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Maïmonide, « Lettres de Fostat • La Guérison par l’esprit »

éd. Bibliophane-D. Radford, coll. L’Entre nous, Paris

éd. Bi­blio­phane-D. Rad­ford, coll. L’Entre nous, Pa­ris

Il s’agit d’une tra­duc­tion in­di­recte de «La par l’esprit» («Fi tad­bir as-sihha» 1, lit­té­ra­le­ment «Sur le ré­gime de la ») et autres œuvres de Rabbi Moïse ben Maï­mon 2, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 3). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 4 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 5, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 6, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois trans­crit «Fī tadbīr aṣ-ṣiḥḥat», «Fi tad­bir al-sih­hah», «Fî tad­bîr al-siha» ou «Fi tad­bir-s-sihha». Icône Haut
  2. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  3. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La Gué­ri­son par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

Maïmonide, « Le Guide des égarés : traité de théologie et de philosophie. Tome III »

XIXᵉ siècle

XIXe siècle

Il s’agit du «Guide des éga­rés» 1Da­la­lat al-hayi­rin» 2) de Rabbi Moïse ben Maï­mon 3, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 4). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 5 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 6, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 7, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois tra­duit «Guide pour ceux qui sont dans la per­plexité», «Guide des per­plexes», «Guide des che­mins tor­tueux», «Doc­teur de ceux qui chan­cellent», «Guide des in­dé­cis» ou «Guide des dé­voyés». Icône Haut
  2. Par­fois trans­crit «De­la­lat el­haï­rin», «Dalā­lat al-ḥā’irīn», «Da­la­lat al-ha­rin», «Delâletü’l-hairîn» ou «Da­la­la­tul hai­rin». Icône Haut
  3. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  4. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

Maïmonide, « Le Guide des égarés : traité de théologie et de philosophie. Tome II »

XIXᵉ siècle

XIXe siècle

Il s’agit du «Guide des éga­rés» 1Da­la­lat al-hayi­rin» 2) de Rabbi Moïse ben Maï­mon 3, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 4). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 5 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 6, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 7, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois tra­duit «Guide pour ceux qui sont dans la per­plexité», «Guide des per­plexes», «Guide des che­mins tor­tueux», «Doc­teur de ceux qui chan­cellent», «Guide des in­dé­cis» ou «Guide des dé­voyés». Icône Haut
  2. Par­fois trans­crit «De­la­lat el­haï­rin», «Dalā­lat al-ḥā’irīn», «Da­la­lat al-ha­rin», «Delâletü’l-hairîn» ou «Da­la­la­tul hai­rin». Icône Haut
  3. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  4. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

Maïmonide, « Le Guide des égarés : traité de théologie et de philosophie. Tome I »

XIXᵉ siècle

XIXe siècle

Il s’agit du «Guide des éga­rés» 1Da­la­lat al-hayi­rin» 2) de Rabbi Moïse ben Maï­mon 3, dit Maï­mo­nide. C’est l’un des les plus cé­lèbres qu’aient eus les Juifs, les­quels ont cou­tume de dire pour ex­pri­mer leur ad­mi­ra­tion en­vers lui : «De­puis Moïse (le pro­phète) jusqu’à Moïse (le phi­lo­sophe), il n’y a point eu d’autre Moïse» («Mi Mo­shé ad Mo­shé, lo kam ké Mo­shé» 4). Dans les hé­braïques, il est sou­vent dé­si­gné par le nom de Ram­bam 5 com­posé, se­lon l’usage , des lettres ini­tiales R. M. b. M. de son nom en­tier. Dans les livres la­tins, il est sou­vent cité sous les de Moïse le Cor­douan (Moses Cor­du­ben­sis), parce qu’il na­quit à Cor­doue, et de Moïse l’Égyptien (Moses Ægyp­tius), parce que, chassé par les re­li­gieuses des Al­mo­hades, il dut se ré­fu­gier en , où il de­vint pre­mier mé­de­cin du Sul­tan. On au­rait pu ajou­ter à ces noms ce­lui de Moïse le Pro­ven­çal, parce que la Pro­vence donna asile à la plus grande par­tie des Juifs ex­pul­sés du midi de l’; et que c’est à Lu­nel, et non au Caire, que «Le Guide des éga­rés» fut tra­duit de l’ en par Sa­muel ben Yé­huda ibn Ti­bon 6, le­quel en­tama sa tra­duc­tion du vi­vant même de Maï­mo­nide. Dans l’«Épître à Rabbi Sa­muel ibn Ti­bon sur la tra­duc­tion du “Guide des éga­rés”» et l’«Épître à la de Lu­nel», Maï­mo­nide fait de cette com­mu­nauté pro­ven­çale son hé­ri­tière spi­ri­tuelle : «Je suis», dit-il 7, «[un] au­teur en arabe, cette langue dont le dé­cline… [Mais] vous, maîtres et proches, af­fer­mis­sez-vous! For­ti­fiez vos cœurs; car je viens pro­cla­mer ceci : en ces d’affliction, nul n’est plus là pour bran­dir l’étendard de Moïse, ni pour ap­pro­fon­dir les pa­roles des maîtres du Tal­mud… à part vous-mêmes et ceux des ci­tés de vos ré­gions. Vous qui êtes conti­nuel­le­ment ab­sor­bés, comme je le sais, dans l’étude et l’ des textes; vous, dé­po­si­taires de l’intellect et du sa­voir! Sa­chez qu’en maints autres lieux, la Tora a été éga­rée par ses propres fils… Sur la d’ et à tra­vers toute la , un seul en­droit, je veux dire Alep, compte quelques qui mé­ditent la Tora… Pour ce qui est des ci­tés du Magh­reb, dans notre mal­heur, nous avons ap­pris quel dé­cret a été pro­noncé contre les Juifs qui s’y trouvent. Il n’est donc point de nulle part, si ce n’est au­près de vous, , fi­gures de notre .»

  1. Par­fois tra­duit «Guide pour ceux qui sont dans la per­plexité», «Guide des per­plexes», «Guide des che­mins tor­tueux», «Doc­teur de ceux qui chan­cellent», «Guide des in­dé­cis» ou «Guide des dé­voyés». Icône Haut
  2. Par­fois trans­crit «De­la­lat el­haï­rin», «Dalā­lat al-ḥā’irīn», «Da­la­lat al-ha­rin», «Delâletü’l-hairîn» ou «Da­la­la­tul hai­rin». Icône Haut
  3. En hé­breu רבי משה בן מימון. Par­fois trans­crit Moses ben Mei­mun, Mô­sheh ben May­mûn, Moïse ben Mai­moun, Moyses ben Mai­mon, Moyse ben Mai­mon, Moshe ben May­mon, Mosche ben Mai­mon, Moše ben Ma­j­mon ou Mo­ché ben Maï­mon. Icône Haut
  4. En hé­breu «ממשה עד משה לא קם כמשה». Par­fois trans­crit «Mi-Mo­sheh ‘ad Mo­sheh, lo qam ke-Mo­sheh», «Mi­mo­sché ad Mo­sché, lo kam ca Mo­sché», «Me­moshe ad Moshe, lo kam k’Moshe», «Mi-Moshe we-’ad Moshe, lo kom ke-Moshe» ou «Mi-Mošé we-‘ad Mošé, lo qam ke-Mošé». Icône Haut
  1. En hé­breu רמב״ם. Icône Haut
  2. En hé­breu שמואל בן יהודה אבן תיבון. Par­fois trans­crit Sa­muel ben Ju­dah ibn Tib­bon, Sa­muel ben Ye­houda ibn Tib­bon ou Sa­muel ben Je­huda ibn Tib­bon. Icône Haut
  3. «Lettres de Fo­stat • La par l’esprit», p. 45 & 47-48. Icône Haut

« Entretiens de Lin-tsi »

éd. Fayard, coll. Documents spirituels, Paris

éd. Fayard, coll. Do­cu­ments spi­ri­tuels, Pa­ris

Il s’agit des « de Linji» («Linji yulu» 1, ou plus sim­ple­ment «Linji lu» 2). L’école de Linji Yixuan 3, maître , est connue par ce re­cueil de pa­roles com­posé après la du maître. Re­belle à tout sa­voir, fa­rouche à toute vi­sion in­tel­lec­tuelle qu’elle dé­cri­vait comme une «taie sur l’» cette école de­vint cé­lèbre en au IXe et Xe siècle apr. J.-C. avant de se ré­pandre au où elle per­siste jusqu’à nos jours sous le nom d’école Rin­zai. L’usage du bâ­ton (en «bang», en «» 4) et de l’exclamation «khât!» (en ja­po­nais «katsu!» 5) est ca­rac­té­ris­tique de Linji, le­quel frap­pait ses dis­ciples et leur criait, comme s’il dé­si­rait les faire par­ve­nir d’un coup à la réa­li­sa­tion su­bite. Dans des termes vi­ru­lents, qui al­laient jusqu’au blas­phème, il prê­chait le meurtre spi­ri­tuel et le ren­ver­se­ment de toutes les va­leurs : «Si vous ren­con­trez un , tuez le Boud­dha! Si vous ren­con­trez un pa­triarche, tuez le pa­triarche!» 6 Et plus loin : «Je vous le dis : il n’y a pas de Boud­dha, il n’y a pas de Loi; pas de pra­tiques à culti­ver, pas de fruits à éprou­ver. Que vou­lez-vous donc tant cher­cher au­près d’?… Qu’est-ce qui vous manque? C’est vous, adeptes, qui êtes là de­vant mes yeux, c’est vous-mêmes qui ne dif­fé­rez en rien du Boud­dha-pa­triarche! Mais vous n’avez pas confiance, et vous cher­chez au-de­hors» 7. Lui de­man­dait-on quel était le bien le plus pré­cieux pour l’, Linji ré­pon­dait : «Se te­nir dans l’ordinaire et sans af­faires : chier et pis­ser, se vê­tir et man­ger» 8. Et aussi : «Être sans af­faires et res­ter as­sis dans [son] mo­nas­tère, les pieds croi­sés au coin de [sa] ban­quette» 9. À chaque page, cet de l’homme sans af­faires se re­trouve, poussé jusqu’à la pué­ri­lité. J’avoue, pour ma part, qu’il ne me convainc pas. Car, même à sup­po­ser que l’homme qui se garde de rien faire soit le plus heu­reux, ne vaut-il pas mieux être hon­nête et utile, qu’heureux et sans af­faires? L’homme de bien n’a-t-il pas , comme les autres, au noble tra­vail? Ne peut-il pas se su­bor­don­ner à une grande cause so­ciale, au lieu de jouir dans son coin sans se sou­cier que ce soit aux dé­pens des autres? La fin di­vine doit-elle donc être une fin égoïste?

  1. En chi­nois «臨濟語錄». Par­fois trans­crit «Lintsi yu­lou» ou «Lin-chi yü-lu». Icône Haut
  2. En chi­nois «臨濟錄». Par­fois trans­crit «Lintsi lou» ou «Lin-chi lu». Icône Haut
  3. En chi­nois 臨濟義玄. Au­tre­fois trans­crit Lin-tsi Yi-hiuan ou Lin-chi I-hsüan. Icône Haut
  4. . Icône Haut
  5. . Icône Haut
  1. sect. 20. Icône Haut
  2. sect. 21. Icône Haut
  3. sect. 13. Icône Haut
  4. sect. 18. Icône Haut

« Le Veda : premier livre sacré de l’Inde. Tome II »

éd. Gérard et Cie, coll. Marabout université-Trésors spirituels de l’humanité, Verviers

éd. Gé­rard et Cie, coll. Ma­ra­bout uni­ver­sité- spi­ri­tuels de l’, Ver­viers

Il s’agit du «Ṛg­veda» 1, de l’«Athar­va­veda» 2 et autres hin­dous por­tant le nom de Vé­das (« sa­crées») — nom dé­rivé de la même ra­cine «vid» qui se trouve dans nos mots «idée», «idole». Il est cer­tain que ces hymnes sont le plus an­cien mo­nu­ment de la lit­té­ra­ture de l’Inde (IIe mil­lé­naire av. J.-C.). On peut s’en convaincre déjà par leur désuète qui ar­rête à chaque pas in­ter­prètes et tra­duc­teurs; mais ce qui le prouve en­core mieux, c’est qu’on n’y trouve au­cune trace du culte aujourd’hui om­ni­pré­sent de Râma et de Kṛṣṇa. Je ne vou­drais pas, pour au­tant, qu’on se fasse une opi­nion trop exa­gé­rée de leur mé­rite. On a af­faire à des bribes de dé­cou­sues, à des for­mules de dé­con­cer­tantes, sortes de bal­bu­tie­ments du verbe, dont l’originalité fi­nit par aga­cer. «Les , de­puis [Abel] Ber­gaigne sur­tout, ont cessé d’admirer dans les Vé­das les pre­miers hymnes de l’humanité ou de la “race aryenne” en pré­sence [de] la … À par­ler franc, les trois quarts et demi du “Ṛg­veda” sont du ga­li­ma­tias. Les in­dia­nistes le savent et en conviennent vo­lon­tiers entre eux», dit Sa­lo­mon Rei­nach 3. La vé­dique est, en ef­fet, une rhé­to­rique bi­zarre, qui ef­fa­rouche les meilleurs sa­vants par la dis­pa­rité des images et le che­vau­che­ment des sens. Elle se com­pose de mé­ta­phores sa­cer­do­tales, com­pli­quées et obs­cures à des­sein, parce que les vé­diques, qui vi­vaient de l’autel, en­ten­daient s’en ré­ser­ver le mo­no­pole. Sou­vent, ces mé­ta­phores font, comme nous di­rions, d’une deux coups. Deux idées, as­so­ciées quelque part à une troi­sième, sont en­suite as­so­ciées l’une à l’autre, alors qu’elles hurlent de dé­goût de se voir en­semble. Voici un exemple dont l’étrangeté a, du moins, une sa­veur my­tho­lo­gique : Le «soma» («li­queur cé­leste») sort de la nuée. La nuée est une vache. Le «soma» est donc un lait, ou plu­tôt, c’est un beurre qui a des «pieds», qui a des «sa­bots», et qu’Indra trouve dans la vache. Le «soma» est donc un veau qui sort d’un «pis», et ce qui est plus fort, du pis d’un mâle, par suite de la sub­sti­tu­tion du mot «nuée» avec le mot «nuage». De là, cet hymne :

«Voilà le nom se­cret du beurre :
“Langue des ”, “nom­bril de l’immortel”.
Pro­cla­mons le nom du beurre,
Sou­te­nons-le de nos hom­mages en ce !…
Le buffle aux quatre cornes l’a ex­crété.
Il a quatre cornes, trois pieds…
Elles jaillissent de l’océan spi­ri­tuel,
Ces cou­lées de beurre cent fois en­closes,
In­vi­sibles à l’ennemi. Je les consi­dère :
La verge d’ est en leur mi­lieu
», etc.

  1. En «ऋग्वेद». Par­fois trans­crit «Rk Veda», «Rak-véda», «Rag­veda», «Rěg­veda», «Rik-veda», «Rick Veda» ou «Rig-ved». Icône Haut
  2. En sans­crit «अथर्ववेद». Icône Haut
  1. «Or­pheus : gé­né­rale des re­li­gions», p. 77-78. On peut joindre à cette opi­nion celle de Vol­taire : «Les Vé­das sont le plus en­nuyeux fa­tras que j’aie ja­mais lu. Fi­gu­rez-vous la “Lé­gende do­rée”, les “Confor­mi­tés de saint Fran­çois d’Assise”, les “Exer­cices spi­ri­tuels” de saint Ignace et les “Ser­mons” de Me­not joints en­semble, vous n’aurez en­core qu’une idée très im­par­faite des im­per­ti­nences des Vé­das» («Lettres chi­noises, in­diennes et tar­tares», lettre IX). Icône Haut

Yulgok, « Principes essentiels pour éduquer les jeunes gens »

éd. Les Belles Lettres, coll. Bibliothèque chinoise, Paris

éd. Les Belles Lettres, coll. Bi­blio­thèque chi­noise, Pa­ris

Il s’agit des «Prin­cipes es­sen­tiels pour édu­quer les jeunes gens» («Kyŏng­mong yo­gyŏl» 1, lit­té­ra­le­ment «Prin­cipes es­sen­tiels pour re­pous­ser l’ignorance ju­vé­nile»), ou­vrage qui ap­par­tient à l’apogée du . Son au­teur Yi I 2, plus connu sous le sur­nom de Yul­gok 3la Val­lée des châ­tai­gniers»), au­rait pu pour­suivre une de moine; car en 1551 apr. J.-C., après la pré­ma­tu­rée de sa mère Sin Sa-im­dang 4, femme de lettres et l’une des -peintres les plus ées, alors que le et le le plon­gèrent dans une sombre , il se re­tira dans un mo­nas­tère boud­dhique sur les monts de Dia­mants (Kum­gang­san 5). Mais un moine qu’il ren­con­tra là-bas le fit chan­ger d’avis : «Alors que je vi­si­tais [un des monts], je pé­né­trais seul un jour, du­rant quelques “li”, dans une pro­fonde val­lée et y dé­cou­vris un pe­tit er­mi­tage. Un vieux moine, qui por­tait l’habit, était as­sis dans une po­si­tion cor­recte, me re­gar­dant, sans dire un mot et sans se le­ver. Fu­re­tant par­tout dans l’ermitage, je ne re­mar­quai au­cun ob­jet. Et dans la cui­sine, il sem­blait qu’on n’avait pas pré­paré de de­puis plu­sieurs jours» 6. Yul­gok se ren­dit compte, en conver­sant avec cet , qu’une re­ti­rée et so­li­taire au­rait été une vie sté­rile, qui n’aurait pu lui ap­por­ter un com­plet; elle au­rait consisté à né­gli­ger ses en­vers la laïque, si lourds soient-ils. «Je n’ai pas en­core achevé mes avec le », dit-il 7 à son re­tour. Et après une pé­riode d’hésitation, où il re­lut l’ensemble des tra­di­tions chi­noises et co­réennes, dans la mul­ti­tude de leurs textes, il dé­cida d’agir par toutes ses forces à la trans­for­ma­tion de son pays se­lon l’ de l’école néo-confu­céenne. é dans son pays comme le mo­dèle de cette école, Yul­gok fut plu­sieurs fois mi­nistre. Po­li­ti­cien en­gagé et grand , il laissa der­rière lui une di­zaine d’ouvrages ayant pour thème prin­ci­pal l’élévation des et le dé­ve­lop­pe­ment des consciences à tra­vers l’étude : «Sans étude, nul homme ne pour­rait de­ve­nir hu­main», dit-il dans une cé­lèbre phrase 8. Par «étude», Yul­gok n’entend rien d’insolite ni d’extraordinaire : «Il suf­fit», pré­cise-t-il, «de se conduire à tout mo­ment du quo­ti­dien, en fonc­tion [des] cir­cons­tances, en père tendre, en fils fi­lial, en su­jet loyal, en époux sou­cieux des dis­tinc­tions de rôles, en frère at­ten­tionné, en jeune homme res­pec­tueux des aî­nés ou en ami de confiance.» Dans notre monde ac­tuel où l’on ne com­prend plus que l’étude ré­side dans le quo­ti­dien et où on la croit exa­gé­ré­ment mal­ai­sée, la de Yul­gok si pure, si belle, si concrète peut être un ad­mi­rable sou­tien.

  1. En co­réen «격몽요결», en «擊蒙要訣». Icône Haut
  2. En co­réen 이이. Par­fois trans­crit Yi Yi. Icône Haut
  3. En co­réen 율곡, en chi­nois 栗谷. Au­tre­fois trans­crit Yul-kok, Youl­gok ou Youl-kok. Icône Haut
  4. En co­réen 신사임당, en chi­nois 申師任堂. Par­fois trans­crit Shin Saïm­dang. Icône Haut
  1. En co­réen 금강산. Icône Haut
  2. Dans Phi­lippe Thié­bault, «La Pen­sée co­réenne», p. 177. Icône Haut
  3. Dans id. p. 184. Icône Haut
  4. «Prin­cipes es­sen­tiels pour édu­quer les jeunes gens», p. 7. Icône Haut

Yulgok, « Anthologie de la sagesse extrême-orientale »

éd. Autres Temps, coll. Le Temps de la pensée, Gémenos

éd. Autres , coll. Le Temps de la , Gé­me­nos

Il s’agit de l’« de la ex­trême-orien­tale» («Sŏn­ghak chi­pyo» 1, lit­té­ra­le­ment «Re­cueil es­sen­tiel de l’étude de la sa­gesse»), ou­vrage qui ap­par­tient à l’apogée du . Son au­teur Yi I 2, plus connu sous le sur­nom de Yul­gok 3la Val­lée des châ­tai­gniers»), au­rait pu pour­suivre une de moine; car en 1551 apr. J.-C., après la pré­ma­tu­rée de sa mère Sin Sa-im­dang 4, femme de lettres et l’une des -peintres les plus ées, alors que le et le le plon­gèrent dans une sombre , il se re­tira dans un mo­nas­tère boud­dhique sur les monts de Dia­mants (Kum­gang­san 5). Mais un moine qu’il ren­con­tra là-bas le fit chan­ger d’avis : «Alors que je vi­si­tais [un des monts], je pé­né­trais seul un jour, du­rant quelques “li”, dans une pro­fonde val­lée et y dé­cou­vris un pe­tit er­mi­tage. Un vieux moine, qui por­tait l’habit, était as­sis dans une po­si­tion cor­recte, me re­gar­dant, sans dire un mot et sans se le­ver. Fu­re­tant par­tout dans l’ermitage, je ne re­mar­quai au­cun ob­jet. Et dans la cui­sine, il sem­blait qu’on n’avait pas pré­paré de de­puis plu­sieurs jours» 6. Yul­gok se ren­dit compte, en conver­sant avec cet , qu’une re­ti­rée et so­li­taire au­rait été une vie sté­rile, qui n’aurait pu lui ap­por­ter un com­plet; elle au­rait consisté à né­gli­ger ses en­vers la laïque, si lourds soient-ils. «Je n’ai pas en­core achevé mes avec le », dit-il 7 à son re­tour. Et après une pé­riode d’hésitation, où il re­lut l’ensemble des tra­di­tions chi­noises et co­réennes, dans la mul­ti­tude de leurs textes, il dé­cida d’agir par toutes ses forces à la trans­for­ma­tion de son pays se­lon l’ de l’école néo-confu­céenne. é dans son pays comme le mo­dèle de cette école, Yul­gok fut plu­sieurs fois mi­nistre. Po­li­ti­cien en­gagé et grand , il laissa der­rière lui une di­zaine d’ouvrages ayant pour thème prin­ci­pal l’élévation des et le dé­ve­lop­pe­ment des consciences à tra­vers l’étude : «Sans étude, nul homme ne pour­rait de­ve­nir hu­main», dit-il dans une cé­lèbre phrase 8. Par «étude», Yul­gok n’entend rien d’insolite ni d’extraordinaire : «Il suf­fit», pré­cise-t-il, «de se conduire à tout mo­ment du quo­ti­dien, en fonc­tion [des] cir­cons­tances, en père tendre, en fils fi­lial, en su­jet loyal, en époux sou­cieux des dis­tinc­tions de rôles, en frère at­ten­tionné, en jeune homme res­pec­tueux des aî­nés ou en ami de confiance.» Dans notre monde ac­tuel où l’on ne com­prend plus que l’étude ré­side dans le quo­ti­dien et où on la croit exa­gé­ré­ment mal­ai­sée, la pen­sée de Yul­gok si pure, si belle, si concrète peut être un ad­mi­rable sou­tien.

  1. En co­réen «성학집요», en «聖學輯要». Par­fois trans­crit «Song-hak tchi-pyo» ou «Seon­ghak ji­byo». Icône Haut
  2. En co­réen 이이. Par­fois trans­crit Yi Yi. Icône Haut
  3. En co­réen 율곡, en chi­nois 栗谷. Au­tre­fois trans­crit Yul-kok, Youl­gok ou Youl-kok. Icône Haut
  4. En co­réen 신사임당, en chi­nois 申師任堂. Par­fois trans­crit Shin Saïm­dang. Icône Haut
  1. En co­réen 금강산. Icône Haut
  2. Dans Phi­lippe Thié­bault, «La Pen­sée co­réenne», p. 177. Icône Haut
  3. Dans id. p. 184. Icône Haut
  4. «Prin­cipes es­sen­tiels pour édu­quer les jeunes gens», p. 7. Icône Haut

« Un Moine de la secte Kegon à l’époque de Kamakura : Myōe (1173-1232) et le “Journal de ses rêves” »

éd. École française d’Extrême-Orient, coll. Publications de l’École française d’Extrême-Orient, Paris

éd. École fran­çaise d’Extrême-, coll. Pu­bli­ca­tions de l’École fran­çaise d’Extrême-Orient, Pa­ris

Il s’agit du «Jour­nal des » («Yume no ki» 1) que le moine boud­dhiste Myôe 2 a tenu de­puis l’âge de dix-neuf ans jusqu’à sa , à l’âge de cin­quante-neuf ans. On pos­sède des frag­ments de ce «Jour­nal» sous forme de rou­leaux, de fas­ci­cules re­liés et de feuillets; ils étaient en­tre­po­sés par Myôe lui-même dans un cof­fret en bois, qu’il por­tait tou­jours sur lui; il n’y met­tait que des ob­jets pré­cieux qu’il ne vou­lait pas di­vul­guer au grand pu­blic. Sorte de chro­nique oni­rique, ce «Jour­nal» se com­pose de rêves («yume» 3), d’apparitions ou de au cours d’exercices re­li­gieux («kôsô» 4), et de fan­tasmes ou d’hallucinations («ma­bo­ro­shi» 5); c’est le plus an­cien, si­non le seul, do­cu­ment de ce genre au (XIIe-XIIIe siècle). Écrit sans grande por­tée ni vi­sée lit­té­raire, il contient plus de su­per­sti­tion que de ; plus de naï­veté que d’; il fait sou­rire plus qu’il n’édifie. On y ap­prend, par exemple, que Myôe conçut par deux fois le pro­jet de se rendre dans la pa­trie du , aux Indes, et qu’il fit même ses ba­gages; mais, à cause d’un rêve fu­neste qu’il eut au der­nier mo­ment, il y re­nonça par deux fois. Et heu­reu­se­ment; si­non, il au­rait pu se faire dé­vo­rer par un tigre du . Pour cal­mer le dé­pit que lui cau­sèrent ces an­nu­la­tions, il pra­ti­qua la sur l’île de Taka-shima («l’île aux Fau­cons»), en se di­sant que l’ des Indes, par je ne sais quel mi­racle géo­gra­phique, de­vait ve­nir jusqu’à cette île. On cite ce mot de lui : «Il n’est pas une [de cette île] sur la­quelle je ne me sois as­sis [pour mé­di­ter]» 6. Il em­porta une de ces pierres dans ses ba­gages, et avant de mou­rir, il lui adressa un poème d’adieu :

«Quand je se­rai mort,
Si à per­sonne tu ne peux t’attacher,
En­vole-toi vite
Et re­tourne en ton pays,
Ô! ma pierre de l’île aux Fau­cons
»

  1. En «夢記». Icône Haut
  2. En ja­po­nais 明恵. Icône Haut
  3. En ja­po­nais . Icône Haut
  1. En ja­po­nais 好相. Icône Haut
  2. En ja­po­nais . Icône Haut
  3. Dans Ni­no­miya Ma­sayuki, «La de Ko­baya­shi Hi­deo», p. 212. Icône Haut

« Supplément aux “Contes d’Uji” »

éd. Publications orientalistes de France, coll. Contes et Romans du Moyen Âge-Les Œuvres capitales de la littérature japonaise, Paris

éd. Pu­bli­ca­tions de , coll. et Ro­mans du -Les Œuvres ca­pi­tales de la , Pa­ris

Il s’agit du «Sup­plé­ment aux “His­toires d’Uji”» 1Uji shûi mo­no­ga­tari» 2). Ce Grand Conseiller d’Uji, ap­pelé  3 (XIe siècle apr. J.-C.), était un dont la forte cor­pu­lence sup­por­tait les cha­leurs de l’été, et qui se re­ti­rait chaque an­née, du cin­quième au hui­tième mois, à Uji, non loin de Kyôto, sur la route de Nara. Là, dans une te­nue né­gli­gée, se fai­sant éven­ter d’un grand éven­tail, il fai­sait ap­pe­ler à lui les pas­sants, sans se sou­cier de leur rang, et les priait de ra­con­ter des his­toires du passé, ce­pen­dant que lui-même, étendu à l’intérieur, no­tait leurs pa­roles tou­jours avec dans un ca­hier : «Il y avait des ré­cits de l’Inde, des ré­cits de la , et aussi des ré­cits du . Il en était d’édifiants, il en était de plai­sants, il en était de ter­ri­fiants, il en était d’émouvants, il en était de ré­pu­gnants. Quelques-uns étaient sans rime ni , d’autres étaient des plus adroits, bref, il en était de toute sorte et de toute es­pèce», dit le «Sup­plé­ment aux “His­toires d’Uji”» 4. La par­tie des «His­toires qui sont main­te­nant du passé» re­la­tive au Ja­pon oc­cupe à elle seule, avec ses vingt et un tomes sur trente et un, plus des deux tiers du texte, tan­dis que les par­ties consa­crées à l’Inde et à la Chine ne com­prennent cha­cune que cinq tomes. Trois tomes sont aujourd’hui man­quants 5 et deux autres 6 ne nous sont qu’en un état in­com­plet. Tel quel pour­tant, le re­cueil est en­core d’une éton­nante , et les mille cin­quante-neuf his­to­riettes qu’il contient font pen­ser à un en­voû­tant ka­léi­do­scope qui nous pré­sente à chaque se­cousse, comme par un coup de , des fi­gures in­at­ten­dues et mer­veilleuses : «Un dé­filé de ap­par­te­nant à toutes les ca­té­go­ries de la anime un d’une grande ri­chesse hu­maine, où les et les sou­cis des humbles n’ont pas une di­gnité moindre que ceux des grands… La va­riété des ré­cits, ba­dins ou bur­lesques, ins­truc­tifs ou édi­fiants, fan­tas­tiques ou tou­chants, donne la pos­si­bi­lité de s’exprimer à toutes les , des plus nobles aux moins raf­fi­nées» 7. Tous dé­butent par la for­mule «main­te­nant c’est du passé» (pro­non­cée «ima wa mu­ka­shi» à la ja­po­naise, «kon­jaku» à la chi­noise), qui em­brasse l’idée boud­dhique se­lon la­quelle le passé existe au même titre et avec la même que le «main­te­nant».

  1. Par­fois tra­duit «Contes fai­sant suite au “Re­cueil d’Ouji”» ou «Sup­plé­ment aux “Contes d’Uji”». Icône Haut
  2. En «宇治拾遺物語». Par­fois trans­crit «Ouji shouï mo­no­ga­tari» Icône Haut
  3. En ja­po­nais 源隆国. Au­tre­fois trans­crit Mi­na­moto no Ta­ka­kouni. Icône Haut
  4. p. 7. Icône Haut
  1. VIII, XVIII et XXXI. Icône Haut
  2. XXII et XXIII. Icône Haut
  3. Jean Guilla­maud, « de la lit­té­ra­ture ja­po­naise». Icône Haut

Takakuni, « Gouverneurs de province et Guerriers dans les “Histoires qui sont maintenant du passé” »

éd. Collège de France-Institut des hautes études japonaises, coll. Bibliothèque de l’Institut des hautes études japonaises, Paris

éd. Col­lège de -Ins­ti­tut des hautes études ja­po­naises, coll. Bi­blio­thèque de l’Institut des hautes études ja­po­naises, Pa­ris

Il s’agit d’une tra­duc­tion par­tielle des «His­toires qui sont main­te­nant du passé» 1Kon­jaku mo­no­ga­tari» 2) éga­le­ment connues sous le titre d’«His­toires du Grand Conseiller d’Uji» («Uji dai­na­gon mo­no­ga­tari» 3). Ce Grand Conseiller d’Uji, ap­pelé  4 (XIe siècle apr. J.-C.), était un dont la forte cor­pu­lence sup­por­tait les cha­leurs de l’été, et qui se re­ti­rait chaque an­née, du cin­quième au hui­tième mois, à Uji, non loin de Kyôto, sur la route de Nara. Là, dans une te­nue né­gli­gée, se fai­sant éven­ter d’un grand éven­tail, il fai­sait ap­pe­ler à lui les pas­sants, sans se sou­cier de leur rang, et les priait de ra­con­ter des his­toires du passé, ce­pen­dant que lui-même, étendu à l’intérieur, no­tait leurs pa­roles tou­jours avec dans un ca­hier : «Il y avait des ré­cits de l’Inde, des ré­cits de la , et aussi des ré­cits du . Il en était d’édifiants, il en était de plai­sants, il en était de ter­ri­fiants, il en était d’émouvants, il en était de ré­pu­gnants. Quelques-uns étaient sans rime ni , d’autres étaient des plus adroits, bref, il en était de toute sorte et de toute es­pèce», dit le «Sup­plé­ment aux “His­toires d’Uji”» 5. La par­tie des «His­toires qui sont main­te­nant du passé» re­la­tive au Ja­pon oc­cupe à elle seule, avec ses vingt et un tomes sur trente et un, plus des deux tiers du texte, tan­dis que les par­ties consa­crées à l’Inde et à la Chine ne com­prennent cha­cune que cinq tomes. Trois tomes sont aujourd’hui man­quants 6 et deux autres 7 ne nous sont qu’en un état in­com­plet. Tel quel pour­tant, le re­cueil est en­core d’une éton­nante , et les mille cin­quante-neuf his­to­riettes qu’il contient font pen­ser à un en­voû­tant ka­léi­do­scope qui nous pré­sente à chaque se­cousse, comme par un coup de , des fi­gures in­at­ten­dues et mer­veilleuses : «Un dé­filé de ap­par­te­nant à toutes les ca­té­go­ries de la anime un d’une grande ri­chesse hu­maine, où les et les sou­cis des humbles n’ont pas une di­gnité moindre que ceux des grands… La va­riété des ré­cits, ba­dins ou bur­lesques, ins­truc­tifs ou édi­fiants, fan­tas­tiques ou tou­chants, donne la pos­si­bi­lité de s’exprimer à toutes les , des plus nobles aux moins raf­fi­nées» 8. Tous dé­butent par la for­mule «main­te­nant c’est du passé» (pro­non­cée «ima wa mu­ka­shi» à la ja­po­naise, «kon­jaku» à la chi­noise), qui em­brasse l’idée boud­dhique se­lon la­quelle le passé existe au même titre et avec la même que le «main­te­nant».

  1. Par­fois tra­duit «Ré­cits d’aujourd’hui et de ja­dis», «Ré­cit d’autrefois», «His­toires du ja­dis», « d’il y a long­temps», «Contes d’à pré­sent et du passé» ou «Contes de ja­dis et de na­guère». Icône Haut
  2. En «今昔物語». Par­fois trans­crit «Kond­ja­kou mo­no­ga­tari», «Konn­ja­kou mo­no­ga­tari» ou «Kon­ja­kou mo­no­ga­tari». Icône Haut
  3. En ja­po­nais «宇治大納言物語». Icône Haut
  4. En ja­po­nais 源隆国. Au­tre­fois trans­crit Mi­na­moto no Ta­ka­kouni. Icône Haut
  1. p. 7. Icône Haut
  2. VIII, XVIII et XXXI. Icône Haut
  3. XXII et XXIII. Icône Haut
  4. Jean Guilla­maud, « de la ». Icône Haut

Takakuni, « Histoires d’amour du temps jadis »

éd. Ph. Picquier, Arles

éd. Ph. Pic­quier, Arles

Il s’agit d’une tra­duc­tion par­tielle des «His­toires qui sont main­te­nant du passé» 1Kon­jaku mo­no­ga­tari» 2) éga­le­ment connues sous le titre d’«His­toires du Grand Conseiller d’Uji» («Uji dai­na­gon mo­no­ga­tari» 3). Ce Grand Conseiller d’Uji, ap­pelé  4 (XIe siècle apr. J.-C.), était un dont la forte cor­pu­lence sup­por­tait les cha­leurs de l’été, et qui se re­ti­rait chaque an­née, du cin­quième au hui­tième mois, à Uji, non loin de Kyôto, sur la route de Nara. Là, dans une te­nue né­gli­gée, se fai­sant éven­ter d’un grand éven­tail, il fai­sait ap­pe­ler à lui les pas­sants, sans se sou­cier de leur rang, et les priait de ra­con­ter des his­toires du passé, ce­pen­dant que lui-même, étendu à l’intérieur, no­tait leurs pa­roles tou­jours avec dans un ca­hier : «Il y avait des ré­cits de l’Inde, des ré­cits de la , et aussi des ré­cits du . Il en était d’édifiants, il en était de plai­sants, il en était de ter­ri­fiants, il en était d’émouvants, il en était de ré­pu­gnants. Quelques-uns étaient sans rime ni , d’autres étaient des plus adroits, bref, il en était de toute sorte et de toute es­pèce», dit le «Sup­plé­ment aux “His­toires d’Uji”» 5. La par­tie des «His­toires qui sont main­te­nant du passé» re­la­tive au Ja­pon oc­cupe à elle seule, avec ses vingt et un tomes sur trente et un, plus des deux tiers du texte, tan­dis que les par­ties consa­crées à l’Inde et à la Chine ne com­prennent cha­cune que cinq tomes. Trois tomes sont aujourd’hui man­quants 6 et deux autres 7 ne nous sont qu’en un état in­com­plet. Tel quel pour­tant, le re­cueil est en­core d’une éton­nante , et les mille cin­quante-neuf his­to­riettes qu’il contient font pen­ser à un en­voû­tant ka­léi­do­scope qui nous pré­sente à chaque se­cousse, comme par un coup de , des fi­gures in­at­ten­dues et mer­veilleuses : «Un dé­filé de ap­par­te­nant à toutes les ca­té­go­ries de la anime un d’une grande ri­chesse hu­maine, où les et les sou­cis des humbles n’ont pas une di­gnité moindre que ceux des grands… La va­riété des ré­cits, ba­dins ou bur­lesques, ins­truc­tifs ou édi­fiants, fan­tas­tiques ou tou­chants, donne la pos­si­bi­lité de s’exprimer à toutes les , des plus nobles aux moins raf­fi­nées» 8. Tous dé­butent par la for­mule «main­te­nant c’est du passé» (pro­non­cée «ima wa mu­ka­shi» à la ja­po­naise, «kon­jaku» à la chi­noise), qui em­brasse l’idée boud­dhique se­lon la­quelle le passé existe au même titre et avec la même que le «main­te­nant».

  1. Par­fois tra­duit «Ré­cits d’aujourd’hui et de ja­dis», «Ré­cit d’autrefois», «His­toires du ja­dis», « d’il y a long­temps», «Contes d’à pré­sent et du passé» ou «Contes de ja­dis et de na­guère». Icône Haut
  2. En «今昔物語». Par­fois trans­crit «Kond­ja­kou mo­no­ga­tari», «Konn­ja­kou mo­no­ga­tari» ou «Kon­ja­kou mo­no­ga­tari». Icône Haut
  3. En ja­po­nais «宇治大納言物語». Icône Haut
  4. En ja­po­nais 源隆国. Au­tre­fois trans­crit Mi­na­moto no Ta­ka­kouni. Icône Haut
  1. p. 7. Icône Haut
  2. VIII, XVIII et XXXI. Icône Haut
  3. XXII et XXIII. Icône Haut
  4. Jean Guilla­maud, « de la ». Icône Haut

Takakuni, « Histoires fantastiques du temps jadis »

éd. Ph. Picquier, Arles

éd. Ph. Pic­quier, Arles

Il s’agit d’une tra­duc­tion par­tielle des «His­toires qui sont main­te­nant du passé» 1Kon­jaku mo­no­ga­tari» 2) éga­le­ment connues sous le titre d’«His­toires du Grand Conseiller d’Uji» («Uji dai­na­gon mo­no­ga­tari» 3). Ce Grand Conseiller d’Uji, ap­pelé  4 (XIe siècle apr. J.-C.), était un dont la forte cor­pu­lence sup­por­tait les cha­leurs de l’été, et qui se re­ti­rait chaque an­née, du cin­quième au hui­tième mois, à Uji, non loin de Kyôto, sur la route de Nara. Là, dans une te­nue né­gli­gée, se fai­sant éven­ter d’un grand éven­tail, il fai­sait ap­pe­ler à lui les pas­sants, sans se sou­cier de leur rang, et les priait de ra­con­ter des his­toires du passé, ce­pen­dant que lui-même, étendu à l’intérieur, no­tait leurs pa­roles tou­jours avec dans un ca­hier : «Il y avait des ré­cits de l’Inde, des ré­cits de la , et aussi des ré­cits du . Il en était d’édifiants, il en était de plai­sants, il en était de ter­ri­fiants, il en était d’émouvants, il en était de ré­pu­gnants. Quelques-uns étaient sans rime ni , d’autres étaient des plus adroits, bref, il en était de toute sorte et de toute es­pèce», dit le «Sup­plé­ment aux “His­toires d’Uji”» 5. La par­tie des «His­toires qui sont main­te­nant du passé» re­la­tive au Ja­pon oc­cupe à elle seule, avec ses vingt et un tomes sur trente et un, plus des deux tiers du texte, tan­dis que les par­ties consa­crées à l’Inde et à la Chine ne com­prennent cha­cune que cinq tomes. Trois tomes sont aujourd’hui man­quants 6 et deux autres 7 ne nous sont qu’en un état in­com­plet. Tel quel pour­tant, le re­cueil est en­core d’une éton­nante , et les mille cin­quante-neuf his­to­riettes qu’il contient font pen­ser à un en­voû­tant ka­léi­do­scope qui nous pré­sente à chaque se­cousse, comme par un coup de , des fi­gures in­at­ten­dues et mer­veilleuses : «Un dé­filé de ap­par­te­nant à toutes les ca­té­go­ries de la anime un d’une grande ri­chesse hu­maine, où les et les sou­cis des humbles n’ont pas une di­gnité moindre que ceux des grands… La va­riété des ré­cits, ba­dins ou bur­lesques, ins­truc­tifs ou édi­fiants, fan­tas­tiques ou tou­chants, donne la pos­si­bi­lité de s’exprimer à toutes les , des plus nobles aux moins raf­fi­nées» 8. Tous dé­butent par la for­mule «main­te­nant c’est du passé» (pro­non­cée «ima wa mu­ka­shi» à la ja­po­naise, «kon­jaku» à la chi­noise), qui em­brasse l’idée boud­dhique se­lon la­quelle le passé existe au même titre et avec la même que le «main­te­nant».

  1. Par­fois tra­duit «Ré­cits d’aujourd’hui et de ja­dis», «Ré­cit d’autrefois», «His­toires du ja­dis», « d’il y a long­temps», «Contes d’à pré­sent et du passé» ou «Contes de ja­dis et de na­guère». Icône Haut
  2. En «今昔物語». Par­fois trans­crit «Kond­ja­kou mo­no­ga­tari», «Konn­ja­kou mo­no­ga­tari» ou «Kon­ja­kou mo­no­ga­tari». Icône Haut
  3. En ja­po­nais «宇治大納言物語». Icône Haut
  4. En ja­po­nais 源隆国. Au­tre­fois trans­crit Mi­na­moto no Ta­ka­kouni. Icône Haut
  1. p. 7. Icône Haut
  2. VIII, XVIII et XXXI. Icône Haut
  3. XXII et XXIII. Icône Haut
  4. Jean Guilla­maud, « de la ». Icône Haut