Il s’agit du « Passage de la barque, ou le Tyran » (« Kataplous, ê Tyrannos » 1) et autres œuvres de Lucien de Samosate 2, auteur d’expression grecque qui n’épargna dans ses satires enjouées ni les dieux ni les hommes. « Je suis né en Syrie, sur les bords de l’Euphrate. Mais qu’importe mon pays ? J’en sais, parmi mes adversaires, qui ne sont pas moins barbares que moi… Mon accent étranger ne nuira point à ma cause si j’ai le bon droit de mon côté », dit-il dans « Les Philosophes ressuscités, ou le Pêcheur » 3. Les parents de Lucien étaient pauvres et d’humble condition. Ils le destinèrent dès le départ au métier de sculpteur et mirent en apprentissage chez son oncle, qui était statuaire. Mais son initiation ne fut pas heureuse : pour son coup d’essai, il brisa le marbre qu’on lui avait donné à dégrossir, et son oncle, homme d’un caractère emporté, l’en punit sévèrement. Il n’en fallut pas davantage pour dégoûter sans retour le jeune apprenti, dont le génie et les sentiments étaient au-dessus d’un métier manuel. Il prit dès lors la décision de ne plus remettre les pieds dans un atelier et se livra tout entier à l’étude des lettres. Il raconte lui-même cette anecdote de jeunesse, de la manière la plus sympathique, dans un écrit qu’il composa longtemps après et intitulé « Le Songe de Lucien » 4. Il y suppose qu’en rentrant à la maison, après s’être sauvé des mains de son oncle, il s’endort, accablé de fatigue et de tristesse. Il voit dans son sommeil les divinités tutélaires de la Sculpture et de l’Instruction. Chacune d’elles fait l’éloge de son art : « Si tu veux me suivre, je te rendrai, pour ainsi dire, le contemporain de tous les génies sublimes qui ont existé… en te faisant connaître les immortels ouvrages des grands écrivains et les belles actions des anciens héros… Je te promets, [à toi] aussi, un rang distingué parmi ce petit nombre d’hommes fortunés qui ont obtenu l’immortalité. Et lors même que tu auras cessé de vivre, les savants aimeront encore s’entretenir avec toi dans tes écrits » 5. On devine quelle divinité plaide ainsi et finit par l’emporter. Aussi, dans « La Double Accusation », ce Syrien remercie-t-il l’Instruction de l’avoir « élevé » et « introduit parmi les Grecs », alors qu’« il n’était encore qu’un jeune étourdi [parlant] un langage barbare » et portant une vilaine robe orientale 6.
« C’est un impitoyable censeur de toute superstition et de toute charlatanerie »
L’idéal que l’Instruction promettait à Lucien était incarné, à cette époque-là, par ceux qu’on appelait les « sophistes ». Ce terme n’était pas toujours pris en mauvaise part. Il signifiait un homme cultivé, formé à la rhétorique, frotté de philosophie et qui vivait de son savoir, en exerçant les métiers de professeur, logographe ou avocat. À moins qu’il ne choisît de parcourir le monde, en donnant des conférences rémunérées. Lucien fut tout cela à ses débuts et il ne quitta la carrière de sophiste qu’à l’âge de quarante ans pour se livrer à l’écriture. Ce fut la forme du dialogue satirique, joignant la raillerie facile à l’érudition, et les commérages de bain public aux réminiscences homériques, qu’il adopta pour ses écrits. Il dit lui-même, dans « La Double Accusation », comment il parvint à ce genre nouveau, en partant des dialogues philosophiques du grave Platon, qu’il força à sourire : « Quand je l’ai pris, le dialogue était triste et sombre ; ses perpétuelles interrogations le rendaient sec et aride. Je conviens que cela lui donnait un air imposant, mais il n’avait rien d’agréable, ni qui pût plaire… Je lui ai appris à se rapprocher des hommes et à marcher avec eux sur la terre. Je l’ai délivré de ce qu’il avait de maussade et de rebutant » 7. On reconnaît, dans ce sophiste sans religion, un esprit piquant et libre, pour qui les erreurs et les crédulités humaines sont un sujet de perpétuelle moquerie : « C’est un impitoyable censeur de toute superstition et de toute charlatanerie », dit un critique 8, « mais il est inconséquent dans sa mauvaise humeur ; il confond avec les plus vils sophistes ceux mêmes qu’il a loués ailleurs comme de vrais philosophes — par exemple, Socrate et Aristote. Il met dans leur bouche un langage insensé et furieux qui n’a jamais été le leur. » En un mot, si Lucien est l’un des grands représentants du bon sens satirique, il a aussi les travers d’un farceur qui rit de tout, même de la vertu la plus vraie et la plus réelle. C’est là le défaut essentiel qu’on remarque dans ses ouvrages ; mais ce défaut, tempéré par l’enjouement ironique de son esprit, disparaît le plus souvent entièrement dans la pureté de son style, c’est-à-dire un persiflage agréable et ingénieux, qui fait de Lucien le plus voltairien des auteurs grecs.
« Les moines chrétiens qui copiaient et conservaient dans les couvents une si faible part de la littérature grecque, ont préservé Lucien de l’oubli. Grâces leur en seraient rendues s’ils avaient agi en lettrés. Mais ils montraient d’autres soucis : ils répandaient ces livres avec zèle, non pour leur charme ou leur esprit, mais pour leur impiété à l’égard des [dieux païens]… Tel fut donc le sentiment auquel nous devons de lire encore l’œuvre presque entière de Lucien, avec une admiration qui ne va pas toujours sans mélange : le lecteur s’arrête souvent, chez Lucien comme chez Voltaire, et s’étonne qu’un esprit si fin puisse à volonté ne l’être plus du tout. Certaines de ses pages sont de pures niaiseries qui découragent toute analyse et valent exactement un chant de “La Pucelle”. Et puis, tout à coup, voici un chef-d’œuvre… “Les Dialogues des courtisanes”… Après deux mille années, le lecteur reconnaît et dans un monde si lointain, tous les personnages de ces “Dialogues”, sans en excepter le moindre… tant le conteur antique avait mis ses soins à retrancher, le long de son livre, tout ce qui n’était pas éternel », conclut un traducteur 9.
Il n’existe pas moins de onze traductions françaises du « Passage de la barque, ou le Tyran », mais s’il fallait n’en choisir qu’une seule, je choisirais celle de l’abbé Guillaume Massieu.
« Ὁ δὲ καλὸς ἡμῖν κἀγαθὸς νεκροπομπὸς ὥσπερ τις ἄλλος (var. τι ἄλλο) καὶ αὐτὸς ἄνω τὸ τῆς Λήθης ὕδωρ πεπωκὼς ἀναστρέψαι πρὸς ἡμᾶς ἐπιλέλησται, καὶ ἤτοι παλαίει μετὰ τῶν ἐφήϐων ἢ κιθαρίζει ἢ λόγους τινὰς διεξέρχεται ἐπιδεικνύμενος τὸν λῆρον τὸν αὑτοῦ, ἢ τάχα που καὶ κλωπεύει ὁ γεννάδας παρελθών· μία γὰρ αὐτοῦ καὶ αὕτη τῶν τεχνῶν. Ὁ δ’ οὖν ἐλευθεριάζει πρὸς ἡμᾶς, καὶ ταῦτα ἐξ ἡμισείας ἡμέτερος ὤν. »
— Passage dans la langue originale
« Notre aimable conducteur des ombres a sûrement bu là-haut de l’eau du Léthé 10, puisqu’il oublie de revenir ; il s’amuse probablement à donner des leçons de pugilat, à pincer de la guitare ou à faire de belles harangues, toutes choses en vérité fort utiles ; peut-être aussi aura-t-il trouvé en chemin quelque voyageur qu’il dévalise galamment ; car c’est encore un de ses trente-six métiers. Il est sans gêne avec nous ; quand une fois il a pris son vol, il ne se souvient plus qu’il est à moitié des nôtres. »
— Passage dans la traduction de l’abbé Massieu
« Ce charmant et excellent conducteur des morts a bu tout comme un autre là-haut l’eau du Léthé, et il a oublié de nous revenir. Sans doute, il lutte avec les éphèbes, ou joue de la cithare, ou déclame des discours pour faire admirer son bavardage ; peut-être même le gaillard fait-il en passant quelque tour d’escroquerie ; car c’est aussi un de ses talents. Quoi qu’il en soit, il en prend à son aise avec nous, et cela quand il nous appartient par moitié. »
— Passage dans la traduction d’Émile Chambry (éd. Garnier frères, coll. Classiques Garnier, Paris)
« Notre honorable convoyeur des morts a bu lui aussi, comme quelque autre boisson, l’eau du Léthé et a oublié de revenir vers nous. Il pratique la lutte avec les éphèbes, ou il joue de la cithare, ou il déclame quelques discours pour faire montre de son bavardage, ou bien peut-être le gaillard commet-il des larcins au passage — car c’est un de ses savoir-faire. Bref, il en prend à son aise avec nous, alors qu’il est pour moitié l’un des nôtres. »
— Passage dans la traduction de M. Jacques Bompaire (éd. Les Belles Lettres, coll. des universités de France, Paris)
« Notre honorable convoyeur des morts a bu lui aussi, comme si c’était n’importe quelle boisson, l’eau du Léthé et oublié de revenir vers nous. Il pratique la lutte avec les éphèbes, ou joue de la cithare, ou déclame quelque discours pour étaler des sornettes, ou bien peut-être le gaillard commet-il des larcins au passage — c’est un de ses métiers. Bref, il en prend à son aise avec nous, alors qu’il est pour moitié l’un des nôtres. »
— Passage dans la traduction de M. Jacques Bompaire, revue par Mme Anne-Marie Ozanam (éd. Les Belles Lettres, coll. Classiques en poche, Paris)
« Ce charmant, cet aimable conducteur des morts a peut-être, à leur exemple, bu là-haut de l’eau du Léthé et il oublie de revenir vers nous. Peut-être aussi s’amuse-t-il à lutter avec des jeunes gens, ou à jouer de la cithare, ou à prononcer quelque discours, pour faire admirer son bavardage ; ou bien encore, en revenant ici, il s’occupe bravement sur la route à faire quelque tour d’escroc : car c’est aussi un de ses talents. En vérité, il faut avouer qu’il en use bien librement avec nous, quoiqu’il ne soit tenu de rester avec nous que la moitié du jour. »
— Passage dans la traduction de Jacques-Nicolas Belin de Ballu (XVIIIe siècle)
« Ce charmant, cet aimable conducteur des défunts a peut-être, à leur exemple, bu là-haut de l’eau du Léthé et il oublie de revenir nous voir. Peut-être aussi s’amuse-t-il à lutter avec les jeunes gens, à jouer de la cithare, à prononcer quelques discours, pour faire admirer son bavardage ; ou le brave, en revenant ici, s’occupe sur la route à faire quelque tour d’escroc : c’est un de ses plus beaux talents. En vérité, il faut avouer qu’il en use bien librement avec nous, quoiqu’il ne soit tenu de rester dans notre demeure que la moitié de la journée. »
— Passage dans la traduction de Jacques-Nicolas Belin de Ballu, revue par Louis Humbert (XIXe siècle)
« Notre conducteur de morts, bon et excellent s’il en fut, a peut-être bu aussi là-haut de l’eau du Léthé, et il oublie de revenir nous voir. Peut-être encore lutte-t-il avec des jeunes gens, joue-t-il de la lyre, prononce-t-il un discours pour faire admirer sa faconde ; ou bien le gaillard fait-il, en passant, quelque tour d’escroquerie : c’est aussi un de ses talents. En vérité, il ne se gêne pas avec nous, quoiqu’il ne soit qu’à moitié des nôtres. »
— Passage dans la traduction d’Eugène Talbot (XIXe siècle)
« C’est notre beau conducteur qui a oublié de revenir. Je crois qu’il a bu de l’eau du fleuve d’Oubli, ou qu’il s’amuse à lutter en quelque lieu, ou à jouer des instruments, ou à haranguer, ou à dérober ; car c’est aussi un de ses métiers. Après cela, il vient faire le galant, comme si nous n’étions pas dignes de le regarder et qu’il ne fût pas à nous pour moitié. »
— Passage dans la traduction de Nicolas Perrot d’Ablancourt (XVIIe siècle)
« Vraiment, je crois que ce brave capitaine-là d’ombres, ayant avalé sus terre [c’est-à-dire ayant bu sur terre] de la fontaine d’Oubliance, comme l’une d’elles [c’est-à-dire comme l’une des ombres] ne se souvient de retourner à nous. Mais à la vérité, comme je conjecture, ou il lutte avec les adolescents, ou il joue de la harpe, ou il raconte quelques fables et menteries, ou bien encore en retournant par chemin il tâche par aventure à trouver que dérober, car c’est principalement le métier qu’il exerce entre autres. Voilà donc comment il se joue de nous à son plaisir, n’ayant aucun souci s’il est de moitié en cette charge et notre associé. »
— Passage dans la traduction de Filbert Bretin (XVIe siècle)
« Je pense, pour moi, que ce brave conducteur des ombres a bu sur terre de la fontaine d’Oubli, et qu’il ne se ressouvient plus de retourner à nous. Ce qui me fait croire ou qu’il s’exerce à la lutte avec quelques jeunes gens, ou qu’il joue de la harpe, ou qu’il s’amuse à faire des contes faisant trophée de ses mensonges, si ce n’est qu’en retournant il dérobe quelque chose comme il a de coutume : car le larcin est le métier auquel il se plaît le plus. »
— Passage dans la traduction de Jean Baudoin (XVIIe siècle)
« Ce convoyeur des morts — un brave garçon, par ailleurs — a dû boire l’eau de Léthé : de fait, il a complètement oublié de revenir parmi nous. En ce moment, je parie qu’il s’exerce avec les beaux garçons ou qu’il joue de la lyre, à moins qu’il ne lise un discours en étalant son savoir-faire. Peut-être se livre-t-il aussi à quelques resquillages ? C’est qu’il est doué pour ça, le bougre ! Bref, il n’en fait qu’à sa tête ! Pourtant, il fait à moitié partie de notre association. »
— Passage dans la traduction de M. Philippe Renault (éd. électronique)
« Præclarus vero ille noster et bonus mortuorum deductor, si quis alius, supra et ipse aquis Lethes potis redire ad nos oblitus est, et vel luctatur cum adolescentulis, vel cithara canit, aut orationes quasdam explicat, suis nugis ostendendis, aut forte obiter etiam furatrinam facit generosus ille : est enim hæc quoque una ipsius artium. Licenter igitur nobiscum agit, cum tamen ex semisse noster sit. »
— Passage dans la traduction latine de Tiberius Hemsterhuis et Johann Matthias Gesner (XVIIIe siècle)
« Cæterum bonus ille et egregius umbrarum dux, ut manium aliquis, ipse hausta apud superos Oblivionis aqua, ad nos redire non meminit. Et vel cum ephebis luctatur, vel citharam pulsat, vel aliquas orationes pronuntiat, suas nugas ostentans : vel alicubi furatur inter redeundum ille generosus : hæc enim est ejus artium una. Hic igitur libere erga nos se gerit, idque cum noster sit dimidia ex parte. »
— Passage dans la traduction latine de Jean Benoît, dit Johannes Benedictus (XVIIe siècle)
« Ille autem bonus et egregius umbrarum dux, quemadmodum et alius quispiam ex umbris, hausto apud superos Oblivionis fonte, ad nos redire oblitus est. Et ut conjicio, cum ephebis luctatur, aut citharam pulsat, aut fabulas aliquas denarrat, scilicet quam sit bellus nugator, ostentans. Vel etiam interim dum regreditur, inter viam furandi studio forsan occupatur. Nam ex artibus quas profitetur, hæc vel præcipua est. Ad hunc ergo modum pro suo arbitrio libere nobiscum agit, nihil etiam veritus quod media ex parte est noster. »
— Passage dans la traduction latine de Peter Schade, dit Petrus Mosellanus (XVIe siècle)
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- « Le Passage de la barque, ou le Tyran • La Nécromancie, ou Ménippe de retour des Enfers • Les Spectateurs, ou Mercure et Charon • Timon, ou le Misanthrope • Les Philosophes à l’encan • Les Philosophes ressuscités, ou le Pêcheur • Prométhée, ou le Caucase • Alexandre, ou le Faux Prophète • Histoire véritable » dans la traduction d’Eugène Talbot, lu par ~Eurydice [Source : Littérature audio]
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- « Éloge de la mouche » dans la traduction d’Eugène Talbot, lu par Alain Degandt [Source : Littérature audio]
- Gianfranco Agosti évoquant Lucien de Samosate [Source : Institut d’études anciennes et médiévales (IÉAM)]
- Anne-Marie Ozanam évoquant Lucien de Samosate [Source : Radio France Internationale (RFI)].
Consultez cette bibliographie succincte en langue française
- Marcel Caster, « Lucien et la Pensée religieuse de son temps » (éd. Les Belles Lettres, Paris)
- Jean-François de La Harpe, « Cours de littérature ancienne et moderne ; suivi du Tableau de la littérature au XIXe siècle par Chénier et du Tableau de la littérature au XVIe siècle par MM. Saint-Marc Girardin et Philarète Chasles. Tome I » (XIXe siècle) [Source : Google Livres]
- Christiane Lauvergnat-Gagnière, « Lucien de Samosate et le Lucianisme en France au XVIe siècle : athéisme et polémique » (éd. Droz, coll. Travaux d’humanisme et Renaissance, Genève).