fond; car je for­mule tout sous forme al­lé­go­rique».

  1. En Φερεκύδης ὁ Σύριος. Icône Haut
  2. Par­fois tra­duit «Sept Re­coins». Icône Haut
  3. En grec «Ἑπτάμυχος». Icône Haut
  1. En grec «Θεοκρασία». Par­fois tra­duit «Mé­lange di­vin». Icône Haut
  2. En grec «Θεογονία». Icône Haut
  3. «L’Odyssée», ch. XV. Icône Haut

Maïmonide, « Le Livre des commandements, “Séfèr hamitsvoth” »

éd. L’Âge d’homme, Lausanne

éd. L’Âge d’, Lau­sanne

Il s’agit d’une tra­duc­tion in­di­recte du «Livre des com­man­de­ments» 1Ki­tab al-fa­raid») de Rabbi Moïse ben Maï­mon 2, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 3). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 4 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 5, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 6, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois tra­duit «Le Livre des pré­ceptes». Icône Haut
  2. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  3. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

Maïmonide, « Épître sur la persécution • Épître au Yémen • Épître sur la résurrection • Introduction au chapitre “Helèq” »

éd. Verdier, coll. Les Dix Paroles, Lagrasse

éd. Ver­dier, coll. Les Dix Pa­roles, La­grasse

Il s’agit d’une tra­duc­tion in­di­recte de l’«Épître au Yé­men» («Al-ri­sala al-Ya­ma­niyya» 1) et autres œuvres de Rabbi Moïse ben Maï­mon 2, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 3). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 4 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 5, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 6, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois trans­crit «Al-risāla al-Ya­manīya» ou «Al-risā­lah al-Ya­manīyah». Icône Haut
  2. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  3. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

Maïmonide, « Traité d’éthique, [ou] Huit Chapitres »

éd. D. de Brouwer, coll. Midrash-Références, Paris

éd. D. de Brou­wer, coll. Mi­drash-Ré­fé­rences, Pa­ris

Il s’agit des «Huit Cha­pitres», ex­traits du «Livre du lu­mi­naire» 1Ki­tab al-si­raj» 2), de Rabbi Moïse ben Maï­mon 3, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 4). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 5 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 6, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 7, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois tra­duit «Livre de la lu­mière». Icône Haut
  2. Par­fois trans­crit «Kitāb al-sarāj» ou «Ki­tab es-si­râdj». Icône Haut
  3. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  4. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

Maïmonide, « Traité des poisons »

éd. Lipschutz, Paris

éd. Lip­schutz, Pa­ris

Il s’agit du « des » («Al-su­mum wal-mu­ta­har­riz min al-ad­wiyah al-ki­ta­lah» 1, lit­té­ra­le­ment «Des poi­sons et des contre les mor­telles» 2) de Rabbi Moïse ben Maï­mon 3, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 4). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 5 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 6, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 7, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois trans­crit «Al-su­mûm wa-al-mu­taḥar­riz min al-ad­wiya al-qi­tâla», «Al-sumūm wal-mu­taḥar­riz min al-ad­wiya al-qitā­lah», «As-so­mum u al-mo­ta­har­riz mim al-aduiya al-qat­tala», «As-su­mûm wa’l-mutaḥarriz min al-ad­wiya al-qat­tâla», «As-su­mum wa’l-mutaharriz min al-ad­wiya al-qut­tala» ou «As-so­moûm w’al-motaharriz min al-ad­wiya al-qat­tâla». Icône Haut
  2. Par­fois tra­duit «Des poi­sons et des pré­ser­va­tifs contre les re­mèdes mor­tels». Icône Haut
  3. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  4. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

Maïmonide, « Traité de logique »

éd. D. de Brouwer, coll. Midrash-Références, Paris

éd. D. de Brou­wer, coll. Mi­drash-Ré­fé­rences, Pa­ris

Il s’agit du « de » («Ma­ka­lah fi-si­naat al-man­tik» 1) de Rabbi Moïse ben Maï­mon 2, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 3). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 4 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 5, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 6, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois trans­crit «Ma­kala fî sana‘at’al-mantik», «Ma­qāla fī ṣinā‘at al-manṭiq», «Mâ­kâ­lah fi-siné at al man­tik», «Ma­qā­lah fi ṣinā‘at al-man­tiq» ou «Ma­qâla fî çinâ’at al-man­tiq». Icône Haut
  2. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  3. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

Maïmonide, « Lettres de Fostat • La Guérison par l’esprit »

éd. Bibliophane-D. Radford, coll. L’Entre nous, Paris

éd. Bi­blio­phane-D. Rad­ford, coll. L’Entre nous, Pa­ris

Il s’agit d’une tra­duc­tion in­di­recte de «La par l’esprit» («Fi tad­bir as-sihha» 1, lit­té­ra­le­ment «Sur le ré­gime de la ») et autres œuvres de Rabbi Moïse ben Maï­mon 2, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 3). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 4 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 5, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 6, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois trans­crit «Fī tadbīr aṣ-ṣiḥḥat», «Fi tad­bir al-sih­hah», «Fî tad­bîr al-siha» ou «Fi tad­bir-s-sihha». Icône Haut
  2. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  3. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La Gué­ri­son par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

Maïmonide, « Le Guide des égarés : traité de théologie et de philosophie. Tome III »

XIXᵉ siècle

XIXe siècle

Il s’agit du «Guide des éga­rés» 1Da­la­lat al-hayi­rin» 2) de Rabbi Moïse ben Maï­mon 3, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 4). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 5 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 6, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 7, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois tra­duit «Guide pour ceux qui sont dans la per­plexité», «Guide des per­plexes», «Guide des che­mins tor­tueux», «Doc­teur de ceux qui chan­cellent», «Guide des in­dé­cis» ou «Guide des dé­voyés». Icône Haut
  2. Par­fois trans­crit «De­la­lat el­haï­rin», «Dalā­lat al-ḥā’irīn», «Da­la­lat al-ha­rin», «Delâletü’l-hairîn» ou «Da­la­la­tul hai­rin». Icône Haut
  3. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  4. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

Maïmonide, « Le Guide des égarés : traité de théologie et de philosophie. Tome II »

XIXᵉ siècle

XIXe siècle

Il s’agit du «Guide des éga­rés» 1Da­la­lat al-hayi­rin» 2) de Rabbi Moïse ben Maï­mon 3, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 4). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 5 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 6, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 7, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois tra­duit «Guide pour ceux qui sont dans la per­plexité», «Guide des per­plexes», «Guide des che­mins tor­tueux», «Doc­teur de ceux qui chan­cellent», «Guide des in­dé­cis» ou «Guide des dé­voyés». Icône Haut
  2. Par­fois trans­crit «De­la­lat el­haï­rin», «Dalā­lat al-ḥā’irīn», «Da­la­lat al-ha­rin», «Delâletü’l-hairîn» ou «Da­la­la­tul hai­rin». Icône Haut
  3. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  4. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

Maïmonide, « Le Guide des égarés : traité de théologie et de philosophie. Tome I »

XIXᵉ siècle

XIXe siècle

Il s’agit du «Guide des éga­rés» 1Da­la­lat al-hayi­rin» 2) de Rabbi Moïse ben Maï­mon 3, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 4). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 5 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 6, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 7, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois tra­duit «Guide pour ceux qui sont dans la per­plexité», «Guide des per­plexes», «Guide des che­mins tor­tueux», «Doc­teur de ceux qui chan­cellent», «Guide des in­dé­cis» ou «Guide des dé­voyés». Icône Haut
  2. Par­fois trans­crit «De­la­lat el­haï­rin», «Dalā­lat al-ḥā’irīn», «Da­la­lat al-ha­rin», «Delâletü’l-hairîn» ou «Da­la­la­tul hai­rin». Icône Haut
  3. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  4. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

Cioran, « Œuvres »

éd. Gallimard, coll. Quarto, Paris

éd. Gal­li­mard, coll. Quarto, Pa­ris

Il s’agit de M. Emil Cio­ran 1, in­tel­lec­tuel d’expression fran­çaise (XXe siècle). Com­ment peut-on être ? com­ment peut-on dis­po­ser d’une si sub­tile et ne pas réus­sir à ex­pri­mer les si­gni­fi­ca­tions de l’ d’aujourd’hui?, se de­man­dait M. Cio­ran. Il lui sem­blait que le ac­tuel était ter­ri­ble­ment in­té­res­sant, et son seul re­gret était de ne pas pou­voir y par­ti­ci­per da­van­tage — à cause de lui-même, ou plu­tôt de son des­tin d’intellectuel rou­main : «Qui­conque est doué du sens de l’», dit-il 2, «ad­met­tra que… les Rou­mains ont vécu dans une in­exis­tence per­ma­nente». Mais ar­rivé en , M. Cio­ran fut sur­pris de voir que la France même, au­tre­ment douée et pla­cée, ne par­ti­ci­pait plus aux choses, ni même ne leur as­si­gnait un nom. Il lui sem­blait pour­tant que la vo­ca­tion pre­mière de cette était de com­prendre les autres et de leur faire com­prendre. Mais de­puis des dé­cen­nies, la France cher­chait des au lieu d’en don­ner : «J’étais allé loin pour cher­cher le , et le so­leil, en­fin trouvé, m’était hos­tile. Et si j’allais me je­ter du haut de la fa­laise? Pen­dant que je fai­sais des consi­dé­ra­tions plu­tôt sombres, tout en re­gar­dant ces pins, ces ro­chers, ces vagues, je sen­tis sou­dain à quel point j’étais rivé à ce bel uni­vers mau­dit», dit-il 3. Si, dans son œuvre de langue rou­maine, M. Cio­ran ne ces­sait de dé­plo­rer la si­tua­tion des sans des­tin, des cultures mi­neures, tou­jours res­tées ano­nymes, ses ou­vrages de langue fran­çaise offrent une vi­sion tout aussi pes­si­miste des cultures ma­jeures ayant eu ja­dis une am­bi­tion et un de trans­for­mer le monde, ar­ri­vées dé­sor­mais à une phase de dé­clin, à la per­pé­tua­tion d’une «race de sous-hommes, res­quilleurs de l’» 4. Et les unes et les autres marchent — courent même — vers un dé­sastre réel, et non vers quelque idéale . Et M. Cio­ran de conclure : «Le “pro­grès” est l’équivalent mo­derne de la Chute, la ver­sion pro­fane de la dam­na­tion» 5.

  1. Éga­le­ment connu sous le sur­nom d’E. M. Cio­ran. Fas­ciné par les ini­tiales d’E. M. Fors­ter, Cio­ran les adopta pour lui-même. Il di­sait qu’Emil tout court, c’était un pré­nom vul­gaire, un pré­nom de coif­feur. Icône Haut
  2. « et Des­tin». Icône Haut
  3. «Aveux et Ana­thèmes». Icône Haut
  1. «Pré­cis de dé­com­po­si­tion». Icône Haut
  2. «La Chute dans le ». Icône Haut

Lucrèce, « Œuvres complètes. De la Nature des choses »

XIXᵉ siècle

XIXe siècle

Il s’agit du «De re­rum Na­tura» («De la des choses») de Lu­crèce 1, poète qui avait l’ambition de pé­né­trer dans les se­crets de l’univers et de nous y faire pé­né­trer avec lui; de fouiller dans cet pour mon­trer que tout phé­no­mène , tout ce qui s’accomplit au­tour de nous est la consé­quence de simples, par­fai­te­ment im­muables; d’établir, en­fin, d’une puis­sante fa­çon les atomes comme pre­miers prin­cipes de la na­ture, en fai­sant table rase des fic­tions re­li­gieuses et des su­per­sti­tions (Ier siècle av. J.-C.). Ni le titre ni le su­jet du «De re­rum Na­tura» ne sont de Lu­crèce; ils ap­par­tiennent pro­pre­ment à Épi­cure. Lu­crèce, tout charmé par les dé­cou­vertes que ce sa­vant avait faites dans son «Peri phy­seôs» 2De la Na­ture»), a joint aux sys­tèmes de ce pen­seur l’agrément et la force des ex­pres­sions; il a en­duit, comme il dit, la amère des connais­sances avec «la jaune li­queur du doux miel» de la  : «Et certes, je ne me cache pas», ajoute-t-il 3, «qu’il est dif­fi­cile de rendre claires, dans des vers la­tins, les obs­cures dé­cou­vertes des Grecs — sur­tout main­te­nant qu’il va fal­loir créer tant de termes nou­veaux, à cause de l’indigence de notre et de la nou­veauté du su­jet. Mais ton mé­rite et le plai­sir que me pro­met une si tendre, me per­suadent d’entreprendre le plus pé­nible tra­vail et m’engagent à veiller dans le calme des nuits, cher­chant par quelles pa­roles, par quels vers en­fin je pour­rai faire luire à tes yeux une vive lu­mière qui t’aide à voir sous toutes leurs faces nos mys­té­rieux pro­blèmes».

  1. En la­tin Ti­tus Lu­cre­tius Ca­rus. Icône Haut
  2. En grec «Περὶ φύσεως». Icône Haut
  1. p. 65. Icône Haut

« Les Grands Textes de la pensée babylonienne »

dans « Les Religions du Proche-Orient asiatique » (éd. Fayard et Denoël, coll. Le Trésor spirituel de l’humanité, Paris), p. 13-349

dans «Les Re­li­gions du Proche- asia­tique» (éd. Fayard et De­noël, coll. Le Tré­sor spi­ri­tuel de l’, Pa­ris), p. 13-349

Il s’agit du « d’Atrahasis» 1 et autres textes de la mé­so­po­ta­mienne (ap­pe­lée aussi as­syro-ba­by­lo­nienne), évo­quant tous les grands pro­blèmes qui, de­puis tou­jours, pré­oc­cupent l’ : l’origine du et l’aspiration vers la éter­nelle; les en­fers et l’au-delà; le pro­blème du et ce­lui des contra­dic­tions de la hu­maine. L’extrême an­cien­neté de ces textes, dont les pre­miers re­montent au IIIe mil­lé­naire av. J.-C., ne peut être su­jette à contes­ta­tion, pas plus que l’ exer­cée par eux sur les peuples en rap­port avec la , et no­tam­ment sur les Hé­breux. Des thèmes bi­bliques comme ceux du jar­din d’, du ou de la tour de Ba­bel — pour ne ci­ter que les plus cé­lèbres — dé­rivent, di­rec­te­ment ou non, de tra­di­tions mé­so­po­ta­miennes. Pour­tant, jusqu’à il y a deux siècles en­vi­ron, rien ne sub­sis­tait de cette lit­té­ra­ture. Les langues qu’avait par­lées la Mé­so­po­ta­mie étaient ou­bliées; et quand on dé­cou­vrit quelques-uns de ses do­cu­ments , on douta par­fois que les signes qu’ils por­taient fussent une . Pour que fût re­noué le fil de l’, il fal­lut at­tendre qu’en dé­cembre 1842, l’archéologue Paul-Émile Botta don­nât la pre­mière pioche sur la col­line de Kouyound­jik 2, près de Mos­soul, et qu’au prix de pa­tients ef­forts, ses suc­ces­seurs missent au jour une lit­té­ra­ture in­fi­ni­ment plus va­riée et plus ori­gi­nale qu’on ne l’avait d’abord sup­posé.

  1. Au­tre­fois trans­crit Atram-ḫasîs, Adra-ha­sis ou Atar-ḫasîs. Icône Haut
  1. En قوينجق. Par­fois trans­crit Quyun­jik, Kuyun­jik, Kuyund­jik ou Kouyoun­jik. Icône Haut